Dictionnaire françois de la langue oratoire et poétique: suivi d'un vocabulaire de tous les mots qui appartiennent au langage vulgaire, Volume 3

Front Cover
Gide fils, 1822
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 2024 - Ah ! si quelques générations, que dis-je? si quelques années après votre mort, vous reveniez, hommes oubliés, au milieu du monde, vous vous hâteriez de rentrer dans vos tombeaux, pour ne...
Page 1736 - Encore une fois tout est vain en l'homme si nous regardons le cours de sa vie mortelle ; mais tout est précieux, tout est important, si nous contemplons le terme où elle aboutit, et le compte qu'il en faut rendre.
Page 1677 - ... de là sur les objets les plus indifférents : mais si vous ne portez pas au dedans la source de la joie véritable, c'est-à-dire la paix de la conscience et l'innocence du cœur, en vain vous la cherchez au dehors.
Page 1656 - Ne sont-ils pas, comme vous, l'ouvrage de ses mains et rachetés du même prix ? n'êtesvous pas sortis de la même boue? n'êtes-vous pas peut-être chargés de plus de crimes ? le sang dont vous êtes issus, quoique plus illustre aux yeux des hommes, ne coule-t-il pas de la même source empoisonnée qui a infecté tout le genre humain...
Page 1765 - qui l'honorait de sa bienveillance, les mécontentements qu'il avait reçus du ministre '» ne purent jamais le toucher. Il surmonta ces deux tentations délicates, et lui seul peut-être a la gloire d'avoir résisté tout d'un coup, pour le service de son maître, à la force de l'amitié et au plaisir de la vengeance; il gagna la noblesse déjà presque...
Page 1678 - Villes que nos ennemis s'étaient déjà partagées, vous êtes encore dans l'enceinte de notre empire. Provinces qu'ils avaient déjà ravagées dans le désir et dans la pensée ' , vous avez encore recueilli vos moissons. Vous durez encore , places que l'art et la nature ont fortifiées, et qu'ils avaient dessein de démolir; et vous n'avez tremblé que sous des projets frivoles d'un vainqueur en idée, qui comptait le nombre de nos soldats, et qui ne songeait pas à la sagesse de leur capitaine.
Page 2008 - II n'est plus permis de se servir de température pour temperament, ny d'imiter en cela M. de Malherbe, qui a pu estre trompé, ainsi qu'Amiot, par le rapport que ces deux mots ont ensemble dans les premieres syllabes.
Page 1997 - ... livre de vie ! Que les rois de la terre vous honorent; il vous importe seulement que Dieu vous reçoive dans ses tabernacles éternels. Que toutes les langues des hommes vous louent: malheur à vous , si vous ne louez Dieu dans le ciel avec ses anges ! Ne perdez pas ces moments de vie, qui peuvent vous valoir une éternité bienheureuse.
Page 1909 - ... il ya aussi un chemin étroit qui resserre l'esprit dans la créance de l'Église ; et qu'enfin Dieu ne demande pas aux personnes de son sexe une sublime raison , ni une science fastueuse ; mais une dévotion tendre et une foi simple , accompagnée d'un humble silence. N'est-ce pas cette foi qui la conduisit et la régla -\ dans tous les offices de la vie chrétienne ? Quel ordre et quelle attention dans ses prières ! Elle s'y prépare par le recueillement, s'y soutient par la ferveur, s'y perfectionne...
Page 1904 - Seigneur, disait-elle , ce que vous avez dit dans « votre Évangile, qu'après avoir travaillé selon nos forces, « nous sommes encore des serviteurs inutiles. Vous savez « mieux que nous en quoi consiste votre gloire : toute la nô« tre est d'être soumis à vos volontés.

Bibliographic information