Essai sur l'éloquence de la chaire: panégy-riques, éloges et discours, par le cardinal Jean Sifrein Maury, Volume 1

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Belin-Mandar et Devaux, 1827
 

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Popular passages

Page 27 - Je veux dans un seul malheur déplorer toutes les calamités du genre humain, et dans une seule mort faire voir la mort et le néant de toutes les grandeurs humaines.
Page 267 - Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Page 273 - Le style ne peut donc ni s'enlever, ni se transporter, ni s'altérer : s'il est élevé, noble, sublime, l'auteur sera également admiré dans tous les temps; car il n'ya que la vérité qui soit durable, et même éternelle.
Page 276 - ... il fléchit sous la main de celui qui le guide, mais il semble consulter ses désirs, et obéissant toujours aux impressions qu'il en reçoit...
Page 276 - ... c'est une créature qui renonce à son être pour n'exister que par la volonté d'un autre, qui sait même la prévenir; qui, par la promptitude et la précision de ses mouvements, l'exprime et l'exécute; qui sent autant qu'on le désire, et ne rend qu'autant qu'on veut; qui...
Page 41 - J'ai connu Bourdaloue ; et dès mes jeunes ans Je fis de ses sermons mes plus chères délices. Mais lui, de son côté lisant mes vains caprices, Des censeurs de Trévoux n'eut point pour moi les yeux.
Page 214 - Un homme s'est rencontré d'une profondeur d'esprit incroyable , hypocrite raffiné autant qu'habile politique , capable de tout entreprendre et de tout cacher , également actif et infatigable dans la paix et dans la guerre, qui ne laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui...
Page 256 - Jetez les yeux de toutes parts; voilà tout ce qu'a pu faire la magnificence et la piété pour honorer un héros ; des titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n'est plus; des figures qui semblent pleurer autour d'un tombeau, et de fragiles images d'une douleur que le temps emporte avec tout le reste...
Page 62 - Un poids invincible, une force invincible nous entraîne ; il faut sans cesse avancer vers le précipice. Mille traverses, mille peines nous fatiguent et nous inquiètent dans la route ; encore si je pouvais éviter ce précipice affreux. Non, non , il faut marcher , il faut courir ; telle est la rapidité des années. On se console pourtant, parce que de temps en temps on rencontre des objets qui nous divertissent, des eaux courantes, des fleurs qui passent. On voudrait arrêter ; marche , marche.
Page 179 - Or sus, Mesdames, la compassion et la charité vous ont fait adopter ces petites créatures pour vos enfants; vous avez été leurs mères selon la grâce depuis que leurs mères selon la nature les ont abandonnés ; voyez maintenant si vous voulez aussi les abandonner. Cessez d'être leurs mères pour devenir à présent leurs juges; leur vie et...

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