Sermons, panégyriques, oraison et éloges funèbres, discours divers: Suivis d'un sermon inédit du R.P. Chapelain, Volume 1Audin, 1823 |
Common terms and phrases
âmes apostasies aréopage athéisme auroit avoient avoit besoin bienfaits blasphêmes bonheur charité humaine choses chré chrétien christianisme ciel ciple code cœur créateur crime croyance culte devoirs diadême Dieu Dirai-je divine doctrine dogme douleur duc de Bordeaux enfans enfin ennemis enseignons Est-ce le hasard est-ce qu'elle n'étoit êtes étoient étoit etriche fidélité foible foiblesse gesse gion gloire hommes jamais Jésus jours jusqu'à justice l'Église l'éternité l'Évangile l'homme l'impiété l'incrédulité larmes loi de salut loi du Seigneur loi humaine malheur martyrs méchans ment ministère miracles misère miséricorde mœurs monde morale mort mystères n'avoit nable nations noble oracles pable paix passions petits champions philosophie piété princes prodiges Providence puissance qu'un quelquefois raison reconnoissance religion remords reux rien rois sacerdoce sacré sacrifice sagesse saint saint Louis sang seroit seul siècle sophistes sublimes super temples terre tion trésor trève trône vérité vertus vice victimes vidence voilà voix yeux zèle
Popular passages
Page 323 - Je recommande à mon fils, s'il avait le malheur de devenir roi, de songer qu'il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu'il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j'éprouve ; qu'il ne peut faire le bonheur des Peuples qu'en...
Page 289 - C'est à elle qu'on montre les grands mystères purs et la naissance même du Jour et de la Nuit. Car elle a des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre et une bouche qui est pour ne pas parler.
Page 96 - ... opinion. Les plantes , les bois , les prairies étaient ses livres, et les pensées les plus douces venaient à lui au milieu des plus douces contemplations. Il lui semblait entendre sortir de tous les objets de la nature une voix ravissante qui lui disait : Pourquoi vous tourmenter de l'avenir? Voyez ce qu'est devenu le jour d'hier, dont vous vous inquiétiez, et ne songez pas au jour de demain qui doit passer comme celui d'hier.
Page 36 - ... Personne n'a porté plus loin cet art, qu'on admire dans Cicéron, de donner aux preuves une force progressive ; de faire naître une grande attente et de la remplir; de diviser ses moyens avec méthode pour les rendre plus sensibles, et de les réunir ensuite pour en former une masse accablante; de joindre à une logique qui brille comme la lumière un pathétique qui embrase comme un incendie ; et, ce qui est plus rare que tout le reste et ne pouvait peut-être se rencontrer que dans une pareille...
Page 104 - ... ils vous apercevraient et vous attribueraient la puissance de leur donner quelque plaisir. Votre nature vaine occuperait leur vanité; vous seriez un objet proportionné à leurs pensées craintives et rampantes. Mais parce que vous êtes trop au dedans d'eux, où ils ne rentrent jamais, et trop magnifique au dehors, où vous vous répandez dans l'infini , vous leur êtes un Dieu caché.
Page 114 - Mais que peut-on attendre de ceux qui ont imaginé de substituer aux temples de l'Éternel les temples de la raison ? O extravagance humaine! as-tu dans tes archives si anciennes et si riches, quelque chose de comparable aux temples de la raison? Cinquante mille temples de la raison! non, il ne fallait rien moins que la révolution française (et c'est dire le possible) pour ravaler jusques-là l'esprit humain.
Page 371 - A peine connus dans le monde littéraire, ces livres ont une immense publicité dans le foyer domestique, et s'adressent à tous les âges, à tous les sexes, à toutes les conditions.
Page 273 - S'il leur a été promis par la bouche des prophètes « que des lieux où le soleil se lève jusqu'aux lieux
Page 373 - ... former qu'un, le bonheur de la société civile et religieuse , qui ne voyage sur la terre que pour aller chercher son établissement dans le Ciel.
Page 91 - Elle seule a pu braver le temps, parce qu'elle ne lui devait rien ; elle seule a vécu quinze cents ans ; et même après que dix-huit siècles nouveaux ont passé sur elle, depuis le grand anathème qui la frappa au jour marqué, nous la voyons, vivante, pour ainsi dire, d'une seconde vie, resserrer encore, par je ne sais quel lien mystérieux qui n'a point de nom humain, les différentes familles d'un peuple qui demeure...