La philosophie de Platon: Esthetioue, morale et religion platoniciennes. 2. éd., rev. et augm. 1888Hachette et cie, 1888 |
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Common terms and phrases
absolue abstrait âme Anaxagore Arist Aristote beau beauté Boeckh cause finale choses connaissance conséquent contraire corps d'après détermination dialectique dialogue Dieu dieux dire divine doctrine Éléates éléments elle-même essence éternelle Euclide existe forme génération Gorgias Héraclite Hippias identique intelli intelligible l'âme l'amour l'autre l'essence l'être l'harmonie l'homme l'Idée l'infini l'intelli l'intelligence l'opinion l'un l'unité Lois matière Mégariques mélange ment métaphysique meut monde sensible morale mouvement multiple nature négation nombre mathématique non-être Parménide pensée perfection Phédon Phil Philèbe philosophie Phys plaisir Platon Platon lui-même platonicienne pluralité possible principe Protagoras puissance pure Pythagore Pythagoriciens raison rapport réalité réelle réfute relatif sagesse science semblable semble serait seulement Socrate Sophiste Speusippe Stob suprême Théétète théorie des Idées thèse Timée tion unité universelle vérité vertu vrai Xénocrate Xénophane Zénon Zénon d'Élée γὰρ δὲ εἶναι ἓν ἐξ μὲν Οἱ οὐ πάντα τὰ τε καὶ τὴν τὸ τὸν τοῦ τῶν
Popular passages
Page 116 - Aux dernières limites du monde intellectuel est l'idée du bien, qu'on aperçoit avec peine, mais qu'on ne peut apercevoir sans conclure qu'elle est la cause de tout ce qu'il ya de beau et de bon; que, dans le monde visible, elle produit la lumière et l'astre de qui elle vient directement; que, dans le monde invisible, c'est elle qui produit directement la vérité et l'intelligence...
Page 261 - que ce que tu appelles couleur blanche n'est point • quelque chose qui existe hors de tes yeux ni dans tes yeux; ne « lui assigne même aucun lieu déterminé, parce qu'ainsi elle • aurait un rang marqué, une existence fixe et ne serait plus en • voie de génération... Il faut se former la même idée de toutes
Page 108 - Ce ne sont là que des parties du temps; le passé, le futur en sont des formes passagères que, dans notre ignorance, nous transportons mal à propos à la substance éternelle; car nous avons l'habitude de dire : elle fut, elle est et sera; elle est, voilà ce qu'il faut dire en vérité. Le passé et le futur ne conviennent qu'à la génération qui se succède dans le temps, car ce sont là des mouvements.
Page 253 - ... répondez pour moi que je ne serai pas plutôt mort que je m'en irai , afin que le pauvre Criton prenne les choses plus doucement, et qu'en voyant brûler mon corps, ou le mettre en terre , il ne s'afflige pas sur moi , comme si je souffrais de grands maux , et qu'il ne dise pas à mes funérailles qu'il expose Socrate , qu'il...
Page 23 - ... c'est à cause de l'harmonie que l'ouïe a reçu la faculté de saisir les sons musicaux. Quand on cultive avec intelligence le commerce des Muses, l'harmonie, dont les mouvements sont semblables à ceux de notre âme, ne...
Page 136 - D'où l'aurait-il prise, mon cher Protarque, > si le corps de l'univers n'est pas lui-même animé et s'il n'a pas les > mêmes choses que le nôtre et de plus belles encore?
Page 226 - Toi-même, chétif mortel, tout petit que tu es, tu entres pour quelque chose dans l'ordre général, et tu t'y rapportes sans cesse. Mais tu ne...
Page 226 - ... ne doivent néanmoins jamais périr ; car si le corps ou l'âme venait à périr , toute génération d'êtres animés cesserait ; et qu'il est dans la nature du bien , en tant qu'il vient de l'âme, d'être...
Page 22 - Je dis qu'il n'est presque aucun animal qui, lorsqu'il est jeune, puisse tenir son corps ou sa langue dans un état tranquille, et ne fasse sans cesse des efforts pour se mouvoir et pour crier. Aussi voit-on les uns sauter et bondir, comme si je ne sais quelle impression de plaisir les portait à danser et à folâtrer, tandis que les autres font retentir l'Sir de mille cris différents.
Page 306 - Or, l'être possède la perfection suprême, étant semblable à une sphère entièrement ronde, qui du centre à la circonférence serait partout égale et pareille ; car il ne peut y avoir dans l'être une partie plus forte, ni une partie plus faible que l'autre.