La Politique de BossuetDidier et cie., 1867 - 305 pages |
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1re prop 2º prop autorité Bossuet précepteur chose Cinquième Avertissement Claude Joly conscience conséquent Dauphin dessein devoir dire divine dix-septième siècle doctrine duc de Montausier effet esprit État Euvres complètes évêque Fénelon flatteurs formes de gouvernements genre humain gouver Hobbes hommes ibid Jurieu justice l'abbé Bossuet l'autorité l'Écriture l'Édit de Nantes l'Église l'État l'évêque de Meaux l'homme l'institution l'intérêt légitime liberté livre lois Louis XIV Louis-Antoine de Noailles lui-même madame de Maintenon magistrat maximes Mémoires de Louis ment Mgr le Dauphin monarchie absolue monde morale nement non-seulement odieux ouvrage pacte parler passions pensée Périgny philosophe Pirot Platon Poli Politique de Bossuet Politique tirée prince doit prince seul principe puissance qu'un raison religion reste révocation de l'Édit rien rois royale royaume saint Augustin semble serait sorte souverain souveraineté du peuple Spinoza suet sujets Théophile Lavallée théorie tique tirée des propres trouve VIII
Popular passages
Page 23 - ... pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de 15 l'Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.
Page 131 - ... l'aurore le trouve déjà en pleine campagne, d'où il ne se retire qu'avec le soleil: quels soins! quelle vigilance! quelle servitude! Quelle condition vous paraît la plus délicieuse et la plus libre, ou du berger ou des brebis? le troupeau est-il fait pour le berger, ou le berger pour le troupeau?
Page 131 - ... la faux du moissonneur; le berger, soigneux et attentif, est debout auprès de ses brebis, il ne les perd pas de vue, il les suit...
Page 204 - Quant aux personnes qui devaient seconder mon travail, je résolus sur toutes choses de ne point prendre de premier ministre ; et si vous m'en croyez, mon fils, et tous vos successeurs après vous, le nom en sera pour jamais aboli en France : rien n'étant plus indigne que de voir d'un côté toute la fonction, et de l'autre le seul titre de roi.
Page 17 - Vous devez donc être persuadé que les rois sont seigneurs absolus et ont naturellement la disposition pleine et libre de tous les biens qui sont possédés, aussi bien par les gens d'église que par les séculiers, pour en user en tout temps comme de sages économes, c'est-à-dire suivant le besoin général de leur État.
Page 45 - Monseigneur le dauphin est si grand , qu'il ne peut pas être longtemps sous notre conduite . Il ya bien à souffrir avec un esprit si inappliqué. On n'a nulle consolation sensible , et on marche . comme dit saint Paul , en espérance contre l'espérance.
Page 208 - Ceux qui ne veulent pas souffrir que le prince use de rigueur en matière de religion, parce que la religion doit être libre, sont dans une erreur impie.
Page 17 - Les deniers qui sont dans notre cassette, ceux qui demeurent entre les mains de nos trésoriers, et ceux que nous laissons dans le commerce de nos peuples, doivent être par nous également ménagés. Les rois sont seigneurs absolus et ont naturellement la disposition...
Page 193 - Ce qui fait la grandeur et la majesté des rois, n'est pas tant le sceptre qu'ils portent que la manière de le porter.
Page 233 - Il est arrivé souvent qu'on a dit aux rois que les peuples sont plaintifs naturellement, et qu'il n'est pas possible de les contenter, quoi qu'on fasse. Sans 'remonter bien loin dans l'histoire des siècles passés, le nôtre a vu Henri IV, votre aïeul, qui, par sa bonté ingénieuse et persévérante à chercher les remèdes des maux de l'Etat, avait trouvé le moyen de rendre les peuples heureux, et de leur faire sentir et avouer leur bonheur.