Moīse et les géologues modernes, ou, Le récit de la Genèse: comparé aux théories nouvelles des savants, sur l'origine de l'univers, la formation de la terre, ses révolutions, l'état primitif des etres divers qui l'habitent, etcLa société nationale, 1837 - 330 pages |
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Popular passages
Page 146 - Cependant, il ne règne que par droit de conquête; il jouit plutôt qu'il ne possède; il ne conserve que par des soins toujours renouvelés; s'ils cessent, tout languit, tout s'altère, tout change, tout rentre sous la main de la Nature; elle reprend ses droits, efface...
Page 255 - Dolomieu, que s'il ya quelque chose de constaté en géologie , c'est que la surface de notre globe a été victime d'une grande et subite révolution , dont la date ne peut remonter beaucoup au delà de cinq ou six mille ans...
Page 153 - Elle était impropre à la respiration des animaux, mais très favorable à la végétation. Aussi la terre se couvrit-elle de plantes, qui trouvaient dans l'air , bien plus riche en carbone , une nourriture plus abondante que de nos jours : d'où résultait un développement beaucoup plus considérable, que favorisait en outre un plus haut degré de température.
Page 149 - Le grain dont l'homme fait son pain n'est point un don de la nature, mais le grand, l'utile fruit de ses recherches et de son intelligence dans le premier des arts; nulle part sur la terre on n'a trouvé...
Page 322 - Il n'ya donc point de faits humains qui ne soient incertains, s'il n'ya rien sur quoi la foi puisse être appuyée. Or, que peut tenir pour certain et pour évident celui qui soutient que cette proposition, je pense, donc je suis, n'est pas évidente, et qui préfère les sceptiques à M.
Page 329 - Du reste, cultivez avec ardeur les sciences abstraites et les sciences naturelles, décomposez la matière, dévoilez à nos regards surpris les merveilles de la nature, explorez, s'il se peut, toutes les parties de cet univers ; fouillez ensuite les annales...
Page 150 - ... plantes annuelles, à périr après avoir donné sa graine; et la qualité merveilleuse de cette graine qui convient à tous les hommes, à tous les animaux, à presque tous les climats, qui d'ailleurs se conserve longtemps sans altération, sans perdre la puissance de se reproduire; tout nous démontre que c'est la plus heureuse découverte que l'homme ait jamais faite, et que, quelque ancienne qu'on veuille la supposer, elle a néanmoins été précédée de l'art de l'agriculture, fondé sur...
Page 37 - ... enveloppe, par la certitude où l'on est qu'ils ont dû vivre à la surface avant d'être ainsi ensevelis dans la profondeur. Ce n'est que par analogie que l'on a étendu aux terrains primitifs la conclusion que les fossiles fournissent directement pour les terrains secondaires; et, s'il n'y avait que des terrains sans fossiles, personne ne pourrait soutenir que ces terrains- n'ont pas été formés tous ensemble.
Page 230 - Tant que la terre durera, la semence et la moisson, le « froid et le chaud, l'été et l'hiver , la nuit et le jour, ne
Page 150 - ... et choisir entre mille et mille autres cette herbe précieuse ; il a fallu la semer, la recueillir nombre de fois pour s'apercevoir de sa multiplication, toujours proportionnée à la culture et à l'engrais des terres.