Le Shinntoïsme

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E. Leroux, 1905 - 473 pages
 

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Popular passages

Page 231 - ... et quand il sera grand, il n'hésitera pas davantage sur le droit naturel, sur le droit politique, sur le droit des gens, car tout cela sort, tout cela découle avec clarté et comme de soi-même du christianisme. Voilà ce que j'appelle une grande religion : je la reconnais à ce signe, qu'elle ne laisse sans réponse aucune des questions qui intéressent l'humanité (1).
Page 20 - Les enfants sont hautains, dédaigneux, colères,' envieux, curieux, intéressés, paresseux, volages, timides, intempérants, menteurs, dissimulés; ils rient et pleurent facilement; ils ont des joies immodérées et des afflictions amères sur de très petits sujets; ils ne veulent point souffrir de mal, et aiment à en faire : ils sont déjà des hommes.
Page 285 - Nous allons donc pouvoir constater en eux, soit au point de vue physique, soit au point de vue moral surtout, les caractères généraux de l'homme et, en particulier, les traits du Japonais primitif.
Page 190 - En 1792. j'avais pour la personne du roi un sentiment difficile à définir, dont j'ai retrouvé la trace et, en quelque sorte, la puissance, vingt-deux ans plus tard, un sentiment de dévoûnient avec un caractère presque religieux, un respect inné comme dû à un être d'un ordre supérieur. Le mot de roi avait alors une magie et une puissance que rien n'avait altérées dans les cœurs droits et purs....
Page 24 - Barbares : différence, non de deîrré, mais de nature; car les Japonais sont aussi supérieurs aux autres hommes, par le cœur et l'intelligence, que ces hommes eux-mêmes le sont aux animaux. La suprématie des Japonais, en effet, n'éclate pas seulement au point de vue matériel, mais encore au point de vue spirituel. Non contents de posséder la vraie religion et la vraie morale, ils ont la science la meilleure : car, s'ils ont étudié les connaissances de l'étranger, eux seuls ont su choisir...
Page 194 - Tout change, rien ne périt: le soufle vital erre d'un lieu dans un autre, anime tous les corps, l'animal après l'homme, l'homme après l'animal, et il ne meurt jamais ; comme la cire docile qui reçoit toutes les empreintes et sous des formes variées demeure toujours la même, l'âme aussi reste toujours la même, sous les diverses apparences des corps où elle émigré. Toute forme est éphémère. » (Ovide, Métamorphoses, XV°...
Page 172 - O venuste et amabilis adolescens!" Deinde Augustus Mas-Qui-Invitat inquit: "O venusta et amabilis virgo ! Postquam singuli orationi finem fecerunt, [Augustus Mas-Qui-Invitat] locutus est sorori, dicens: "Non decet feminam primum verba facere.
Page 214 - ... celui qui n'était plus; ces indications achèveraient d'en faire „l'exacte représentation de la personne disparue. Ainsi déter„ minée par l'inscription et par la ressemblance du visage, la „statue servirait à perpétuer la vie de ce fantôme, qui risquait toujours de se dissoudre et de s'évaporer s'il ne trou„vait un appui matériel où s'attacher et se prendre.
Page 329 - Ne me parle point de la mort, illustre Odysseus! J'aimerais mieux être un laboureur et servir pour un salaire un homme pauvre et pouvant à peine me nourrir que de commander à tous les morts qui ne sont plus*.
Page 363 - fresh small pendanl » ; et pour lui, comme pour les commentateurs indigènes, cette expression désigne la ceinture intérieure qui, chez l'homme comme chez la femme, retenait le vêtement de dessous. Mais d'autre part, dans l'Inde, on trouve une coutume magique qui peut donner à réfléchir sur ce point : chaque époux, au moment des adieux, prend trois fils de chanvre, en tresse une petite corde et l'attache au bras de l'autre en manière de bracelet (observation du prince Henri d'Orléans,...

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