Précis d'Histoire romaine: depuis la fondation de Rome jusqu'à la chute de l'empire d'occident

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Firmin Didot Frères, 1842 - 611 pages
 

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Page 167 - D'un autre côté, le consul Térentius Vairon avait fui honteusement jusqu'à Venouse ; cet homme, de la plus basse naissance, n'avait été élevé au consulat que pour mortifier la noblesse. Mais le sénat ne voulut pas jouir de ce malheureux triomphe ; il vit combien il était nécessaire qu'il s'attirât dans cette occasion la confiance du peuple : il alla au-devant de Varron, et le remercia de ce qu'il n'avait pas désespéré de la république.
Page 48 - Et on doit remarquer que ce qui a le plus contribué à rendre les Romains les maîtres du monde, c'est qu'ayant combattu successivement contre tous les peuples, ils ont toujours renoncé à leurs usages sitôt qu'ils en ont trouvé de meilleurs.
Page 331 - Antoine vers la porte , et en lui parlant il le retint hors de la salle. Quand César entra, tous les sénateurs se levèrent pour lui faire honneur; et dès qu'il fut assis, les conjurés, se pressant autour de lui, firent avancer Tullius Cimber pour lui demander le rappel de son frère. Ils joignirent leurs prières aux siennes; et prenant les mains de César, ils lui baisaient la poitrine et la tète.
Page 151 - Carthage , qui faisait la guerre avec son opulence contre la pauvreté romaine , avait par cela même du désavantage : l'or et l'argent s'épuisent ; mais la vertu , la constance , la force et la pauvreté ne s'épuisent jamais. Les Romains étaient ambitieux par orgueil , et les Carthaginois par avarice : les uns voulaient commander , les autres voulaient acquérir ; et ces derniers, calculant sans cesse la recette et la dépense , firent toujours la guerre sans l'aimer.
Page 591 - Théodose , et d'ailleurs religieux, sage et grave, qui avait joui dans sa ville natale de la familiarité d'Ataulph. Il répétait souvent que le roi des Goths, homme de grand cœur et de grand esprit , avait coutume de dire que son ambition la plus ardente avait d'abord été d'anéantir le nom romain et de faire de toute l'étendue des terres romaines un nouvel empire appelé Gothique; de sorte...
Page 46 - ... celles de la Crimée, faites pour renfermer le butin, les bestiaux, et les fruits de la campagne. Les noms anciens des principaux lieux de Rome ont tous du rapport à cet usage. • La ville n'avait pas même de rues, si l'on n'appelle de ce nom la continuation des chemins qui y aboutissaient.
Page 562 - ... que la plupart des hommes croient inséparables de l'état où je suis. La philosophie m'a convaincu que l'âme n'est vraiment heureuse que lorsqu'elle est affranchie des liens du corps et qu'on doit plutôt se réjouir que s'affliger lorsque la plus noble partie de nous-mêmes se dégage de celle qui la dégrade et qui l'avilit.
Page 258 - Il donna les terres des citoyens aux soldats, et il les rendit avides pour jamais; car, dès ce moment, il n'y eut plus un homme de guerre qui n'attendit une occasion qui pût mettre les biens de ses concitoyens entre ses mains.
Page 294 - Tout ce qu'il y avait de gens raisonnables aurait regardé comme un grand bonheur que cet état si violent de démence et d'agitation n'amenât pas un plus grand mal que la monarchie. Plusieurs même osaient dire ouvertement que la puissance d'un seul était l'unique remède aux maux de la république, et que ce remède il fallait le recevoir du médecin le plus doux, ce qui désignait clairement Pompée.
Page 240 - Leurs cavaliers, au nombre de quinze mille, étaient magnifiquement parés; leurs casques se terminaient en gueules béantes et en mufles de bêtes sauvages , surmontés de hauts panaches semblables à des ailes, ce qui ajoutait encore à la hauteur de leur taille.

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