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PREFACE.

THIS little work is on the same plan as the "German Echo," and in the main a reprint of the "Écho de Paris," so well and favorably known in England and Germany. Indeed, in both countries the success of the book, in its original form, has been very great. In England, thirty-four editions have already been sold; and in Germany the work is circulated nearly as extensively.

The "Echo" is designed to supply the student with an extensive vocabulary of words and expressions in common use among the French people and to aid him in obtaining command of the idioms of the language; in short, to furnish the material for intelligent, correct, and varied expression in the language as spoken by natives of France. No Grammar, not even the so-called "Conversation Grammars," will enable the learner to master the French heard in business, on travel, at a hotel, in the chitchat of society, or in the common conversation of every-day life.

The method followed in the "Echo" is also unlike that generally developed in Conversational books. It teaches the learner, not to translate his thoughts, but to think in the language which he is to speak. He is carried, as it were, into the very midst of the scenes of actual life, and is taught

to sustain his share in the interchange of social talk. At the same time, he learns much of the manners and customs of the country whose language he is seeking to master, and is thus not only enlarging his familiarity with the language, but also with the people themselves. As to the most advantageous use of the book, we can do no better than give the motto which Prendergast has adopted for his "Mastery” series: "Gutta cavat lapidem non vi sed sæpe cadendo (The drop hollows the stone, not by force, but by the frequency of its fall)."

The dictionary at the end, carefully prepared for this edition, contains not only the words, but also the idiomatical phrases used in the book, and will, we hope, be found a valuable help to the learner.

We desire to express our indebtedness to the "Écho Français," by Fr. de la Fruston, from which book a few selections have been made. It is also proper to state here that for the accuracy of our work in its present revised edition we are largely indebted to the many instructors who have given this book their enthusiastic support and have from time to time favored us with their suggestions and corrections.

BROOKLYN, February, 1881.

JAMES H. WORMAN.

ÉCHO DE PARIS.

B

I.

ONJOUR, Monsieur. Bonjour, Mademoiselle. Comment vous portez-vous ce matin? Merci, Mr., je me porte bien. Où est donc votre sœur? Elle est en bas. Allez l'appeler! Elise! M. Jourdain vous demande. D'où venez-vous donc, mon cher ami? Mademoiselle, j'étais allé voir le jardin des Tuileries. J'ai bien soif; voulez-vous, s'il vous plaît, me donner à boire! I n'y a plus de vin dans la bouteille; il faut que j'aille à la cave. Ce n'est pas la peine; donnez-moi de l'eau Celle de la carafe n'est pas fraîche; je vais

seulement.

en aller chercher d'autre. Je ne trouve pas votre verre. Il n'est pas dans le buffet? Ah! le voici derrière une pile d'assiettes. J'ai chaud; je suis las. Asseyez-vous done; reposez-vous un peu. Je n'en peux plus; je suis fatigué; j'ai mal à la tête. Avez-vous déjeûné? J'ai pris une tasse de lait chaud, avec une rôtie, ce matin avant de sortir. Ce n'est pas assez; il faut manger quelque chose en attendant le dîner. Quelle heure est-il done? Il n'est que midi. En ce cas-là, je vais manger un petit morceau de pain. Voulez-vous du fromage ou des confitures avec votre pain? J'aimerais mieux du fruit, si vous en aviez. Voici des pommes, des poires, des pêches et des abricots; je puis encore vous offrir des prunes, avec des cerises et des groseilles. Oh! si vous aviez une grappe de raisin!-Il y a quelqu'un dans le salon.---Madame, le dîner est prêt. Il faut mettre un couvert de plus. Je vous avais dit de prendre du pain rassis. Le boulanger n'en

avait pas dans sa hotte. Je crois entendre le petit crier; Agathe, allez donc voir; vous le bercerez un peu pour l'endormir. Je voudrais bien le voir. Oh, le bel enfant! quel âge a-t-il? Il n'a que dix mois. Comme il est fort pour son âge!

II.

SSEYEZ-VOUS donc: voilà une chaise. Je ne suis pas las, merci. Vous paraissez malade. J'ai mal aux dents. Est-ce que vous en avez de gâtées? J'en ai une. Vous devriez la faire arracher. Je vous croyais avec votre précepteur. Comme vous avez froid aux mains! Est-ce que vous avez des engelures? vos doigts paraissent enflés.-Ne touchez pas à ça; vous vous ferez du mal. Voulez-vous me donner la pelote qui est sur la cheminée? Il n'y a pas une seule épingle. Julie est-elle revenue du marché? Je ne sais pas; mais la femme de chambre est en haut, si vous avez besoin de quelqu'un. C'est pour avoir un peu d'eau chaude.-Ah! voilà Annette, elle vous servira. Attends, que je passe.-Soufflez donc le feu, Annette; j'ai bien froid. Il faudrait un peu de bois menu pour le faire prendre. Je vais en aller chercher. Je suis enrhumée. Voulez-vous qu'on vous fasse de la tisane? Ho! non, merci; je ne veux pas me dorloter comme ça. Lucine, il faut venir travailler, mais où est votre boîte à ouvrage? Je n'ai plus d'aiguilles dans mon étui. En voici une. Avez-vous du fil? Je ne trouve pas mon dé. J'ai égaré mon parapluie; voulez-vous me prêter le vôtre? Est-ce qu'il pleut? Non, mais il ne va pas tarder, je crois. Il faisait si beau temps ce matin !-Pourriez-vous me coudre ça? Je n'ai pas de fil rouge. Celui-ci sera bon. Que cherchez-vous? Mes ciseaux.-Vous ne faites que bâiller; est-ce que vous avez envie de dormir? Oui, je voudrais bien aller au lit. Il n'est pourtant pas tard; il n'est pas encore neuf heures. Je suis mal à mon aise ce soir; je tremble.

Est-ce que vous avez la fièvre? donnez-moi votre bras, que je voie. Votre pouls est un peu vif, mais il est régulier. Voyons votre langue. Allongez-la donc davantage. Elle est un peu blanche; vous auriez besoin d'une médecine.-Que voulez-vous pour votre souper? Je ne mangerai rien, merci ; je n'ai pas faim du tout. Un œuf à la coque ne vous ferait pas de mal.—Madame, il n'y a bientôt plus de bois. Il faut dire ça à Monsieur ; c'est lui que ça regarde. J'ai aussi besoin p de charbon. Mais, ma chère, comme vous en consommez! il n'y a pas un mois qu'on vous en a acheté.-Voulez-vous me donner le briquet? Il n'y a pas d'allumettes. En voici une sur la cheminée. Elle ne veut pas prendre.-Sophie, vous ne m'avez pas donné de coquetier.-On ne voit pas clair; voulezvous me passer les mouchettes? Vous avez fait tomber de la mouchure de chandelle sur la table.

III.

3N a sonné, Pauline; allez donc ouvrir la porte. Monsieur Frédéric, Madame. Madame, j'ai l'honneur de vous saluer; comment vous portez-vous ? Très-bien, monsieur, je vous remercie; et vousmême ? Ça va assez bien, je vous suis obligé. Donnez-vous donc la peine de vous asseoir; et chez vous, Monsieur, comment se porte-t-on ? Tout le monde est en bonne santé, excepté ma sœur, qui est un peu indisposée depuis dimanche. Qu'a-t-elle donc ? Elle a eu froid en revenant de la ville; c'est ce qui l'a fatiguée. Y a-t-il longtemps que vous n'avez reçu des nouvelles de monsieur votre frère? Oui, il y a un peu de temps qu'il ne nous a écrit. Joseph, voulez-vous aller dire à Alphonse que Monsieur l'attend? Monsieur Alphonse va venir tout à l'heure, Madame. Où est-il donc ? Il est dans sa chambre. A-t-il fait sa toilette? Monsieur, il se fait la barbe. En ce cas-là, il ne sera pas prêt à midi; vous lui direz qu'il me retrouvera à la Sor

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