Petits traits de haute extravagance chez d'illustres écrivains au XIXe siècle1864 - 112 pages |
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15 octobre absurde affirmer Alexandre Dumas animaux Aristote assez athées athéisme avez axiomes Balzac Bélial bon sens Bossuet cerveau chose Christ conscience contradictoire crime croyez culte d'Hégel Dieu-Tout différence dire divin doctrine dogme ÉCRIVAINS AU XIXE esprits êtes Etudes d'hist Évangiles EXTRAVAGANCE CHEZ D'ILLUSTRES faux sont identiques genre humain germe Gratry HAUTE EXTRAVAGANCE Havet Hégel idéal idée Idem imaginaire instincts Jésus Jésus-Christ l'absurde l'esprit l'être L'Étudiant l'Évangile l'homme l'humanité l'identité des contraires l'identité universelle lecteur Lélia Liberté de penser Littré logique ment Messieurs Métaph Métaphysique miracles monde monothéisme Monsieur Renan morale n'existe néant non-identique panthéistes PETITS TRAITS philosophie principe pure Qu'en pensez-vous raison relig religion résurrection Revue des Deux-Mondes rien romanciers RUE DE RENNES saint saint Matthieu Sand Sauveur Schérer science sens commun sera seul socialisme sophiste surnaturel système système solaire Taine théisme THÉODICÉE théologie tion trine Vacherot vérité ni erreur verselle vertu vice vrai
Popular passages
Page 65 - L'athée , fourbe, ingrat, calomniateur, brigand , sanguinaire , raisonne et agit conséquemment, s'il est sûr de l'impunité de la part des hommes ; car s'il n'ya pas de. Dieu, ce monstre est son Dieu à lui-même...
Page 40 - Le thaumaturge et le prophète mourront, l'homme et le sage resteront, ou plutôt l'éternelle beauté vivra à jamais dans ce nom sublime, comme dans tous ceux que l'humanité a choisis...
Page 77 - On leur tendra les bras de la haute demeure, Et Jésus, se penchant sur Bélial qui pleure, Lui dira : C'est donc toi ! Et vers Dieu par la main il conduira ce frère; Et, quand ils seront près des degrés de lumière Par nous seuls aperçus, Tous deux seront si beaux, que Dieu dont l'œil flamboie Ne pourra distinguer, père ébloui de joie, Bélial de Jésus ! Tout sera dit.
Page 80 - ... regarde-nous bien tous les deux : un jeune homme riche et beau qui paie l'amour d'une femme , et une femme perdue qui méprise cet homme et son argent! Voilà les êtres que tu sers, que tu crains, que tu respectes... Ramasse donc les outils de ton travail , ces boulets de ton bagne éternel , et frappe ! écrase ces êtres parasites qui mangent ton pain et te volent jusqu'à ta place au soleil ! Tue cet homme qui dort bercé par l'égoïsme, tue aussi cette femme qui pleure, impuissante à sortir...
Page 38 - Viens, Satan, viens, le calomnié des prêtres et des rois, que je t'embrasse, que je te serre sur ma poitrine! Il ya longtemps que je te connais, et tu me connais aussi. Tes œuvres, ô le béni...
Page 39 - Le Christ, dit-il, n'est pas un individu, mais une idée, ou plutôt un genre, à savoir, l'humanité. Le genre humain, voilà le Dieu fait homme ; voilà l'enfant de la vierge visible et du père invisible, c'est-à-dire de la matière et de l'esprit ; voilà le sauveur, le rédempteur, l'impeccable ; voilà celui qui meurt, qui ressuscite, qui monte au ciel. En croyant à ce Christ, à sa mort, à sa résurrection, l'homme se justifie devant Dieu.
Page 43 - Dans un tel effort pour faire revivre les hautes âmes du passé, une part de divination et de conjecture doit être permise. Une grande vie est un tout organique qui ne peut se rendre par la simple agglomération de petits faits. Il faut qu'un sentiment profond embrasse l'ensemble et en fasse l'unité. La raison d'art en pareil sujet est un bon guide; le tact exquis d'un Gœthe trouverait à s'y appliquer.
Page 31 - ... qu'il n'ya pas d'être libre supérieur à l'homme auquel on puisse attribuer une part appréciable dans la conduite morale, non plus que dans la conduite matérielle de l'univers.
Page 49 - Un culte pur, une religion sans prêtres et sans pratiques extérieures, reposant toute sur les sentiments du cœur, sur l'imitation de Dieu, sur le rapport immédiat de la conscience avec le Père céleste, étaient la suite de ces principes.
Page 46 - Toutes les grandes choses se font par le peuple; or on ne conduit le peuple qu'en se prêtant à ses idées. Le philosophe qui, sachant cela, s'isole et se retranche dans sa noblesse, est hautement louable. Mais celui qui prend l'humanité avec ses illusions et cherche à agir sur elle et avec elle, ne saurait être blâmé. César savait fort bien qu'il n'était pas fils de Vénus...