La philosophie de saint BonaventureJ. Vrin, 1943 - 417 pages |
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11 Sent âme anges animaux Aristote aristotélicienne autem averroistes bonaventurienne Breviloquium capable cause Celano choses Concl confère connaissance conséquent considérer corporelle corps créature créé d'Aristote définir Deum Deus dicit distinction divine doctrine effet enim ergo essence éternelles etiam etsi forme franciscain habet habitus haec Hexaem Ibid ideo illa illud immédiatement infini innée intel intellect intellectus intelligible ipsa Itinerarium Jean de Parme l'acte l'âme humaine l'essence l'être l'existence de Dieu l'extase l'homme l'intellect agent l'ordre l'univers lumière matière ment métaphysique monde mystique nature naturelle nécessairement nihil nisi objet omnia pensée perfection philosophie possède potentia potest principe problème puissance quae quam quod raisons séminales ratione Robert Grosseteste saint Anselme saint Augustin saint Bona saint Bonaventure saint François saint Thomas d'Aquin science scientia secundum sens sensible serait Sermo seulement sicut Siger de Brabant spirituelle substance sunt suppose tamen texte théologie thomiste trouve vérité vero volonté
Popular passages
Page 255 - Sed divina substantia sine materia forma est, atque ideo unum est, et id quod est. Reliqua enim non sunt id quod sunt : unumquodque enim habet esse suum ex his ex quibus est, id est ex partibus suis...
Page 114 - ... comme celui de saint Thomas, aucune connaissance de Dieu ne puisse être implicite au premier sens de l'expression. Il est en effet impossible de supposer qu'une connaissance quelconque nous soit originairement donnée dans l'intellect lui-même. Puisque notre intellect est primitivement une table rase sur laquelle rien n'est encore écrit, l'idée de Dieu n'y est pas plus inscrite que les autres, et pas un seul texte thomiste ne nous autorise à supposer qu'elle y soit en aucune manière préformée....
Page 112 - Dieu sans nous contredire ; celte répugnance n'est que le signe d'une impossibilité métaphysique à laquelle nous nous heurtons. Si Dieu est présent en notre âme par la vérité que nous y découvrons, comment pourrions-nous le nier au nom de lui-même ? Puisque nous ne connaissons rien que par sa lumière comment pourrions-nous affirmer au nom de cette même lumière que la première lumière n'existe pas...
Page 5 - L'élargissement toujours plus vaste de notre curiosité historique en est sans doute l'une des principales causes ; mais il se pourrait aussi que notre époque éprouvât le besoin plus ou moins confus de se remettre à l'école d'un temps qui, sachant certainement beaucoup moins de choses que nous n'en savons, n'ignorait pas du moins l'unique nécessaire : la supériorité absolue du spirituel sur le temporel.
Page 112 - Ce n'est pas en vertu d'une analyse purement dialectique de concepts abstraits que nous pouvons inférer immédiatement l'existence de Dieu à partir d'un jugement quelconque; ce n'est pas une simple répugnance logique qui nous interdit de nier l'existence de Dieu sans nous contredire; cette répugnance n'est que le signe d'une impossibitité métaphysique à laquelle nous nous heurtons.
Page 110 - ... d'essence et d'existence qui fonde la nécessité de son être soit percevable dans l'identité du sujet et du prédicat qui fonde la nécessité de notre jugement. Or un tel transfert de nécessité n'est pas une pure hypothèse ; il s'effectue réellement chaque fois que nous pensons à l'Être, et c'est dans la relation métaphysique profonde, dans la parenté, pourrait-on dire, qui relie l'âme à Dieu, que nous devons chercher la justification dernière de l'argument de saint Anselme et...
Page 109 - Sic igitur, his praesuppositis, intellectus intelligit et dicit primum esse est, et nulli vere esse convenit nisi primo esse, et ab ipso omnia habent esse, quia nulli inest hoc praedicatum nisi primo esse. Similiter simplex esse est simpliciter perfectum esse: ergo est quo nihil intelligitur melius. Unde Deus non potest cogitari non esse, ut probat Anselmus...
Page 244 - Sicut autem in ipso grano invisibiliter erant omnia simul, quae per tempora in arborem surgerent; ita ipse mundus cogitandus est, cum Deus simul omnia creavit, habuisse simul omnia quae in illo et cum illo facta sunt...
Page 110 - ... vertu de ce qui lui reste d'intelligibilité, saisir l'identité de l'idée de son essence avec l'idée de son existence. Et s'il suffit que l'idée de Dieu soit en nous pour que nous puissions poser l'existence de son objet, c'est qu'il n'ya pas ici d'argument ontologique au sens où Kant l'entendait. Saint Bonaventure ne passe pas de l'idée à l'être ; l'idée n'est à ses yeux que le mode de présence de l'être dans sa pensée...
Page 95 - Et quoniam quaedam sunt opera moralia primaria, sicut credere; quaedam media, sicut intelligere credita; quaedam vero postrema, sicut videre intellecta; et in primis anima rectificatur, in secundis expeditur, in tertiis perficitur: ideo gratia gratum faciens ramificatur in habitus virtutum, quorum est animam rectifïcare; in habitus donorum, quorum est animam expedire; et in habitus beatitudinum, quorum est animam perficere.