Oeuvres complètes de M. de Voltaire, Volume 70Sanson et compagnie, 1792 |
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abfurde affez affurer aifé ainfi auffi auteur avez Boileau c'eft c'eſt caufe chofes cœur confeils conferver DIEU difait difcours dire divifible écrit efprit eft vrai enfuite eſt fage faint fans doute fatire favez favoir fe trouve fecret fefait femble fens fentimens fentiment ferait fervir feul fiècle fociété foins foit foleil folides font forces centripètes fous fouvent fouverain fpectacles ftyle fuis fuivi fujet fuppofe fur la terre fur-tout gloire goût Henriade homme inftruit Itis j'ai jamais jéfuite jufqu'à jufte l'ame l'ame mortelle l'auteur l'efprit l'hiftoire laiffe lefquelles lettres Louis XIV Malherbe matière Maupertuis Meffieurs Mélanges littér mifère miniftres Monfieur n'eft n'eſt nation néceffaire Newton ouvrage Pafcal paffage paffé paffions parle pèfe penfée penſée perfonne peuple philofophe plaifir plufieurs poéfie poëtes préfent prefque puiffe qu'un Racan raifon refpectable refte réuffi rien rois s'eft St Louis tragédie vérité vertu Virgile Voltaire دو دو دو رو وو
Popular passages
Page 68 - J'approchai par degrés de l'oreille des rois, Et bientôt en oracle on érigea ma voix. J'étudiai leur cœur, je flattai leurs caprices, Je leur semai de fleurs le bord des précipices.
Page 250 - J'ose le dire : il n'ya rien de plus contradictoire, rien de plus honteux pour l'humanité, que d'accuser de morale relâchée des hommes qui mènent en Europe la vie la plus dure. et qui vont chercher la mort au bout de l'Asie et de l'Amérique.
Page 61 - Qu'un ami véritable est une douce chose! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur; II vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même : Un songe, un rien, tout lui fait peur, Quand il s'agit de ce qu'il aime.
Page 137 - Vertueux sans mérite, et vicieux sans crime Qu'on massacre les rois, qu'on brise les autels, C'est la faute des Dieux, et non pas des mortels. De toute la vertu sur la terre épandue, Tout le prix à ces Dieux, toute la gloire est due ; Ils agissent en nous quand nous pensons agir; Alors qu'on délibère on ne fait qu'obéir; Et notre volonté n'aime, hait, cherche, évite, Que suivant que d'en haut leur bras la précipite.
Page 116 - N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux : L'Éternel est son nom ; le monde est son ouvrage ; II entend les soupirs de l'humble qu'on outrage, Juge tous les mortels avec d'égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois. Des plus fermes états la chute épouvantable, Quand il veut, n'est qu'un jeu de sa main redoutable.
Page 71 - Et la terre, et le fleuve, et leur flotte, et le port, Sont des champs de carnage où triomphe la mort.
Page 14 - Montefquieu eft venu le premier ; parce qu'il eft plus plaifant ; parce que fes chapitres de fix lignes qui contiennent une épigramme , ne fatiguent point le lecteur ; parce qu'il effleure plus qu'il n'approfondit ; parce qu'il eft encore plus fatirique qu'il n'eft législateur ; et qu'ayant été peu favorable à certaines profeffions lucratives , il a flatté la multitude.
Page 75 - Au lieu d'autoriser l'animosité, la vexation, la persécution , par les conseils d'une piété mal entendue , elle n'a voulu tirer de la religion que des maximes de douceur, et elle n'a fait usage de la sévérité que suivant l'ordre de la justice générale, et par rapport au bien de l'État.
Page 63 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Page 69 - J'abolis les faux dieux; et mon culte épuré, De ma grandeur naissante est le premier degré. Ne me reproche point de tromper ma patrie ; Je détruis...