Oeuvres de Montesquieu, Volume 2Chez Jean-François Bastien, 1788 |
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affaires anciens appellé aujourd'hui auroit avoient avoit barbares besoin c'est-à-dire cause change CHAP CHAPITRE choses citoyens civiles climat code combat commerce Continuation côté cour coutumes demande différence dire doit donner effet enfans établi état étoient étoit eût faisoit falloit famille femmes filles firent fonds font force forme fût général gens gouvernement Grecs guerre hommes Ibid Indes j'ai jours jugement l'an l'argent l'autre l'esprit l'état l'usage laisse liberté lieu livres loi salique loix loix civiles Louis mains manières marchandises mari mariage mère mieux mille mœurs monde monnoie n'en n'étoit n'ont nation nature naturelle nombre nord nouvelle parle particuliers pays peine père personne peuples peuvent porter pouvoit premiers presque preuve prince puissance qu'à qu'un raison rapport régler religion richesses rien rois Romains Rome s'il seigneur sentir seroit servi seul sortes succession suit sujet terre trouve usage voit voyages Voyez XXII
Popular passages
Page 331 - ... celui qui craint la religion et qui la hait est comme les bêtes sauvages qui mordent la chaîne qui les empêche de se jeter sur ceux qui passent; celui qui n'a point du tout de religion est cet animal terrible qui ne sent sa liberté que lorsqu'il déchire et qu'il dévore.
Page 339 - Dans un pays où l'on a le malheur d'avoir une religion que Dieu n'a pas donnée, il est toujours nécessaire qu'elle s'accorde avec la morale , parce que la religion , même fausse , est le meilleur garant que les hommes puissent avoir de la probité des hommes.
Page 381 - Vous nous faites mourir, nous qui ne croyons que ce que vous croyez, parce que nous ne croyons pas tout ce que vous croyez. Nous suivons une religion que vous savez vous-mêmes avoir été autrefois chérie de Dieu : nous pensons que Dieu l'aime encore, et vous pensez qu'il ne l'aime plus; et parce que vous jugez ainsi, vous faites passer par le fer et par le feu ceux qui sont dans cette erreur si pardonnable, de croire que Dieu* aime encore ce qu'il a aimé.
Page 40 - LES pays ne sont pas cultivés en raison de leur fertilité , mais en raison de leur liberté; et si l'on divise la terre par la pensée, on sera étonné de voir, la plupart du temps, des déserts dans ses parties les plus fertiles , et de grands peuples dans celles où le terrain semble refuser tout.
Page 414 - Posons donc pour maxime que, lorsqu'il s'agit du bien public, le bien public n'est jamais que l'on prive un particulier de son bien, ou même qu'on lui en retranche la moindre partie par une loi ou un règlement politique. Dans ce cas, il faut suivre à la rigueur la loi civile, qui est le palladium de la propriété.
Page 333 - Chose admirable ! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci 384.
Page 289 - PARTOUT où il se trouve -une place où deux personnes peuvent vivre commodément, il se fait un mariage. La nature y porte assez , lorsqu'elle n'est point arrêtée par la difficulté de la subsistance.
Page 19 - IL ya cette différence entre le divorce et la répudiation, que le divorce se fait par un consentement mutuel à l'occasion d'une incompatibilité mutuelle ; au lieu que la répudiation se fait par la volonté et pour l'avantage d'une des deux parties, indépendamment de la volonté et de l'avantage de l'autre.
Page 363 - Turcs les missions du levant; le recueil des voyages qui ont servi à l'établissement de la compagnie des Indes, tome III part.
Page 469 - Les lois saliques, bourguignonnes et wisigothes furent donc extrêmement négligées à la fin de la seconde race; et, au commencement de la troisième, on n'en entendit presque plus parler. Sous les deux premières races on assembla souvent la nation, c'est-à-dire les seigneurs et les évêques : il n'étoit point encore question des communes.