Serviteurs et commensaux de l'hommeA. Mame, 1868 - 372 pages |
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Abd-el-Kader alpacas anglais animaux Arabes assez Aurochs bête blanc boeuf bombyx brun Buffon casoar cent cerf chair chameau chant chasse chat cheval chèvre chien climat cochon Colin huppé cornes corps couleur course courtes croupe cuisses Cuvier cygne dents doigts domestique donne dromadaire Égypte épagneul espèce estomacs faisan fauve femelle fermier forme garni garrot genre gris guanaco habite inférieure Isidore Geoffroy j'ai jambes jeunes jour juments jusqu'à kilogrammes l'âne l'animal l'état sauvage l'homme l'Inde l'oiseau laine lait lama lapin Lapin de garenne large livre longue loup mâchoire Madame maître mâle ment mère métacarpe métatarse mètre mois Monsieur mouton mulet muscles nandou Napoléon Ier noir nourrir nourriture œufs oiseaux ordinaire oreilles passereaux pattes peau pelage petits pieds pigeons plumage plumes poil porc porte poulain premier quatre queue race rossignol ruche sang sera seul Soueli taille tarpan Tartares tête Tourterelle rieuse Toussenel troupeau vache ventre viande vigogne voix zébu
Popular passages
Page 41 - ... aux manières, à toutes les habitudes de ceux qui lui commandent : il prend le ton de la maison qu'il habite ; comme les autres domestiques , il est dédaigneux chez les grands, et rustre à la campagne. Toujours empressé pour son maître et prévenant pour ses seuls amis , il ne fait aucune attention aux gens...
Page 284 - ... la cruauté, au lieu que le cygne règne sur les eaux à tous les titres qui fondent un empire de paix, la grandeur, la majesté, la douceur ; avec des puissances, des forces , du courage, et la volonté de n'en pas abuser et de ne les employer que pour la défense, il sait combattre et vaincre sans jamais attaquer : roi paisible des oiseaux d'eau, il brave les...
Page 253 - L'animal chargé d'ans, vieux cerf, et de dix cors, En suppose un plus jeune, et l'oblige par force A présenter aux chiens une nouvelle amorce. Que de raisonnements pour conserver ses jours!
Page 40 - ... de plaire ; il vient en rampant mettre aux pieds de son maître son courage, sa force, ses talents ; il attend ses ordres pour en faire usage ; il le consulte, il l'interroge, il le supplie ; un coup...
Page 285 - A sa noble aisance, à la facilité, la liberté de ses mouvements sur l'eau, on doit le reconnaître, non-seulement comme le premier des navigateurs ailés, mais comme le plus beau modèle que la nature nous ait offert pour l'art de la navigation. Son cou élevé...
Page 103 - Les hommes mépriseraient-ils, jusque dans les animaux, ceux qui les servent trop bien et à trop peu de frais ? On donne au cheval de l'éducation , on le soigne, on l'instruit, on l'exerce, tandis que l'âne abandonné à la grossièreté du dernier des valets, ou à la malice des enfants, bien loin d'acquérir, ne peut que perdre par son éducation ; et s'il...
Page 346 - ... jusqu'à ce qu'on les rappelle. Ils prennent aisément des habitudes de société, mais jamais des mœurs: ils n'ont que l'apparence de l'attachement; on le voit à leurs mouvements obliques, à leurs yeux équivoques; ils...
Page 40 - ... souvenir des bienfaits qu'à celui des outrages, il ne se rebute pas par les mauvais traitements; il les subit, les oublie, ou ne s'en souvient que pour s'attacher davantage: loin de s'irriter ou de fuir, il s'expose de lui-même à de nouvelles épreuves; il lèche cette main, instrument de douleur, qui vient de le frapper; il ne lui oppose que la plainte, et la désarme enfin par la patience et la soumission.
Page 274 - Si l'empire appartenait à la beauté, et non à la force, le paon serait sans contredit le roi des oiseaux; il n'en est point sur qui la nature ait versé ses trésors avec plus de profusion : la taille grande , le port imposant, la démarche fière, la figure noble, les proportions du corps élégantes et sveltes, tout ce qui annonce un être de distinction lui a été donné. Une aigrette mobile et légère, peinte des plus riches couleurs, orne sa tête et l'élève sans la charger: son incomparable...
Page 42 - O mon chien! Dieu seul sait la distance entre nous; Seul il sait quel degré de l'échelle de l'être Sépare ton instinct de l'âme de ton maître ; Mais seul il sait aussi par quel secret rapport Tu vis de son regard et tu meurs de sa mort, Et par quelle pitié pour nos cœurs il te donne, Pour aimer encor ceux que n'aime plus personne. Aussi, pauvre animal, quoique à terre couché, Jamais d'un sot dédain mon pied ne t'a touché ; Jamais, d'un mot brutal contristant ta tendresse, Mon cœur n'a...