Œuvres complètes de Montesquieu: De l'esprit des lois, livres XXII-XXXGarnier frères, 1877 |
Contents
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Common terms and phrases
appelé appeloit auroit avoient Baluze Beaum Beaumanoir Bourguignons c'est-à-dire capitulaire cens change Charlemagne Charles le Chauve choses Cicéron citoyens combat judiciaire comte coutumes crime d'Ulpien Défontaines Denys d'Halicarnasse devoit Dion donner Douze Tables ecclésiastiques enfants Établissements État étoient étoit faisoit falloit femme fiefs firent Fragm françoise Gaules gens Germains Gondebaud Goths gouvernement Grégoire de Tours guerre hommes libres Ibid jugement jurisprudence justice Justinien l'abbé Dubos l'an l'argent l'Esprit des lois l'État législateur loi des Douze loi des Lombards loi politique loi romaine loi salique loi Voconienne lois civiles lois des barbares Louis le Débonnaire marchandises mariage monarchie monnoie Montesquieu n'avoient n'avoit n'étoient n'étoit n'y avoit nation nombre paroît particuliers pays peuples barbares pouvoient pouvoit prince qu'un raison règle religion république Ripuaires rois Rome saint Louis seigneur serfs seroient seroit temps-là terres Tite-Live tribunaux usage vassaux Verrès vouloit Voyez la loi Wisigoths
Popular passages
Page 118 - Un prince qui aime la religion et qui la craint est un lion qui cède à la main qui le flatte ou à la voix qui l'apaise : celui qui craint la religion et qui la hait est comme les bêtes sauvages qui mordent la chaîne qui les empêche de se jeter sur ceux qui passent ; celui qui n'a point du tout de religion est cet animal terrible qui ne sent sa liberté que lorsqu'il déchire et qu'il dévore.
Page 412 - ... dans l'état, la même religion dans toutes ses parties. Mais cela est-il toujours à propos sans exception ? le mal de changer est-il toujours moins grand que le mal de souffrir? Et la grandeur du génie ne consisteroit-elle pas mieux à savoir dans quel cas il faut l'uniformité, et dans quel cas il faut des différences?
Page 229 - Qu'il ne faut pas décider par les principes des lois civiles les choses qui appartiennent au droit des gens. LA liberté consiste principalement à ne pouvoir être forcé à faire une chose que la loi n'ordonne pas ; et on n'est dans cet état que parce qu'on est gouverné par des lois civiles : nous sommes donc libres , parce que nous vivons sous des lois civiles.
Page 162 - Presque tous les peuples policés habitent dans des maisons. De là est venue naturellement l'idée de bâtir à Dieu une maison où ils puissent l'adorer, et l'aller chercher dans leurs craintes ou leurs espérances. En effet , rien n'est plus consolant pour les hommes qu'un lieu où ils trouvent la Divinité plus présente , et où tous ensemble ils font parler leur foiblesse et leur misère.
Page 146 - Presque par tout le monde , et dans tous les temps , l'opinion de l'immortalité de l'âme, mal prise, a engagé les femmes, les esclaves, les sujets, les amis, à se tuer, pour aller servir dans l'autre monde l'objet de leur respect ou de leur amour. Cela étoit ainsi dans les Indes...
Page 116 - Je n'examinerai donc les diverses religions du monde que par rapport au bien que l'on en tire dans l'état civil, soit que je parle de celle qui a sa racine dans le ciel, ou bien de celles qui ont la leur sur la terre.
Page 276 - Les lois saliques, bourguignonnes et wisigothes furent donc extrêmement négligées à la fin de la seconde race; et, au commencement de la troisième, on n'en entendit presque plus parler. Sous les deux premières races on assembla souvent la nation, c'est-à-dire les seigneurs et les évêques : il n'étoit point encore question des communes.
Page 135 - ... sans cesse la miséricorde par de nouveaux crimes et de nouvelles expiations ; qu'inquiets sur les anciennes dettes, jamais quittes envers le seigneur, nous devons craindre d'en contracter de nouvelles , de combler la mesure , et d'aller jusqu'au terme où la bonté paternelle finit.
Page 112 - Quelques aumônes que l'on fait à un homme nu dans les rues ne remplissent point les obligations de l'état , qui doit à tous les citoyens une subsistance assurée, la nourriture, un vêtement convenable , et un genre de vie qui ne soit point contraire à la santé.
Page 122 - SUR le caractère de la religion chrétienne et celui de la mahométane, on doit, sans autre examen, embrasser l'une et rejeter l'autre...