Histoire de la poésie française à l'époque impériale: ou, Exposé par ordre de genres de ce que les poètes français ont produit de plus remarquable depuis la fin du XVIIIe siècle jusqu'aux premières années de la restauration, Volume 2Paulin, 1844 |
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Acanthologie Agamemnon Almanach des Muses amour Andrieux assez auteur Baour-Lormian Beaunoir BLINVAL Boileau Bouilly Cadet Roussel caractère CÉPHISE Cézanne chants Charles charme Chénier chose Cinq actes cité CLODORIC Clotilde cœur comédie comique composer Conaxa critique Dæmone Dalainville DATHOL Delille dialogue Dieu dire discours donne Dorvigny dramatique drame Ducis Dufrénoy DUHAUTCOURS Duval épigramme fables femme Fontaine frère genre gens goût heureux homme imitation j'ai jamais jeune jour Jouy jugement l'art l'auteur l'époque impériale l'Institut Laharpe laisse LECTURE Legouvé Lemercier Louis IX madame Mahomet malheureux Meinau mème ment Mercier mérite mieux Millevoie Molière mort Néron ouvrages parle passions pensée père personnages peut-être pièce Pinto plaisir Plaute poème didactique poésie poète poétique premier presque prose qu'un raison Raynouard représentation reste rien s'est satire scène sentiments serait seul sort souvent style succès sujet surtout Sylla talent théâtre Tibère tion traduction tragédie tragédie lyrique trouve VASCONCELLOS vérité veut Virgile Voltaire vrai
Popular passages
Page 40 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 189 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien. De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon. Je vais où le vent me mène, Sans me plaindre ou m'effrayer; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rosé Et la feuille de laurier.
Page 122 - Ces reptiles hideux, sifflant dans la poussière , En vain sèment le trouble entre son ombre et moi : Scélérats, contre vous elle invoque la loi. Hélas ! pour arracher la victime aux supplices, De mes pleurs chaque jour fatiguant vos complices, J'ai courbé devant eux mon front humilié : Mais ils vous ressemblaient, ils étaient sans pitié.
Page 357 - Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles, dont vous embarrassez les ignorants et nous étourdissez tous les jours. Il semble, à vous ouïr parler, que ces règles de l'art soient les plus grands mystères du monde ; et cependant ce ne sont que quelques...
Page 342 - II lit au front de ceux qu'un vain luxe environne Que la Fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne. Approche-t-il du but? quitte-t-il ce séjour ? Rien ne trouble sa fin : c'est le soir d'un beau jour.
Page 103 - De la dépouille de nos bois, L'automne avait jonché la terre : Le bocage était sans mystère, Le rossignol était sans voix. Triste et mourant, à son aurore Un jeune malade, à pas lents, Parcourait une fois encore Le bois cher à ses premiers ans. " Bois, que j'aime ! adieu ... je succombe; Votre deuil me prédit mon sort; Et dans chaque feuille qui tombe Je vois un présage de mort.
Page 88 - Il raconte à l'ombre adorée Les longs tourments qu'il a soufferts. Il veut fuir l'ingrate Ausonie, Des talents il maudit le don, Quand touché des pleurs du génie, Devant le chantre d'Herminie Paraît le chantre de Didon. " Eh quoi ! dit-il, tu fis Armide, Et tu peux accuser ton sort ! Souviens-toi que le Méonide, Notre modèle et notre guide, Ne devint grand qu'après sa mort. " L'infortune en sa coupe amère L'abreuva d'affronts et de pleurs, Et quelque jour un autre Homère Doit au fond d'une...
Page 357 - Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n'est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n'a pas suivi un bon chemin.
Page 357 - ... ne sont que quelques observations aisées, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l'on prend à ces sortes de poèmes ; et le même bon sens qui a fait autrefois ces observations les fait aisément tous les jours sans le secours d'Horace et d'Aristote.
Page 104 - Il dit, s'éloigne, et sans retour. La dernière feuille qui tombe A signalé son dernier jour. Sous le chêne on creusa sa tombe. Mais son amante ne vint pas Visiter la pierre isolée...