Morceaux choisis des grands écrivains français du XVIe siècle: accompagnés d'une grammaire et d'un dictionnaire de la langue du XVIe siècle |
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Contents
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Common terms and phrases
Amyot aultres avant avoit avons ayant beau Bellay belle capitaines cause ceste ceulx chose ciel cœur commencement Comte corps coup cours devant Dict Dieu dire disait donner employé estant esté estoient estoit estre faict fais fera fleurs force forme fort François garde gens Grecs Gring guerre heure hommes j'ay jeune jour juge jusques l'autre l'un laisse langue latin lettres lieu livre logis main maison marchant Marot meilleur ment mesme mettre mille monde monsieur Mont mort mots moutons moyen n'en nature nombre nostre Page parler passé peine pense père personne petit petits peuple pieds place plaisir pleine porte premier prince propre qu'à qu'en qu'un quatre quoy rendre reste rien Rome Rons s'en s'il seizième siècle semble sens sent sera servir seulement sommes sorte souvent suivant tenir terre teste tirer tousjours trouve venir vieux vostre Voyez yeux
Popular passages
Page lxiii - Le temps s'en va, le temps s'en va, ma Dame, Las ! le temps non, mais nous nous en allons...
Page 39 - Pour piller un butin de bien peu de valeur, Combien de feux, de fers, de morts, et de détresses Mérites-tu, meschant, pour tuer nos Déesses?
Page 209 - Mais s'il est devenu meilleur ou plus advisé, c'estoit le principal, et c'est ce qui demeure derrière. Il falloit s'enquérir qui est mieux sçavant, non qui est plus sçavant. Nous ne travaillons qu'à remplir la mémoire, et laissons l'entendement et la conscience vuide.
Page 209 - ... vont pillotant la science dans les livres, et ne la logent qu'au bout de leurs lèvres, pour la dégorger seulement et mettre au vent.
Page 211 - Les abeilles pillotent deçà delà les fleurs ; mais elles en font après le miel, qui est tout leur...
Page 48 - Là est le bien que tout esprit désire, Là, le repos où tout le monde aspire, Là est l'amour, là le plaisir encore. Là, ô mon âme, au plus haut ciel guidée, Tu y pourras reconnaître l'Idée De la beauté qu'en ce monde j'adore.
Page 37 - Et toute la musine troupe. Depuis le soir jusqu'au matin Je veux leur donner un festin Et cent fois leur pendre la coupe. Verse donc et reverse encor Dedans ceste grand...
Page 39 - Son mastin à ses pieds, à son flanc la houlette, Ne dira plus l'ardeur de sa belle Janette: Tout deviendra muet, Echo sera sans voix: Tu deviendras campagne, et en lieu de tes bois, Dont l'ombrage incertain lentement se remue, Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue: Tu perdras ton silence, et haletans d'effroy Ny Satyres ny Pans ne viendront plus chez toy.
Page 22 - Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz chantant mes vers, en vous émerveillant : Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle.
Page 15 - ... (S'il veult prester) qui ne face un debteur. Et sçavez vous (Syre) comment je paye? Nul ne le sçait, si premier ne l'essaye; Vous me devrez (si je puis) de retour, Et vous feray encores un bon tour. A celle fin qu'il n'y ait faulte nulle, Je vous feray une belle cedulle, A vous payer (sans usure, il s'entend) Quand on verra tout le monde content; Ou si voulez, à payer ce sera Quand vostre los et renom cessera.