Oeuvres complètes: Bélisaire. 7Verdière, 1819 - 544 pages |
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Adieu amis Antonins assez asyle aurait avez besoin bienfaisant bonheur bonté Bulgares censure cher ami cher confrère chose ciel cœur consolation crime croire croyez culte d'Alembert d'être déisme déja demande devoirs digne dire dit-il divine doit donner doute ennemis erreurs Eudoxe fanatisme Ferney fidèle force Fréron Gélimer gens gion gloire héros païens heureux Idem j'ai jamais Jésus-Christ jeune homme juge juste Justinien l'ame l'auteur l'empereur l'erreur l'État l'homme laisser Lettre à Marmontel lisaire livre loi naturelle lois lumière luxe m'en Madame Denis madame Geoffrin mademoiselle Clairon malheur Marc-Aurèle méchants ment mœurs monde monsieur morale mystères Narsès ouvrage par-tout pardonner parle penser père peuple philosophie plaisir Pologne prince proposition punir qu'un raison règne religion rendre reux révélation chrétienne rien s'il sage saint sais salut sens sentiment serait seul Sorbonne souverain Suède sujet sur-tout Thrace Tibère tion Trajan vérité vertu vertueux vieillard Voilà vrai zèle
Popular passages
Page 255 - ... 0 profondeur des trésors de la sagesse et de la science de Dieu! que ses jugements sont incompréhensibles , et que ses voies sont impénétrables ! Car qui a connu les desseins de Dieu , ou qui est entré dans ses conseils ? Qui lui a...
Page 458 - Vous devriez bien nous faire des contes philosophiques, où vous rendriez ridicules certains sots et certaines sottises, certaines méchancetés et certains méchants ; le tout avec discrétion , en prenant bien votre temps , et en rognant les ongles de la bête quand vous la trouverez un peu endormie.
Page 346 - La révélation n'est que le supplément de la conscience : c'est la même voix qui se fait entendre du haut du ciel et du fond de mon âme. Il n'est pas possible qu'elle se démente ; et si d'un côté je l'entends me dire que l'homme juste et bienfaisant est cher à la divinité, de l'autre elle ne me dit pas qu'il est l'objet de ses vengeances.
Page 441 - Vous en avez deux autres par-devers vous à l'académie. Je vous avertis que je quitte ma place, si je n'ai pas, à la première occasion, le bonheur de vous avoir pour confrère. Je suis arrivé à Paris trop tard pour être témoin de vos succès. La première chose que j'ai faite a été de m'en informer; et la seconde, de vous dire que j'y suis aussi sensible que vous-même. Quelle joie pour notre cher Vauvenargues , s'il vivait ! J'ai relu son livre à Versailles; c'était bien là le germe...
Page 469 - MM. les gentilshommes de la chambre se reprocheront - ils enfin le tort qu'ils ont fait au théâtre, et chercheront-ils à le réparer. Je ne connais pas tous les charmes de mademoiselle Dubois ; mais je doute qu'ils soient dignes du sacrifice qu'on leur a fait. Mademoiselle Duranci, qui a joué sur votre théâtre, débute dans ce moment. Elle joua hier le rôle d'Electre dans la tragédie d'Oreste; elle ne le joua pas comme mademoiselle Clairon ; mais, dans le pitoyable état où la scène française...
Page 352 - Or, en écrivant, il faut se dire que l'on écrit pour tous les temps, pour tous les lieux, pour tous les hommes, et qu'on travaille , autant qu'il est en soi , à établir dans les esprits une opinion, générale et constante.
Page 3 - Gélimer l'embrassait, l'arrosait de ses larmes, et ne pouvait se détacher de lui. Il fallut enfin le laisser partir ; et Gélimer le suivant des yeux : O prospérité ! disait-il, ô prospérité ! qui peut donc se fier à toi? Le héros , le juste, le sage Bélisaire!— Ah! c'est pour le coup qu'il faut se croire heureux en bêchant son jardin.
Page 155 - des états, reprit l'empereur, dépend de l'union des esprits. C'est une maxime équivoque, dit Bélisaire, et dont on abuse souvent. Les esprits ne sont jamais plus unis que lorsque chacun est libre de penser comme bon lui semble.
Page viii - II a tenu parole; il m'a offert des dignités ; mais je n'en ai pas voulu. Quand on a été roi, et qu'on cesse de l'être, il n'ya de dédommagement que le repos et l'obscurité.
Page 444 - Quand vous n'aurez rien de nouveau je pourrai vous fournir quelque sottise qui ne paraîtra pas sous mon nom et qui servira à remplir le volume. Je vous embrasse de tout mon cœur, et je me réjouis avec le public de ce qu'un ouvrage si longtemps décrié est...