Mémoires du marquis de Boissy, 1798-1866, Volume 1E. Dentu, 1870 - 690 pages |
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1er mars affaires étrangères anglais appeler aujourd'hui blâme budget cabinet Chambre des députés Chambre des pairs Charles X Chateaubriand chef chose comte de Boissy comte Molé Congrès de Vérone conseil couronne crois delenda Carthago demande devant devoir dévouement diplomatique dire discours donner duc de Bordeaux dynastie électorale esprit événements finances fonds secrets force fût garde nationale gouvernement griefs guerre Guizot homme intérêts j'ai jamais jour juillet l'adresse l'Angleterre l'opposition l'orateur laisser légitimité lettres liberté loi relatif Louis XVIII lutte marine marquis de Boissy marquis du Coudray Mémoires Mémoires d'Outre-Tombe ment Messieurs ministre des affaires Monsieur murmures n'avait noble parlementaire parler paroles passé patriotisme pays pensée peuple politique pouvait pouvoir président presse prince projet de loi question raison réforme regrette reproche reste révolution révolution de juillet rien Rome s'il séance sentiments sera session seul sincère surtout tion tribune triomphe trouve vérité Vérone veux Villèle vote voulait voyage
Popular passages
Page 153 - Ma guerre d'Espagne, le grand événement politique de ma vie, était une gigantesque entreprise. La légitimité allait pour la première fois brûler de la poudre sous le drapeau blanc, tirer son premier coup de canon après ces coups de canon de l'Empire qu'entendra la dernière postérité.
Page 188 - M. de Polignac me jurait qu'il aimait la Charte autant que moi ; mais il l'aimait à sa manière, il l'aimait de trop près. Malheureusement la tendresse que l'on montre à une fille que l'on a déshonorée lui sert peu.
Page 156 - Nous refusâmes d'abord une invitation de l'archiduchesse de Parme; elle insista, et nous y allâmes. Nous la trouvâmes fort gaie : l'univers s'étant chargé de se souvenir de Napoléon, elle n'avait plus la peine d'y songer. Nous lui dîmes que nous avions rencontré ses soldats à Plaisance, et qu'elle en avait autrefois davantage ; elle répondit : o Je ne songe plus à cela.
Page 164 - Toutes les disgrâces ne sont pas des malheurs; l'opinion publique, juge suprême, nous apprendra dans quelle classe il faut placer celle de M. de Chateaubriand; elle nous apprendra aussi à qui l'ordonnance de ce jour aura été le plus fatale, ou du vainqueur ou du vaincu.
Page 153 - Bonaparte avait échoué, triompher sur ce même sol où les armées de l'homme fastique * avaient eu des revers, faire en six mois ce qu'il n'avait pu faire en sept ans, qui aurait pu prétendre à ce prodige? C'est pourtant ce que j'ai fait.
Page 154 - ... Vienne, à Ferrare ou à Vérone : les affaires d'Espagne offraient l'occasion d'en hâter le moment. Chaque cour avait déjà désigné son ambassadeur. Je voyais à Londres tout le monde se préparer à partir pour Vérone : comme ma tête était remplie des affaires d'Espagne, et comme je rêvais un plan pour l'honneur de la France, je croyais pouvoir être de quelque utilité au nouveau Congrès en me faisant connaître sous un rapport auquel on ne songeait pas. J'avais écrit dès le 24...
Page 161 - J'obéis aux ordres du Roi en transmettant de suite > à Votre Excellence une ordonnance que Sa Majesté > vient de rendre. « Le sieur comte de Villèle président de notre conseil » des ministres, est chargé par intérim du portefeuille » des affaires étrangères, en remplacement du sieur
Page 173 - Je me sentis saisi du désir de fixer mes jours, de l'envie de disparaître (même par calcul de renommée) dans la ville des funérailles, au moment de mon triomphe politique.
Page 156 - Nous la trouvâmes fort gaie ; l'univers s'étant chargé de se souvenir de Napoléon, elle n'avait plus la peine d'y songer. Nous lui dîmes que nous avions rencontré ses soldats à Plaisance et qu'elle en avait autrefois davantage ; elle répondit : « Je ne songe plus à cela. » Elle prononça quelques mots légers et comme en passant sur le roi de Rome ; elle était grosse. Sa Cour avait un certain air délabré et vieilli, excepté M.
Page 306 - Cessez, dit-il, de parler des ambitions personnelles qui vous attaquent, et dont vous ne pouvez prendre ici l'idée que dans vos propres souvenirs. « Si vous pouviez juger du fond des cœurs autrement que par le vôtre, vous sauriez mieux les intentions qui m'animent et les motifs qui m'ont décidé à signaler au pays les embarras que vous lui avez donnés. Vous m'avez jeté une sorte de...