Romancero de Champagne, chants religieux (populaires, légendaires et historiques) [ed. by L.H.P. Tarbé].

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Louise Hardouin Prosper Tarbé
1863
 

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Popular passages

Page 57 - Dans ce bocage, Entends les oiseaux jargonner De leur ramage. Mais écoute comme sur tous Le rossignol est le plus doux, Sans qu'il se lasse. Oublions tout deuil, tout ennui. Pour nous réjouir comme lui : Le temps se passe. Ce vieillard, contraire aux amants, Des ailes porte, Et, en fuyant, nos meilleurs ans Bien loin emporte.
Page 112 - Prendre un mari pour un' souris ! etc. Pour me consoler, je me dis : Mon Dieu ! quel homme ! Quel petit homme! Pour me consoler, je me dis : Mon Dieu ! quel homme ! Qu'il était...
Page xxxiii - D'ici voyez ce beau domaine. Dont les créneaux touchent le ciel ; Une invisible châtelaine Veille en tout temps sur ce castel. Chevalier félon et méchant, Qui tramez complot malfaisant, Prenez garde ! La dame blanche vous regarde, La dame blanche vous entend...
Page vi - S'en allait disant aux fillettes : Dansez mes enfants, Tandis que vous êtes jeunettes ; La fleur de gaité Ne croit point l'été ; Née au printemps comme la rose, Cueillez-la dès qu'elle est éclose, Dansez à quinze ans, Plus tard il n'est plus temps. A vingt ans, mon cœur Crut l'amour un Dieu plein de charmes ; Ce petit trompeur M'a fait répandre bien des larmes...
Page 125 - Ah! dites, ma mère, ma mie, — Ce que j'entends chanter ici ? — Ma fille, c'est la procession — Qui fait le tour de la maison ! » « Mais dites, ma mère, ma mie, — Pourquoi donc pleurez-vous ainsi?
Page 20 - Si me fait mal de toy la départie ; Et n'aray bien jusques à mon retour. Devers saint Lié me suis mis en destour, Et tant com j'ay peu voir tes clochiers, T'ay regardé ; et par agenoulliers, Piteusement fu de dire contrains : Adieu te dy, noble cité de Rains.
Page 57 - Or' que le ciel est le plus gai, En ce gracieux mois de Mai, Aimons, Mignonne, Contentons notre ardent désir : En ce monde n'a du plaisir Qui ne s'en donne. Viens, Belle, viens te pourmener Dans ce bocage ; Entends les oiseaux jargonner De leur ramage.
Page xxvi - Sautez, dansez, gentils enfants ! on ne vous dira pas toujours: — Embrassez qui vous voudrez. La grammaire aux règles rudimentaires et les rondes aux propos engageants ne vous suffiront plus bientôt. Bientôt, la jeune fille sourira le soir en chantant : A la fleur du bel âge, Georgette, chaque jour, ' Disait dans le village : . • ' .' ' — Jamais n'aurai d'amour (\ ) . Un soir du mois de Mai, sa jeuneamie...
Page 188 - Dondaine, oh ! oh ! oh ! avec mes sabots. Je ne suis pas si vilaine Avec mes sabots, Puisque le fils du Roi m'aime Avec mes sabots, Dondaine, oh ! oh ! oh ! avec mes sabots.
Page 77 - Qu'il aille périr ou se noyer. Dans quelques communes des Ardennes on croit aussi au pouvoir de la dent de herse brisée de même par hasard. Il faut, entre onze heures et minuit, en frapper des coups rapide sur une pelle, en faisant trois fois le tour du bâtiment ravagé par les rats . La formule suivante est de rigueur. « Rats et rates, je vous conjure de la part du grand Dieu vivant de sortir de cette demeure et d'aller prendre résidence à...

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