Ménandre: étude historique et littéraire sur la comédie et la société grecquesDidier, 1866 - 457 pages |
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admirable Alciphron amant amis amour Antiphane Aristophane Aristote Athènes Athéniens atticisme attique Aulu-Gelle avaient avons bonheur c'était Cæcilius caractères charme choses cœur colère comédie ancienne comédie moyenne comédie nouvelle conseils courtisanes Cratinus Crobyla d'Alciphron d'Athènes Démétrius Démosthène Dieu dieux Diogène Laërce Diopithe dire Égypte Épicure Epist esclave Eurip Euripide femme fille fils fortune fragments de Ménandre gaîté génie gloire Glycère Grèce grecque homme humaine jamais jeune jour Jupiter l'amour l'art dramatique l'atticisme l'homme laisser langage lettres lui-même maître malheurs méchant Meineke Ménandre Ménédème ment mœurs Molière nandre parasite parle Parménon paroles passions pauvre pensées père personnages peuple Philémon philosophie pièces Plaute Plutarque poëte poëte comique poétique premier prologue propre qu'un quæ Quintilien reproche reste richesses rien sage sagesse satire savant scène sect semble sentiments serait seul siècle style Suidas tantôt Térence théâtre Thucydide toi-même tragédie vertueux vieillard vivre voilà καὶ
Popular passages
Page 93 - Muse! que m'importe ou la mort ou la vie? J'aime, et je veux pâlir; j'aime, et je veux souffrir; J'aime, et pour un baiser je donne mon génie; J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie Ruisseler une source impossible à tarir...
Page 25 - Le théâtre perdit son antique fureur : La Comédie apprit à rire sans aigreur, Sans fiel et sans venin sut instruire et reprendre , Et plut innocemment dans les vers de Ménandre. Chacun, peint avec art dans ce nouveau miroir, S'y vit avec plaisir, ou crut ne s'y point voir : 1 Les Nuées, comédie d'Aristophane.
Page 335 - Je crains Dieu, dites-vous, sa vérité me touche ! Voici comme ce Dieu vous répond par ma bouche : « Du zèle de ma loi que sert de vous parer ? « Par de stériles vœux pensez-vous m'honorer ? «Quel fruit me revient-il de tous vos sacrifices? « Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses ? « Le sang de vos rois crie, et n'est point écouté. « Rompez, rompez tout pacte avec l'impiété ; « Du milieu de mon peuple exterminez les crimes : « Et vous viendrez alors m'immoler vos victimes.
Page 336 - Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; * tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain.
Page 21 - Jodelle le premier , d'une plainte hardie, Françoisement chanta la grecque tragédie , Puis, en changeant de ton, chanta devant nos rois La jeune comédie en langage françois , Et si bien les sonna que Sophocle et Ménandre , Tant fussent-ils savans , y eussent pu apprendre.
Page 244 - Rien de plus aimable que le ventre. Le ventre, c'est ton père ; le ventre, c'est ta mère. Vertus, ambassades , commandements , vaine gloire et vain bruit du pays des songes! La mort te glacera au jour marqué par les dieux, et que te restera-t-il? ce que tu auras bu et mangé, rien de plus. Le reste est poussière, poussière de Périclès, de Codrus ou de Cimon!
Page 305 - ... comme nos ancêtres et les Romains, qui les méprisèrent, en les privant de toutes sortes d'honneurs , et les séparant même du rang des tribus, comme on peut remarquer par un passage du livre de la République de Cicéron, que saint Augustin a cité dans son deuxième livre de la Cité de Dieu*. Je leur pardonne même de n'être pas trop bons acteurs , pourvu qu'ils ne jouent pas indifféremment tout ce qui leur tombe entre les mains , et qu'ils n'offensent ni l'honnêteté ni l'ordre de la...
Page 97 - A. Qu'est-ce qui est et n'est pas en même temps? P. Le néant. A. Comment peut-il être et ne pas être? P. Il est de nom , et n'est pas de fait. A. Qu'est-ce qu'un messager muet? P. Celui que je tiens à la main. A. Que tiens-tu à la main? P. Ma lettre. A. Lis donc heureusement, mon fils...
Page 335 - C'est pourquoi, lorsque vous étendrez vos mains, je cacherai mes yeux de vous; même, lorsque vous multiplierez vos requêtes , je ne les exaucerai point; vos mains sont pleines de sang. Lavezvous, nettoyez-vous, ôtez de devant mes yeux la malice de vos actions ; cessez de mal faire ; apprenez à bien faire ; recherchez la droiture ; protégez celui qui est opprimé; faites droit à l'orphelin; défendez la cause de la veuve1.
Page 244 - Et le Lycée et l'Académie et l'Odéon, niaiseries de sophistes, où je ne vois rien qui vaille. Buvons, mon cher Sicon, buvons à outrance, et faisons joyeuse vie, tant qu'il ya moyen d'y fournir. Vive le tapage, Mânes!