Recherches philosophiques sur les premiers objets des connaissances morales, Volume 2Adrien Le Clere et Cie., 1826 - 359 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
actions agens animalcules animaux auroit avoient avoit besoins bles bonheur Bossuet brute c'est-à-dire carac cause première causes finales causes secondes chose ciété Condillac connoissance connoître corps croyance dégo Dieu dire Divinité effet espèces esprit étoient étoit existe existence expression faculté foible foiblesse force force physique forme générale genre humain gouvernemens hommes idées images instinct intelli l'ame des bêtes l'animal l'auteur des Rapports l'esprit l'existence l'homme l'idée l'imagination l'univers langage langue législateur Leibniz lois lui-même maître de l'univers matériel matière ment mentation mers du Groenland molécules monde physique Montesquieu moteur motifs mouvemens mouvement moyens nation nature naturelle nécessaire objets opinions organes organisation paroît particuliers passions pensée perfection peuples philosophie ples plutôt pourroit principe propre puissance qu'un raison rale reconnoître religion rien roit s'il savans science semblable sens sensations sentimens sentiment seroient seroit seul sique société spontané suprême système telligence tence terre tion universelle végétal vérité vertu volonté
Popular passages
Page 329 - Par là on voulut imprimer de grands sentiments dans l'âme des hommes, et leur faire des peintures vives et touchantes de la beauté de la vertu et de la difformité du vice ; ainsi tous ces arts, sous l'apparence du plaisir, entroient dans les desseins les plus sérieux des anciens pour la morale et pour la religion.
Page 236 - Quelques philosophes ont même avancé qu'il ya plus de différence de tel homme à tel homme, que de tel homme à telle bête.
Page 154 - Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser; une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 140 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.
Page 317 - II n'est pas question ici de ce qu'on appelle communément l'amour, parce que l'amour, tel que le peignent presque toutes les pièces de théâtre et presque tous les romans, n'entre point dans le plan de la nature. C'est une création de la société compliquée. Mais à...
Page 317 - C'est une création de la société compliquée. Mais , à mesure que la raison s'épure et que la société se perfectionne, l'amour devient plus réel et moins fantastique. et par conséquent plus heureux et moins théâtral.
Page 186 - Que tous les corps organisés de notre globe sont de véritables productions de la nature, qu'elle a successivement exécutées à la suite de beaucoup de temps ; „2) Que dans sa marche la nature a commencé, et recommence encore tous les jours, par former les corps organisés les plus simples et qu'elle ne forme directement que ceuxlà...
Page 167 - Il est certain que les individus de la race humaine, les autres animaux les plus parfaits et même les végétaux d'un ordre supérieur , ne se forment plus maintenant sous nos yeux que par des moyens qui n'ont aucun rapport avec cette organisation directe de la matière inerte ; mais il ne s'ensuit point qu'ils ne puissent en effet être produits par d'autres voies , et qu'ils n'aient pu l'être originairement d'une manière analogue à celle qui, maintenant encore, amène au jour...
Page 141 - Ceux qui ont dit qu'une fatalité aveugle a produit tous les effets que nous voyons dans le monde, ont dit une grande absurdité; car quelle plus grande absurdité qu'une fatalité aveugle qui aurait produit des êtres intelligents?
Page 87 - Tout ce que les uns ne sauroient » fondre dans leurs creusets, ou les autres disséquer » avec leurs scalpels, ne fait aucune impression sur » leurs esprits, etc. ». « Ce qui trompe quelques esprits, et leur persuade que la cause première de tout ce qui existe réside...