Bulletin, Volumes 3-4

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Imprimerie P. Lanogis et cie., 1897
 

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Popular passages

Page 154 - ... que cet homme fût un esprit gauche et lourd; que sa méchanceté maladroite l'eût depuis longtemps chargé de deux choses incompatibles jusqu'à lui : la haine et le mépris public; je demanderais surtout qu'infidèle à ses amis, ingrat envers ses protecteurs, odieux aux auteurs dans ses censures, nauséabond aux lecteurs dans ses écritures, terrible aux emprunteurs dans ses usures, colportant les livres défendus, espionnant les gens qui l'admettent, écorchant les étrangers dont il fait...
Page 136 - Que diriez-vous, sire, si vous aviez vu, dans vos pays 'de Guyenne et d'Auvergne, les hommes paître l'herbe à la manière des bêtes?
Page 135 - Je ne vous ai point ici appelés , comme faisaient mes prédécesseurs , pour vous obliger d'approuver aveuglément mes volontés ; je vous ai fait assembler pour recevoir vos conseils, pour les croire , pour les suivre ; en un mot , pour me mettre en tutelle entre vos mains...
Page 153 - ... et puisque ce procès criminel doit être de toute iniquité comme le procès civil qui ya donné lieu, fais, ô mon maître, que celui qui veut me perdre se trompe sur moi, me croie un homme sans force, et s'abuse dans ses moyens! S'il se donne...
Page 134 - Je vois vos visages pâlir, et un murmure plein d'étonnement s'élever parmi vous, et non sans cause, car jamais peut-être il ne s'ouït dire que si licencieusement, si effrontément, on se jouât de la fortune d'un si grand et si puissant royaume ; si publiquement on trafiquât d'une telle couronne; si impudemment on mît vos vies, vos biens, votre honneur, votre liberté à l'enchère, comme on fait aujourd'hui.
Page 152 - ... dit : Je suis celui par qui tout est ; sans moi tu n'existerais point ; je te douai d'un corps sain et robuste ; j'y plaçai l'âme la plus active ; tu sais avec quelle profusion je versai la sensibilité dans ton cœur, et la gaieté sur ton caractère : mais, pénétré que je te vois du bonheur de penser, de sentir, tu serais aussi trop heureux, si quelques chagrins ne balançaient pas cet état fortuné : ainsi tu vas être accablé sous des calamités sans nombre ; déchiré par mille ennemis...
Page 236 - Guillon, de vous avoir montré la crinière d'un vieux lion? c'est qu'il faut bien que je vous le dise, George Sand n'est qu'un pâle reflet de Pierre Leroux, un disciple fanatique du même idéal, mais un disciple muet et ravi devant sa parole, toujours prêt à jeter au feu toutes ses œuvres, pour écrire, parler, penser, prier et agir sous son inspiration. Je ne suis que le vulgarisateur à la plume diligente et au cœur impressionnable, qui cherche à traduire dans...
Page 135 - C'est une envie qui ne prend guère aux rois, aux barbes grises et aux victorieux comme moi ; mais l'amour que je porte à mes sujets, et l'extrême désir que j'ai de conserver mon État, me font trouver tout facile et tout honorable.
Page 249 - Il n'ya rien au ciel et sur la terre de plus doux que » l'amour, rien déplus fort, de plus élevé, de plus étendu, » de plus agréable, de plus rempli, ni de meilleur, parce » que l'amour est né de Dieu, et qu'il ne peut trouver de » repos qu'en Dieu, en s'élevant au-dessus de toutes les
Page 152 - Être souverain daigne s'abaisser un jour jusqu'à lui et lui dit : « Je suis celui par qui tout est; sans moi, tu n'existerais point ; je te douai d'un corps sain et robuste, j'y plaçai l'âme la plus active : tu sais avec quelle profusion je versai la sensibilité dans ton cœur, et la gaieté sur ton caractère ; mais, pénétré que je te vois du bonheur de penser, de sentir, tu serais aussi trop heureux si quelques chagrins ne balançaient pas cet état fortuné : ainsi tu vas être accablé...

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