Histoire de l'Europe et particulièrement de la France de 1270 à 1610 ...

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E. Vitte, 1898 - 446 pages
 

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Popular passages

Page 417 - Je ne vous ai point appelés, comme faisaient mes prédécesseurs, pour vous faire approuver leurs volontés. Je vous ai assemblés pour recevoir vos conseils, pour les croire, pour les suivre, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains, envie qui ne prend guère aux rois, aux barbes grises et aux victorieux.
Page 108 - Dix mille hommes pleuraient.... Quelques Anglais seuls riaient ou tâchaient de rire. Un d'eux , des plus furieux , avait juré de mettre un fagot au bûcher ; elle expirait au moment où il le mit, il se trouva mal ; ses camarades le menèrent à une taverne pour le faire boire et reprendre ses esprits ; mais il ne pouvait se remettre : « J'ai vu, disait-il hors de lui-même, j'ai « vu de sa bouche , avec le dernier soupir , s'envoler une coK lombe.
Page 404 - Mes compagnons , Dieu est pour « nous; voici ses ennemis et les nôtres, voici « votre roi, donnons à eux. Si vos cornettes « vous manquent , ralliez-vous à mon panache « blanc ; vous le trouverez au chemin de la « victoire et de l'honneur
Page 394 - Église catholique ; de conserver le roi Henri troisième en l'état, splendeur, autorité et puissance qui lui sont dus par ses sujets; de remettre les provinces aux mêmes droits, franchises et libertés qu'elles avaient au temps de Clovis; de procéder contre ceux qui persécuteraient l'union sans acception de personnes ; enfin de rendre prompte obéissance et fidèle service, jusqu'à la mort, au chef qui serait nommé.
Page 397 - C'est grand'pitié quand le valet chasse le maître. Au reste, mon âme est à Dieu, mon cœur est à mon roi, et mon corps est entre les mains des méchants : qu'on en fasse ce qu'on voudra.
Page 141 - La royauté est un office, non un héritage. « — C'est le peuple souverain qui , dans l'origine, créa les rois. — L'état « est la chose du peuple; la souveraineté n'appartient pas aux princes, « qui n'existent que par le peuple. — Ceux qui...
Page 102 - Gentil dauphin, pourquoi ne me croyez-vous? Je vous dis que Dieu a pitié de vous, de votre royaume et de votre peuple ; car saint Louis et saint Charlemagne sont à genoux devant lui en faisant prière pour vous.
Page vii - Paris au xive siècle. Charles VI et la maison de Bourgogne. Charles VII. Jeanne d'Arc. Expulsion des Anglais. France et Angleterre à la fin de la guerre de Cent ans. — Institutions de Charles VII : armée permanente; pragmatique de Bourges. Féodalité : Bretagne et Bourgogne. Troubles en Angleterre : Henri VI.
Page 100 - Dieu, en disant en son gascon, les mains jointes : — « Dieu , je te prie que tu fasses aujourd'hui pour La Hire autant « que tu voudrois que La Hire fît pour toi , s'il étoit Dieu et que tu « fusses La Hire ! — Et il cuidoit très-bien prier et dire.
Page 394 - Condé, et, réunissant autour de lui tout ce que la province comptait de fervents catholiques, il leur fit signer une déclaration par laquelle nobles et bourgeois s'engageaient à verser la dernière goutte de leur sang pour la conservation « de la ville de Péronne et de toute la province en l'obéissance du roi et en l'observance de l'Église catholique.

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