Histoire de la Bastille, depuis 1374 jusqu'à 1789, par mm. A. Arnould, Alboize du Pujol et A. Maquet. (Suivie par Le donjon de Vincennes, depuis sa fondation jusqu'à nos jours, par mm. Alboize et A. Maquet).

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Popular passages

Page 355 - J'ai fait arrêter et juger le Duc d'Enghien, parce que cela était nécessaire à la sûreté, à l'intérêt, et à l'honneur du peuple Français, lorsque le Comte d'Artois entretenait, de son aveu, soixante assassins à Paris. Dans une semblable circonstance j'agirais encore de même.
Page 298 - ... au Premier Consul pour lui faire « part du désir qu'avait témoigné le Prince d'avoir « une entrevue avec lui, et aussi pour le conjurer « de remettre une peine que la rigueur de notre « position ne nous avait pas permis d'éluder. « C'est à cet instant qu'un homme...
Page 273 - Un individu dont le nom ne doit pas être connu, citoyen commandant, doit être conduit dans le château dont le commandement vous est confié; vous le placerez dans l'endroit qui est vacant, en prenant des précautions pour sa sûreté. L'intention du gouvernement est que tout ce qui lui sera relatif soit tenu très...
Page 279 - Et portant que le capitaine-major soussigné remplira auprès de cette commission militaire les fonctions de capitaine-rapporteur : le même ordre portant encore que cette commission se réunira sur-le-champ au château de Vincennes , pour y juger, sans désemparer, le prévenu, sur les charges énoncées dans l'arrêté du gouvernement susdaté.
Page 17 - Roi, qui étoit des plus dures, et conçue en ces termes : « Je « vous ordonne, sous peine de désobéissance, de vous « rendre à Chantilly, et d'y demeurer jusqu'à nouvel
Page 266 - ... tous les détails de notre triste position. Il faut espérer et attendre. Vous, si vous êtes assez bonne pour me venir voir, ne venez qu'après avoir été, comme vous le disiez, à Carlsruhe. Hélas ! outre toutes vos affaires et les longueurs insupportables qu'elles entraînent, vous aurez à présent à parler aussi des miennes. L'Électeur y aura sans doute pris intérêt; mais pour cela, je vous en prie en grâce, ne négligez pas les vôtres. « Adieu, princesse, vous 'connaissez depuis...
Page 296 - Nous remarquâmes qu'à la fin de l'interrogatoire prêté devant le capitaine-rapporteur, le prince, avant de signer, avait tracé, de sa propre main, quelques lignes où il exprimait le désir d'avoir une explication avec le premier consul. Un membre fit la proposition de transmettre cette demande au gouvernement. La commission y déféra ; mais au même instant le général... qui était venu se poster derrière mon fauteuil, nous représenta que cette demande était inopportune. D'ailleurs nous...
Page 264 - ... je ne perds pas un instant pour le faire, vous priant de rassurer aussi tous ceux qui me sont attachés dans vos environs. Toute ma crainte est que cette lettre ne vous trouve plus à Ettenheim et que vous ne soyez en marche pour venir ici; le bonheur que j'aurais de vous voir n'égalerait pas à beaucoup près la crainte que j'aurais de vous faire partager mon sort. Conservez-moi votre amitié, votre intérêt, il peut m'être fort utile, car vous pouvez intéresser à mon malheur des personnes...
Page 271 - Le ci-devant duc d'Enghien , prévenu d'avoir porté les armes contre la république , d'avoir été et d'être encore à la solde de l'Angleterre, de faire partie des complots tramés par cette dernière puissance contre la sûreté intérieure et extérieure de la république , sera traduit à une commission militaire , composée de sept membres nommés par le général gouverneur de Paris, et qui se réunira à Vincennes.
Page 266 - J'ai Féron, Joseph et Poulin; le bon Moylof ' ne m'a pas quitté d'un pas. Je n'ai encore vu ce matin que le commandant, homme qui me paraît honnête et charitable, en même temps que strict à remplir ses devoirs. J'attends le colonel de la gendarmerie qui m'a arrêté et qui doit ouvrir mes papiers devant moi. Je vous prie de faire veiller le baron...

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