Victor Hugo: A Memoir and a Study

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W. Blackwood & sons, 1885 - 394 pages
 

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Popular passages

Page 287 - Les femmes regardaient Booz plus qu'un jeune homme, Car le jeune homme est beau, mais le vieillard est grand. Le vieillard, qui revient vers la source première, Entre aux jours éternels et sort des jours changeants; Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens, Mais dans l'œil du vieillard on voit de la lumière.
Page 42 - The East bow'd low before the blast In patient, deep disdain; She let the legions thunder past, And 'plunged in thought again.
Page 302 - Fussiez-vous dieux, songez en voyant l'animal ! Car il n'est pas le jour, mais il n'est pas le mal. Toute la force obscure et vague de la terre Est dans la brute, larve auguste et solitaire ; La sibylle au front gris le sait, et les devins Le savent, ces rôdeurs des sauvages ravins ; Et c'est là ce qui fait que la thessalienne Prend des touffes de poil aux cuisses de l'hyène, Et qu'Orphée écoutait, hagard, presque jaloux, Le chant sombre qui sort du hurlement des loups.
Page 288 - Quand on est jeune, on a des matins triomphants, Le jour sort de la nuit comme d'une victoire; "Mais, vieux, on tremble ainsi qu'à l'hiver le bouleau.
Page 234 - Et nous écoutions les paroles sombres Que disait la mer. L'énorme océan, — car nous entendîmes Ses vagues chansons, — Disait : « Paraissez, vérités sublimes Et bleus horizons! « Le monde captif, sans lois et sans règles, Est aux oppresseurs; Volez dans les cieux, ailes des grands aigles, Esprits des penseurs! « Naissez, levez-vous sur les flots sonores, Sur les flots vermeils, Faites dans la nuit poindre vos aurores, Peuples et soleils! « Vous, — laissez passer la foudre et la brume,...
Page 82 - Ah! le peuple! — océan! — onde sans cesse émue, Où l'on ne jette rien sans que tout ne remue! Vague qui broie un trône et qui berce un tombeau! Miroir où rarement un roi se voit en beau!
Page 230 - Du soleil qui se lève à la nuit qui commence, ' Toujours l'isolement, l'abandon, la prison; Un soldat rouge au seuil, la mer à l'horizon. Des rochers nus, des bois affreux, l'ennui, l'espace, Des voiles s'enfuyant comme l'espoir qui passe, Toujours le bruit des flots, toujours le bruit des vents! Adieu, tente de pourpre aux panaches mouvants, Adieu, le cheval blanc que César éperonne! Plus de tambours battant aux champs, plus de couronne, Plus de rois prosternés dans l'ombre avec terreur, Plus...
Page 385 - In the twentieth century war will be dead, the scaffold will be dead, royalty will be dead, and dogmas will be dead; but man will live.
Page 263 - O Dieu ! vraiment as-tu pu croire Que je préférais, sous les cieux, L'effrayant rayon de ta gloire Aux douces lueurs de ses yeux? Si j'avais su tes lois moroses, Et qu'au...
Page 289 - Les astres émaillaient le ciel profond et sombre, Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre Brillait à l'Occident...

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