The Sonnet in French Literature and the Development of the French Sonnet Form ...Cornell university, 1897 - 214 pages |
Other editions - View all
The Sonnet in French Literature and the Development of the French Sonnet Form Everett Ward Olmsted No preview available - 2013 |
Common terms and phrases
12 syllable verse ABAB ABAB CCD ABAB BABA ABBA ABAB ABBA ABBA CCD ABBA ACCA ABBA CCA DDA ABBA CCD EED ABBA CDC ABBA CDC DCD ABBA CDDC EEF Amour AMOVRS BAAB CCD BABA CCD Baïf beauté Bellay bien CCD CCD CCD EED ABBA CDC DCD ABBA CDC DDC CDC DEE CDCD EEF CDD CEE century change of rhyme cieux Clément Marot cœur Colletet complètes couplet d'une d'vn d'vne Desportes deux differs disposed as follows doux edition EED ABAB EED ABBA ABBA EEF GFG Euvres fait feminine rhymes fleurs française France François French sonnet Gelais gender I-I Ba Jean last rhymes Lemerre LIVRE Malherbe Marot Marty-Laveaux Molière MONSEIGNEVR Monsieur mort Œuvres Paris Paul Chéron Petrarch Philippe Desportes poems poésie poets POVR premier Provençal qu'il quatrains Racan Ronsard Saint-Gelais sonetto temps tercets tout vers yeux АВАВ АВВА
Popular passages
Page 38 - Inventa du sonnet les rigoureuses lois ; Voulut qu'en deux quatrains de mesure pareille , La rime avec deux sons frappât huit fois l'oreille , Et qu'ensuite six vers artistement rangés Fussent en deux tercets par le sens partagés. Surtout de ce poème il bannit la licence : Lui-même en mesura le nombre et la cadence; Défendit qu'un vers faible y pût jamais entrer , Ni qu'un mot déjà mis osât s'y remontrer.
Page 70 - Le temps s'en va, le temps s'en va, ma dame, Las ! le temps non, mais nous, nous en allons, Et tost serons estendus sous la lame...
Page 69 - Quand vous serez bien vieille, au soir a la chandelle, Assise aupres du feu, devidant et filant, Direz chantant mes vers, en vous esmerveillant; "Ronsard me celebroit du temps que j'estois belle.
Page 50 - D'eux maint ruisseau coule et mainte fontaine, De mes deux yeux sortent pleurs à loisir; De forts souspirs ne me puis dessaisir, Et de grands vents leur cime est toute pleine. Mille troupeaux s'y promènent et paissent; Autant d'amours se couvent et renaissent Dedans mon...
Page 56 - Dicean tra lor , perch' abito si adorno Dal mondo errante a quest' alto soggiorno Non saH mai in tutta questa etate . Ella contenta aver cangiato albergo, Si paragona pur coi più perfetti ; E parte ad or ad or si volge a tergo , Mirando s'io la seguo ; e par ch'aspetti : Ond'io voglie e pensier tutti al ciel ergo ; Perdi' io 1' odi? pregar pur ch' i' m
Page 160 - Bouche qu'on ne saurait décrire, Bouche d'un tour si gracieux; Bouche que tout le monde admire, Bouche qui n'est que pour les Dieux, Bouche qui dit ce qu'il faut dire, Bouche qui dit moins que les yeux; Bouche d'une si douce haleine, Bouche de perles toute pleine, Bouche enfin, sans tant biaiser, Bouche, la merveille des bouches, Bouche à donner de l'âme aux souches, Bouche, le dirai-je ? à baiser.
Page 168 - Aux larmes, Le Vayer, laisse tes yeux ouverts : Ton deuil est raisonnable, encor qu'il soit extrême; Et, lorsque pour toujours on perd ce que tu perds, La Sagesse, crois-moi, peut pleurer elle-même. On se propose à tort cent préceptes divers Pour vouloir d'un œil sec voir mourir ce qu'on aime ; L'effort en est barbare aux yeux de l'univers , Et c'est brutalité plus que vertu suprême.
Page 70 - Cheutes à terre elles fussent demain. Cela vous soit un exemple certain Que vos beautez, bien qu'elles soient fleuries, En peu de temps seront toutes flaitries, Et, comme fleurs, periront tout soudain.
Page 159 - Job, de mille tourments atteint, Vous rendra sa douleur connue; Et raisonnablement il craint Que vous n'en soyez point émue. Vous verrez sa misère nue; II s'est lui-même ici dépeint: Accoutumez-vous à la vue D'un homme qui souffre et se plaint. Bien qu'il eût d'extrêmes souffrances, On voit aller des patiences Plus loin que la sienne n'alla. Il souffrit des maux incroyables; II s'en plaignit, il en parla, J'en connais de plus misérables.
Page 167 - L'espoir, il est vrai, nous soulage, Et nous berce un temps notre ennui ; Mais, Philis, le triste avantage, Lorsque rien ne marche après lui ! PHILINTE.