Annales de l'Académie de Mâcon

Front Cover
 

Contents

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 194 - C'est l'envoi, c'est la colère, c'est la fureur qui rendent les verges terribles et redoutables. Cette main invisible, ce bras qui ne paraît pas, donnent les coups que le monde sent. Il ya bien je ne sais quelle hardiesse qui menace de la part de l'homme, mais la force qui accable est toute de Dieu.
Page 188 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 194 - ... ou l'Agamemnon. Quand la Providence a quelque dessein, il ne lui importe guère de quels instruments et de quels moyens elle se serve. Entre ses mains, tout est foudre, tout est tempête, tout est déluge, tout est Alexandre, tout est César ; elle peut faire par un enfant, par un nain, par lim eunuque, ce qu'elle a fait par les géants et par les héros, par les hommes extraordinaires.
Page 276 - Que la feuille d'hiver au vent des nuits semée, Que du coteau natal l'argile encore aimée, Couvrent vite mon front moulé sous...
Page 183 - Tu grandis sans plaisir, tu tombas sans murmure. Rien d'humain ne battait sous ton épaisse armure : Sans haine et sans amour, tu vivais pour penser. Comme l'aigle régnant dans un ciel solitaire, Tu n'avais qu'un regard pour mesurer la terre, Et des serres pour l'embrasser.
Page 153 - ... croyaient avoir desséché pour toujours en nous ce qu'ils étaient parvenus en effet à flétrir et à tuer en eux, toute la partie morale, divine, mélodieuse, de la pensée humaine. Rien ne peut peindre, à ceux qui ne l'ont pas subie, l'orgueilleuse stérilité de cette époque.
Page 235 - Aléa jacta est / Que Dieu et le peuple prononcent. Il faut laisser quelque chose à la Providence; elle est la lumière de ceux qui, comme nous, ne peuvent pas lire dans les ténèbres de l'avenir.
Page 188 - De colline en colline en vain portant ma vue, Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant, Je parcours tous les points de l'immense étendue, Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend.
Page 189 - Je voudrais maintenant vider jusqu'à la lie Ce calice mêlé de nectar et de fiel : Au fond de cette coupe où je buvais la vie, Peut-être restait-il une goutte de miel!
Page x - Mémoires de la Société des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Seine-et-Oise.

Bibliographic information