Les pensées de J.J. Rousseau, citoyen de Genève |
What people are saying - Write a review
We haven't found any reviews in the usual places.
Contents
1 | |
67 | |
80 | |
88 | |
95 | |
103 | |
109 | |
116 | |
189 | |
199 | |
214 | |
221 | |
228 | |
234 | |
250 | |
258 | |
122 | |
130 | |
136 | |
153 | |
161 | |
170 | |
180 | |
264 | |
271 | |
277 | |
294 | |
302 | |
316 | |
323 | |
Other editions - View all
Common terms and phrases
actions âge aime ainſi ames apprendre auſſi avant beau beſoin bonheur c'eſt cæur caractere change chercher choſes commun corps cours d'être déſirs devoirs dire doit donne doux effet élevé enfans eſt état étoit fans femme fera foible fond font force forme forte général gens goût gouvernement heureux hommes humain idées jeune jouit jour juger l'ame l'amour l'autre l'eſprit l'homme l'un langue lieu livres loin lui-même main maître malheureux mari maux ment meurs mieux monde montre morale mort n'en n'eſt n'ont nature naturel objet parle paſſions pays peine pere perſonne peuples place plaiſir porte premier premiere propre qu'à qu'un raiſon rapports rend rendre reſte riches rien s'en s'il ſans ſçait ſçavoir ſens ſent ſentiment ſentir ſera ſeroit ſes ſeul ſeule ſoit ſon ſont ſur tems terre tient tion traits trouve véritable vertu veut vices vient Voilà voit vrai yeux
Popular passages
Page 139 - Malheureux ! trouve-moi ce juste qui se vante d'avoir assez vécu : que j'apprenne de lui comment il faut avoir porté la vie pour être en droit de la quitter. Tu comptes les maux de l'humanité, et tu dis : La vie est un mal.
Page 3 - Quand Platon peint son juste imaginaire couvert de tout l'opprobre du crime, et digne de tous les prix de la vertu, il peint trait pour trait JésusChrist : la ressemblance est si frappante, que tous les Pères l'ont sentie, et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.
Page 13 - Ne trouvant donc rien ici-bas qui lui suffise, mon âme avide cherche ailleurs de quoi la remplir : en s'élevant à la source du sentiment et de l'être, elle y perd sa sécheresse et sa langueur; elle y renaît, elle s'y ranime, elle y trouve un nouveau ressort, elle y puise une nouvelle vie; elle y prend une autre existence qui ne tient point aux passions du corps; ou plutôt elle n'est plus en moimême, elle est toute dans l'être immense...
Page 145 - ... devoirs. Si les peuples les plus éclairés, les plus braves, les plus vertueux de la terre n'ont point connu le duel...
Page 344 - Comme tout ce qui entre dans l'entendement humain y vient par les sens, la première raison de l'homme est une raison sensitive ; c'est elle qui sert de base à la raison intellectuelle : nos premiers maîtres de philosophie sont nos pieds, nos mains, nos yeux.
Page 130 - Il faut des jus dans notre cuisine, voilà pourquoi tant de malades manquent de bouillon. Il faut des liqueurs sur nos tables, voilà pourquoi le paysan ne boit que de l'eau. Il faut de la poudre à nos perruques , voilà pourquoi tant de pauvres n'ont point de pain.
Page 259 - Qu'on me montre un autre animal sur la terre qui sache faire usage du feu, et qui sache admirer le soleil. Quoi! je puis observer, connaître les êtres et leurs rapports; je puis sentir ce que c'est qu'ordre, beauté, vertu; je puis contempler l'univers, m'élever à la main qui le gouverne; je puis aimer le bien, le faire; et je me comparerais aux bêtes!
Page 322 - Celui qui ne peut remplir les devoirs de père n'a point le droit de le devenir. Il n'ya ni pauvreté, ni travaux, ni respect humain, qui le dispensent de nourrir ses enfants et de les élever lui-même. Lecteurs, vous pouvez m'en croire. Je prédis à quiconque a des entrailles et néglige de si saints devoirs, qu'il versera longtemps sur sa faute des larmes amères, et n'en sera jamais consolé 18.
Page 142 - S'il te reste au fond du cœur le moindre sentiment de vertu, viens, que je t'apprenne à aimer la vie. Chaque fois que tu seras tenté d'en sortir, dis en toi-même : Que je fasse encore une bonne action avant que de mourir.
Page 121 - ... parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être; d'altérer la constitution de l'homme pour la renforcer ; de substituer une existence partielle et morale à l'existence physique et indépendante que nous avons tous reçue de la nature. Il faut , en un mot, qu'il ôte à l'homme ses forces propres pour lui en donner qui lui soient étrangères, et dont il ne puisse faire usage sans le secours d'autrui.