Une lecture pour chaque jour de l'année: extraite des ouvrages des plus célèbres écrivains, Bossuet, Massillon, Fénélon, Chateaubriand, Lamartine, etc. : proseEmile Mascart et C°, 1852 - 184 pages |
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Common terms and phrases
admiration aimé âme avant beau belle bonheur brillante caractère chants charme chose chrétiens ciel cœur consolation coup couronne cours demande dernier devant devoirs Dieu dire divine doit donne douleur doute élève enfants enfin ennemis faisait famille femme fils fleurs fond force forêts frère génie gloire haut heure heureux hommes humain insectes j'ai jeta jeune joues jour jugement l'autre l'homme l'un laisse lieu Louis lui-même lumière main maison maître malheureux ment mère mieux milieu mille monde montre morale mort n'était nature nuit parler parole partout passer passions pauvre peine pensée père personne petit petits peuple pieds Pierre place pleine porte pouvait premier présente prince puisse qu'à qu'un regards règne religieux religion reste rien s'il saint sais semble sentiment sera seul siècle soleil sort sublime terre tête tombe tour trouve vaste venait vent vérité vertu vient vives voilà voit voix voyez yeux
Popular passages
Page 110 - ... suffit, il entend les signes de sa volonté Sans avoir, comme l'homme, la lumière de la pensée, il a toute la chaleur du sentiment; il a de plus que lui la fidélité, la constance dans ses affections : nulle ambition, nul intérêt, nul désir de vengeance, nulle crainte que celle de déplaire; il est tout zèle, tout ardeur et tout obéissance.
Page 174 - L'ambitieux ne jouit de rien : ni de sa gloire, il la trouve obscure; ni de ses places, il veut monter plus haut; ni de sa prospérité, il sèche et dépérit au milieu de son abondance ; ni des hommages qu'on lui rend, ils...
Page 45 - Pénétrez dans ces forêts américaines aussi vieilles que le monde : quel profond silence dans ces retraites quand les vents reposent! quelles voix inconnues quand les vents viennent à s'élever ! Êtes-vous immobile, tout est muet; faites-vous un pas, tout soupire.
Page 178 - Douleur ; la conscience de notre petitesse à la vue de l'Infini, nos chants s'étendant au loin sur les vagues, la nuit s'approchant avec ses embûches, la merveille de notre vaisseau au milieu de tant de merveilles, un équipage religieux saisi d'admiration et de crainte...
Page 61 - Les rois, entourés de leur cour, président à ces jeux sanglants ; et l'armée entière, occupant les immenses amphithéâtres, témoigne par des cris de joie, par des transports de plaisir et d'ivresse, quel est son amour effréné pour ces antiques combats. Le signal se donne, la barrière s'ouvre, le taureau s'élance au milieu du cirque ; mais, au bruit de mille fanfares, aux cris, à la vue des spectateurs, il s'arrête, inquiet et troublé ; ses naseaux fument ; ses regards brûlants errent...
Page 79 - ... un charme particulier; soit que réellement, comme je le crois , elles soient plus douces et plus calmes; que dans les plus beaux climats. Le soleil qui, dans les zones tempérées, se précipite à l'occident, et ne laisse après lui qu'un...
Page 99 - Les ennemis, effrayés à son approche, s'ébranlent et prennent la fuite. Il les poursuit avec un courage dont il n'est plus le maître, et se trouve enveloppé par un corps de Spartiates qui font tomber sur lui une grêle de traits. Après avoir longtemps écarté la mort, et fait mordre la poussière à une foule de guerriers, il tomba percé d'un javelot, dont le fer lui resta dans la poitrine. L'honneur de l'enlever engagea une action aussi vive, aussi sanglante que la première.
Page 117 - ... d'hommes, la plainte éternelle du fleuve, les souffles infinis du vent, le quatuor grave et lointain des quatre forêts disposées sur les collines de l'horizon comme d'immenses buffets d'orgue ; éteignez-y, ainsi que dans une demi-teinte, tout ce que le carillon central aurait de trop rauque et de trop aigu, et dites si vous connaissez au monde...
Page 45 - Êtesvous immobile, tout est muet ; faites-vous un pas, tout soupire. La nuit s'approche, les ombres s'épaississent : on entend des troupeaux de bêtes sauvages passer dans les ténèbres ; la terre murmure sous vos pas ; quelques coups de foudre font mugir les déserts : la forêt s'agite, les arbres tombent, un fleuve inconnu coule devant vous. La lune sort enfin de l'Orient; à mesure que vous passez au pied des arbres, elle semble errer devant vous dans leur cime et suivre tristement vos yeux.
Page 92 - Ah! si la morale la plus pure et le cœur le plus tendre, si une vie passée à combattre l'erreur et à soulager les maux des hommes, sont les attributs de la divinité, qui peut nier celle de Jésus-Christ?