La libertéGuillaumin & Cie., 1860 - 211 pages |
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Page xiv
... doctrine , qui ne laisse pas toutefois que de suffire aux fins pra- tiques de la chose , et d'adapter assez bien chaque peine à chaque méfait . M. Mill , qui est philosophe , procède autrement ; il a estimé convenable de tenter ici une ...
... doctrine , qui ne laisse pas toutefois que de suffire aux fins pra- tiques de la chose , et d'adapter assez bien chaque peine à chaque méfait . M. Mill , qui est philosophe , procède autrement ; il a estimé convenable de tenter ici une ...
Page xvi
... doctrine , l'extension que prend tout à coup le droit social je ne vois plus trop ce qui pourrait y échapper dans la destinée d'un être es- sentiellement sociable , qui vit d'un contact quoti- dien avec des êtres de même nature . « Le ...
... doctrine , l'extension que prend tout à coup le droit social je ne vois plus trop ce qui pourrait y échapper dans la destinée d'un être es- sentiellement sociable , qui vit d'un contact quoti- dien avec des êtres de même nature . « Le ...
Page xxiii
... doctrine générale de M. Mill , quels qu'en soient les considérants , trop compréhensifs , trop absolus çà et là , de quelque façon plus ou moins méthodique qu'il l'obtienne , de quelque nom plus -- - -- ou moins justifié qu'il la ...
... doctrine générale de M. Mill , quels qu'en soient les considérants , trop compréhensifs , trop absolus çà et là , de quelque façon plus ou moins méthodique qu'il l'obtienne , de quelque nom plus -- - -- ou moins justifié qu'il la ...
Page xxxii
... doctrine des anabaptistes . Je ne veux pas répéter ici le dire de Luther condamnant , flétrissant tout ce qui le dépassait parmi ses disci- ples . Cette colère m'est suspecte : mais les anabap- tistes avaient un Credo peu édifiant , et ...
... doctrine des anabaptistes . Je ne veux pas répéter ici le dire de Luther condamnant , flétrissant tout ce qui le dépassait parmi ses disci- ples . Cette colère m'est suspecte : mais les anabap- tistes avaient un Credo peu édifiant , et ...
Page 17
... corps et sur son esprit , l'individu est souverain . Il est peut - être à peine nécessaire de le dire , cette doctrine n'entend s'appliquer qu'aux êtres humains dans la maturité de leurs facultés . Nous ne parlons CHAPITRE Ier . 17.
... corps et sur son esprit , l'individu est souverain . Il est peut - être à peine nécessaire de le dire , cette doctrine n'entend s'appliquer qu'aux êtres humains dans la maturité de leurs facultés . Nous ne parlons CHAPITRE Ier . 17.
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 73 - Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des deux. Je vous le dis encore il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.
Page xxxvii - Quelques aumônes que l'on fait à un homme nu dans les rues ne remplissent point l'obligation dé l'État, qui doit à tous les citoyens une subsistance assurée, la nourriture, un vêtement convenable, et un genre de vie qui ne soit pas contraire à la santé...
Page 173 - ... employés sont de ceux que l'intérêt général ne peut permettre, savoir : la fraude ou l'escroquerie, et la violence. Encore une fois commercer est un acte social. Quiconque entreprend de vendre une marchandise quelconque, fait là une chose qui touche les intérêts d'autrui et de la société en général; donc, en principe, sa conduite encourt la juridiction de la société : en conséquence, on regardait autrefois comme du devoir des gouvernements , dans tous les cas de quelque importance,...
Page 211 - État qui préfère à l'expansion et à l'élévation intellectuelle des individus un semblant d'habileté administrative dans le détail des affaires; un État qui rapetisse les hommes, afin qu'ils puissent être entre ses mains les instruments dociles de ses projets (même bienfaisants), s'apercevra qu'on ne peut faire de grandes choses avec de petits hommes, et que la perfection de mécanisme à laquelle il a tout sacrifié finira par ne lui servir de rien, faute du pouvoir vital qu'il lui a...
Page 128 - ... de liberté, car il peut vouloir imposer le progrès à des gens qui ne s'en soucient pas; et l'esprit de liberté, quand il résiste à de semblables efforts , peut s'allier localement et temporairement avec les adversaires du progrès : mais l'unique source infaillible et permanente du progrès est la liberté, puisque grâce à elle il peut y avoir autant de centres indépendants de progrès qu'il ya d'individus. Cependant le principe progressif, soit sous la forme de l'amour de la liberté,...
Page 116 - S'il n'y avait rien de nouveau à faire, est-ce que l'intelligence humaine cesserait d'être nécessaire? Serait-ce une raison pour que ceux qui font des choses d'ancienne date, oublient pourquoi ils les font, les accomplissant comme des brutes et non comme des êtres humains? Les meilleures croyances et les meilleures pratiques n'ont qu'une trop grande tendance à dégénérer en quelque chose de mécanique; et à moins qu'il n'y ait une suite de personnes dont l'originalité toujours infatigable...
Page 120 - L'initiation à toutes les choses sages et nobles vient et doit venir des individus, et tout d'abord généralement de quelque individu isolé. L'honneur et la gloire de la moyenne des hommes est de pouvoir suivre cette initiative, d'avoir le sens de ce qui est sage et noble, et d'y être conduit les yeux ouverts. Je...
Page 119 - ... ni de quelque chef ostensible, ni d'aucun livre. « Son opinion est faite par des hommes à peu près à sa hauteur, qui, au moyen des journaux, s'adressent à elle ou parlent en son nom sur la question du moment.
Page 107 - ... un péril et un piège d'avoir de fortes impulsions. Cependant les désirs et les impulsions font tout autant partie d'un être humain dans sa perfection que les croyances et les abstentions. De fortes impulsions ne sont dangereuses que lorsqu'elles ne sont pas équilibrées, un ensemble de vues et d'inclinations s'étant développé fortement, tandis que d'autres vues et d'autres inclinations qui devraient exister à côté, restent faibles et inactives. Ce n'est pas parce que les désirs des...
Page 192 - N'est-il pas prcsqu'évident que l'État devrait exiger de tous les citoyens, et même leur imposer, une certaine éducation? Néanmoins chacun craint de reconnaître et de proclamer cette vérité. A vrai dire, personne ne le nie ; c'est un des devoirs les plus sacrés des parents (ou, selon la loi et l'usage actuel, du père) après avoir donné naissance à un être humain, d'élever cet être de façon à ce qu'il soit capable de remplir toutes ses obligations envers les autres et envers luimême....