Cours de liturgie romaine, ou, Explication historique, littérale et mystique des cérémonies de l'église: a l'usage du clergé (prolégomènes-messe-bréviaire-rituel)

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Berche et Tralin, 1887
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 382 - J'ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant : Au midi de mes années Je touchais à mon couchant. La mort, déployant ses ailes, Couvrait d'ombres éternelles La clarté dont je jouis ; Et, dans cette nuit funeste, Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu ! votre main réclame I f ' Les dons que j'en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus.
Page 15 - O vous, noirs ennemis qui vous glissez dans l'ombre, Disparaissez à l'approche du jour. Nous t'implorons, Seigneur ; tes bontés sont nos armes : De tout péché rends-nous purs à tes yeux ; Fais que t'ayant chanté dans ce séjour de larmes, Nous te chantions dans le repos des cieux. Exauce, Père saint, notre ardente prière, Verbe, son fils, Esprit, leur nœud divin, Dieu qui, tout éclatant de ta propre lumière, Règnes au ciel sans principe et sans fin. A LAUDES Source ineffable de lumière,...
Page 188 - ... sage ; il dit ridiculement des choses vraies et follement des choses sensées et raisonnables ; on est surpris de voir naître et éclore le bon sens du sein de la bouffonnerie, parmi les grimaces et les contorsions. Qu'ajouterai-je davantage ? il dit et il fait mieux qu'il ne sait ; ce sont en lui comme deux âmes qui ne se connaissent point, qui ne dépendent point l'une de l'autre, qui ont chacune leur ton et leurs fonctions toutes séparées.
Page 382 - Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu, votre main réclame Les dons que j'en ai reçus , Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus. Mon dernier soleil se lève ; Et votre souffle m'enlève De la terre des vivants. Comme la feuille séchée Qui. de sa tige arrachée, Devient le jouet des vents.
Page 198 - Mala nostra pelle, Bona cuncta posce. Monstra te esse matrem, Sumat per te preces, Qui pro nobis natus, Tulit esse tuus.
Page 382 - Qui s'entr'ouvrait sous mes pas : Son secours me fortifie, Et me fait trouver la vie Dans les horreurs du trépas.
Page 188 - Concevez un homme facile, doux, complaisant, traitable, et tout d'un coup violent, colère, fougueux, capricieux. Imaginez-vous un homme simple, ingénu, crédule, badin, volage, un enfant en cheveux gris; mais permettez-lui de se recueillir, ou plutôt de se livrer à un génie qui agit en lui, j'ose dire, sans qu'il y prenne part et comme à son insu: quelle verve!
Page 26 - Ouvrons donc l'œil à sa lumière, Levons vers ce Sauveur et nos mains et nos yeux, Pleurons et gémissons : une ardente prière Écarte le sommeil, et pénètre les cieux. O Christ, ô soleil de justice, De nos cœurs endurcis romps l'assoupissement ; Dissipe l'ombre épaisse où les plonge le vice, Et que ton divin jour y brille à tout moment. Gloire à toi, Trinité profonde, Père, Fils...
Page 117 - Quoniam Angelis suis mandavit de te ; * ut custodiant te in omnibus viis tuis. In manibus portabunt te : * ne forte offendas ad lapidem pedem tuum.
Page 377 - Hôtes vagues des airs, qui découpez leur vide, Exaltez sa grandeur. Animaux, que son ordre a mis sous notre empire, Bénissez le Seigneur ; Hommes., qu'il a faits rois de tout ce qui respire, Exaltez sa grandeur. Israël, qu'il choisit pour unique héritage, Bénissez le Seigneur ; Et, d'un climat à l'autre, ainsi que d'âge en âge, Exaltez sa grandeur. Prêtres, de ses secrets sacrés dépositaires, Bénissez le Seigneur ; Du monarque éternel, serviteurs exemplaires.

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