Correspondance de Feńelon: archeveq̂ue de Cambrai, Volume 1

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Contents

Du Duc de Bourgogne à Fénelon Il lui donne des nouvelles de
60
A la jeune duchesse de Mortemart Se défier de soimême et
61
service de Dieu
68
Au vidame dAmiens Il ne croit pas que le Duc de Bourgogne doive
81
Au duc de Chevreuse Il lexhorte à éviter la curiosité lempresse
84
Au même Quelques avis sur le temps et la manière de faire loraison
99
De Fénelon au duc de Chevreuse Sur le caractère trop facile
102
Du duc de Chevreuse à Fénelon Heureuses dispositions du vidame
112
Au duc de Chevreuse Il craint que Cambrai ne soit cédé
119
Au même Exhortation à imiter les vertus de saint Louis
127
utiles pour le service du Roi Page
132
Au même Caractère et dispositions du comte de Bergheik motifs
138
Du duc de Chevreuse à Fénelon Il lengage à préparer un Mandement
145
Au même Conduite à tenir envers le cardinal de Noailles Inquié
155
Au duc de Chevreuse Le passage de létat de dépendance à létat
160
Au duc de Chaulnes Bien des choses quon croit innocentes sont
170
les moyens dentretenir lunion dans sa famille Page
171
Au duc de Chevreuse Même sujet que la précédente
185
Au même Vif intérêt quil prend à la santé et à la famille du
186
Au même Sur la mort à soimême
198
Au vidame dAmiens Il compatit à ses peines intérieures et lexhorte
211
pendant le siège de Lille et sur lindécision quon lui reprochoit
232
Au même Même sujet que la précédente
245
Au vidame dAmiens Il lexhorte à se défier beaucoup de luimême
263
Au vidame dAmiens Il lui adresse des dépêches importantes et
276
Au Duc de Bourgogne Portrait du roi dAngleterre Jacques III
297
Au même Sur les erreurs de la Théologie de Habert et sur
303
Au duc de Chevreuse Il désire quon achète promptement la paix
377
Au même Sur la conduite à tenir relativement aux affaires poli
383
Au vidame dAmiens Sur la manière de se conduire dans lorai
399
A la duchesse douairière de Mortemart La connoissance de nous
403
Au duc de Chevreuse Sur le siège dAire Dispositions de Fénelon
411
de négocier promptement la paix Page
414
De Fénelon au vidame dAmiens Sur la mort de labbé de Lan
422
Au duc de Chevreuse Sur la Dénonciation de la Théologie de Ha
429
Au même Affaires des évêques de Luçon et de La Rochelle et
438
Au duc de Chevreuse Sur laffaire de lévêque de Tournai et le
445
A Sur la mort du Dauphin fils de Louis XIV desseins de Dieu
452
Au même Projet de mémoires sur lautorité spirituelle Vices
458
Au même Sur la conduite que le duc de Beauvilliers doit tenir
464
de La Rochelle et de la Théologie de Habert
499
Au méme Imprudence du ministre de la guerre qui excitoit le
506
Au même Sur le projet attribué à la Sorbonne de condamner
512
Mémoire sur les précautions à prendre en combattant la doctrine de
520
Au même Vœux pour la paix Fénelon désire que le Dauphin
530
convenables à la situation présente du Dauphin
545
Au duc de Chaulnes Sur labandon à Dieu Inquiétudes de Fénelon
552
De Fénelon au duc de Chevreuse Il adresse au duc un projet
560
Au duc de Chaulnes Douleur de Fénelon de la perte du duc
571
Au même Il lui demande des nouvelles de sa famille et de sa con
577
Au même Quelques avis au duc pour sa perfection
582
Au même Il désire que le duc lui laisse encore ses enfans
591
Au même Il lui donne quelques avis sur le règlement de ses affaires
598

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Popular passages

Page 51 - Fous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme, de toute votre pensée et de toutes vos forces. Voyez combien de termes joints ensemble par le Saint-Esprit, pour prévenir toutes les réserves que l'homme pourroit vouloir faire au préjudice de cet amour qui veut qu'on lui sacrifie tout. Voilà un amour jaloux et dominant : tout n'est pas trop pour lui.
Page 395 - de ce que cette guerre n'a été jusqu'ici que l'affaire du Roi, qui est ruiné et décrédité. Il faudroit en faire l'affaire véritable de tout le corps de la nation. Elle ne l'est que trop devenue ; car la paix étant rompue, le corps de la nation se voit dans un péril prochain d'être subjugué. De ce côté-là,
Page 459 - et une sagesse, à laquelle personne ne pourra résister (a) , pourvu qu'on soit simple, petit, recueilli, défiant de soi-même, confiant en Dieu seul. Il faut vouloir être le père, et non le maître. Il ne faut pas que tous soient à un seul, mais un seul doit être à tous pour faire leur bonheur.
Page 10 - qu'on a établis sur cette côte, coup sur coup, les ont fort aigris. La plupart disent assez hautement qu'ils s'en iront dès que le temps sera plus assuré pour la navigation. Je prends la liberté, monsieur, de vous représenter qu'il me semble que la garde des lieux où ils peuvent passer, a besoin
Page 133 - les plus tendres, les plus forts et les plus proportionnés. Rien n'est si sec, si froid, si dur, si resserré, qu'un cœur qui s'aime seul en toutes choses. Rien n'est si tendre, si ouvert, si vif, si doux, si aimable, si aimant, qu'un cœur que l'amour divin possède et anime.
Page 123 - .que vous les corrigeassiez, comme vous faisiez autrefois mes thèmes. Tout ce que je vous dis ici n'est pas bien de suite, mais il n'importe guère. Je ne vous dirai point ici combien je suis révolté moi-même contre tout ce qu'on a fait à votre égard-, mais il faut se soumettre à la
Page 281 - aux dépens de votre réputation, vous ne songez pas même à la relever à la cour. On vous verra vous renfoncer dans votre cabinet, et dans la société d'un certain nombre de femmes flatteuses. Le public vous aime encore assez, pour désirer un coup qui vous relève; mais, si ce coup manque,
Page 303 - paroît qu'il ne joue que par raison, pour se délasser, selon le besoin, ou pour faire plaisir aux gens qui l'environnent. Il paroît tout aux hommes, sans se livrer à aucun. D'ailleurs cette complaisance n'est suspecte ni de foiblesse ni de légèreté : on le trouve ferme, décisif, précis; il prend aisément son parti pour les
Page 395 - avez un intérêt clair et sensible à mettre devant les yeux de tous les Français; mais, pour le faire, il faut au moins leur parler, et les mettre au fait. Mais, d'un autre côté, la persuasion est difficile ; car il s'agit de persuader à toute la nation qu'il faut prendre de l'argent partout où il
Page 122 - et de son intérieur. !•> . !• A Versailles, le 22 décembre 1701. ENFIN , mon cher archevêque, je trouve une occasion favorable de rompre le silence où j'ai demeuré depuis quatre ans. J'ai soufl'ert bien des maux depuis; mais un des plus grands a été celui de ne pouvoir point vous témoigner ce