Lénore et autres poésies allemandesJean-Nicolas Illouz, Dolf Oehler Gallimard, 2005 - 403 pages On sait aujourd'hui que la composition des premiers sonnets des Chimères suivit de près l'ensemble des versions de « poésies allemandes » que Nerval avait réalisées. Loin de constituer une occupation annexe ou d'être un simple exercice, « la traduction fut pour lui, selon Gérard Macé, une expression à mots couverts, qui lui a permis de donner libre cours à ses fantasmes et ses hantises, sans avoir à les déclarer en son nom propre... Grâce à Goethe, Schiller, Klopstock, Uhland, Bürger et Heine, Nerval a pu tourner le dos à la versification machinale et stérile à laquelle il s'adonna dans ses "vers de jeune homme", pour reconnaître ce qui au fond n'appartenait qu'à lui, puis nous donner des vers dont le charme est si troublant qu'il ne doit plus rien au métier. »Avec ce recueil publié après celui des Chimères, c'est tout un jeu de correspondances, pareil à un jeu de miroirs, qui se révèle; c'est aussi un fascinant processus de création qui vient au jour. |
Contents
Notice sur les poètes allemands | 49 |
Goethe | 65 |
Schiller | 91 |
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