Collection complète des mémoires relatifs à l'histoire de France, depuis le règne de Philippe-Auguste, jusqu'au commencement du dix-septième siècle: avec des notices sur chaque auteur, et des observations sur chaque ouvrage

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Claude Bernard Petitot
Foucault, 1824
 

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Popular passages

Page 294 - Je ne vous ai point appelés, comme faisaient mes prédécesseurs, pour vous faire approuver leurs volontés. Je vous ai assemblés pour recevoir vos conseils, pour les croire, pour les suivre, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains, envie qui ne prend guère aux rois, aux barbes grises et aux victorieux.
Page 94 - ... au bien et soulagement de ceux qui sont sous leurs charges; et, où il seroit jugé entr'eux utile et necessaire d'y adjouster, corriger ou diminuer quelque chose pour le bien particulier de ladite province, en advertiront Sadite Majesté et ledict sieur duc de Mayenne.
Page 488 - Chaussi, et moy à un bourg près de luy avec une vingtaine de chevaux. Nous eusmes soudain l'alarme de cette attaque, à laquelle nous allasmes en diligence avec mondit sieur de Chastillon, conduits par le feu qu'on avoit mis à une maison près du lieu attaqué, qui se deffendit fort bien : tant ya qu'estans en doute que ce feu ne les mist en peine, M.
Page 476 - ... mesme n'y furent à temps que pour donner sur nostre queue , comme ils firent , estans environ quatre ou cinq cens hommes de pied et quelques dix-huit ou vingt chevaux, desquels estant l'alarme venue à la teste où M. de Chastillon estoit venu rebrousser vers la queue avec vingt ou vingt-cinq chevaux que nous estions , tous fort mal montez, et ayant pourveu à nostre queue, voulusmes reprendre la teste; mais, sans avoir loisir d'y arriver ne de prendre autres chevaux ne armes...
Page 294 - Par c la grâce divine, par les prières et par les bons conseils de mes « 'serviteurs qui ne font profession des armes ; par l'épée de ma * brave et généreuse noblesse , de laquelle je ne distingue point...
Page 450 - Méchant, lui cria« t-il, tu es cause de nous faire perdre la ville : ce que « tu ne verras jamais, car je te tuerai tout à ceste « heure, ou tu sauteras dedans.
Page 508 - M. deChastillon, venant derrière, se résolut de faire mettre pied à terre à messieurs d'Oy ville et de La Legade, deux de ses maistres de camp, lesquels retindrent avec eux tout autant d'harquebusiers qu'avions pour rendre combat, qui n'estoit en nombre plus haut de cinquante ou soixante à tout rompre, et retint aussi M. de Chastillon avec soy tout autant qu'estions d'armez, qui estions environ vingt cinq; et avec cela mondit sieur de Chastillon commanda à messieurs d'Oyville et de La Legade...
Page 461 - ... nous meismes en queue de l'ennemy, qui fit entrer ses gens de pied fort paisiblement; mais lors qu'ils voulurent ressortir je me treuvay entre deux, toutesfois à quartier avec ma petite troupe qui n'estoit, à cause de la proximité de Millan, que de vingt-deux chevaux. M. de Chastillon de l'autre costé rallioit tout ce qu'il pouvoit d'arquebusiers, avec lesquels il vint aussi prendre place en teste des ennemis; de sorte que leur cavalerie craignit de se treuver enfermée dans un destroit de...
Page 11 - ... et serviteurs prisonniers, les mettre à rançon, et traicter tout ainsi qu'ils font et feront ceux de Sadite Majesté, laquelle leur a pour ceste occasion prohibé et defendu, prohibe et defend par la presente toute espece de communication, commerce, intelligence et association avec ledit roy d'Espagne , ses adherents, serviteurs et subjets, à peine de la hart : a revoqué et revoque dès à present toutes sortes de permissions...
Page 177 - Battorys qui luy estoient alliez, et outre que la noblesse polonoise estoit desireuse de conserver la paix qu'ils avoient avec les Turcs, ces lettres ne furent de grand effect. Bien que les Polonois ne fissent la guerre ouverte au Turc, si donnerent ils un grand soulagement à la Hongrie, en ce qu'ils arresterent les Tartares de passer la...

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