Critique philosophique, politique, scientific, littéraire, Volume 71885 |
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absolue actes affirmation appelle aurait avons bonheur c'est-à-dire caractère cause choses commencement commun conception condition connaissance conscience conséquent considérer contraire côté critique croire croyance d'autres d'être définir définition dernier détermination devoir Dieu différence dire direction divine doctrine doit donner doute effet elle-même enfin esprit fond force forme générale hommes humaine idées infini jugement juste justice Kant l'esprit l'existence l'expérience l'homme l'idée l'ordre l'un laisse liberté libre lieu logique lois lui-même manière matière ment méthode monde morale mort moyen nature naturelle nécessaire nécessité notion objets opposée parler particulier passé passions péché peine pensée penseur personne phénomènes philosophie place plaisir porte poser possible pratique premier présente progrès propre puisse pure qu'une question raison rapport réalité réel relations représentation reste rien s'est s'il savoir science seconde sens sentiment serait seulement simple sorte suite suivant sujet suppose système termes théorie thèses tion trouve universelle vérité vertu volonté vrai
Popular passages
Page 538 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 312 - Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
Page 261 - Je suis, j'existe, est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce ou que je la conçois en mon esprit.
Page 281 - Examinons donc ce point, et disons : « Dieu est, ou il n'est pas. » Mais de quel côté pencherons-nous? La raison n'y peut rien déterminer : il ya un chaos infini qui nous sépare. Il se joue un jeu, à l'extrémité de cette distance infinie, où il arrivera croix ou pile. Que gagerez-vous? Par raison, vous ne pouvez faire ni l'un ni l'autre; par raison, vous ne pouvez défendre nul des deux.
Page 241 - Et c'est sur ces connaissances du cœur et de l'instinct qu'il faut que la raison s'appuie, et qu'elle y fonde tout son discours.
Page 278 - Les principales forces des pyrrhoniens , je laisse les moindres, sont que nous n'avons aucune certitude de la vérité de ces principes, hors la foi et la révélation, sinon en ce que nous les sentons naturellement en nous. Or ce sentiment naturel n'est pas une preuve convaincante de leur vérité , puisque, n'y ayant point de certitude hors la foi si l'homme est créé par un Dieu bon , par un démon méchant, ou à l'aventure, il est en doute si ces principes nous sont donnés ou véritables,...
Page 4 - C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse, dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu, le Père
Page 277 - Montaigne est incomparable pour confondre l'orgueil de ceux qui, hors la foi, se piquent d'une véritable justice; pour désabuser ceux qui s'attachent à leurs opinions, et qui croient trouver dans les sciences des vérités inébranlables...
Page 281 - Non : mais je les blâmerai d'avoir fait, non ce choix, mais un choix ; car encore que celui qui prend croix et l'autre soient en pareille faute, ils sont tous deux en faute : le juste est de ne point parier. Oui, mais il faut' parier : cela n'est pas volontaire; vous êtes embarqué.
Page 281 - Oui, mais il faut parier : cela n'est p'as volontaire, vous êtes embarqué. Lequel prendrez-vous donc? Voyons. Puisqu'il faut choisir, voyons ce qui vous intéresse le moins. Vous avez deux choses à perdre, le vrai et le bien ; et deux choses à engager, votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude ; et votre nature a deux choses à fuir, l'erreur et la misère. Votre raison n'est pas plus blessée en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir.