Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, par le sr. Jaillot. 20 quartiers, Volume 2

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Page 52 - ... s'augmenta, vers cette époque, d'un grand nombre de livres précieux. Catherine de Médicis avait laissé une collection de manuscrits hébreux, grecs, latins, arabes, français , italiens, au nombre de plus de huit cents. Cette collection provenait de la succession du maréchal Strozzi, qui l'avait achetée après la mort du cardinal Ridolfi, neveu du pape Léon x. Catherine se l'appropria, sous le vain prétexte que ces livres provenaient de la bibliothéque des Médicis.
Page 90 - APPROBATION DU CENSEUR ROYAL. J'AI LU, par ordre de Monfeigneur le Chancelier, un manufcrit, intitulé: Recherches critiques, hiftoriques & topographiques fur la Ville de Paris , &-C.
Page 52 - Il fallut changer ces difpofitions , & la Fabrique de S. Nicolas donna aux Religieux en échange la Cour grillée que nous voyons rue S. Martin. Cette Eglife eft toujours reftée dans la dépendance des Religieux de S. Martin, qui en font Curés primitifs.
Page 36 - APPROBATION DU CENSEUR ROYAL. J'AI LU , par ordre de MonfeigneUr le Chancelier , un manufcrit intitulé : Recherches critiques , hiftoriqucs fi, r jgraphiquts fur la Ville de Pâtis , £f«.
Page 20 - Gaillard , époufe du Préfident Baillet ,- vendit deux maifons , rue de Grenelle, à Dame Françoife d'Orléans , veuve de Louis de Bourbon , premier Prince de Condé : cette vente fut faite en 1573. Son fils Charles de Soiflbns vendit cet Hôtel, en 1605, à Henri de Bourbon , dernier Duc de Montpenfier. Henriette de Joyeufe , fa veuve , s'étant remariée au Duc de Guife , le revendit , en...
Page 65 - Il eft donc certain qu'Henri I fut le fécond Fondateur de l'Eglife de S. Martin-des-Champs , qu'il lui fit plufieurs donations , & que fes libéralités furent confirmées & même augmentées par Philippe Ifon fils, lorfqu'il en fit faire la dédicace. Le furnom qu'elle porte , vient de ce qu'elle étoit fituée hors de la Ville & dans la campagne, c'eft-à-dire,dans un lieu où. il y avoit moins de maifons que de jardins & de cultures. Sous Henri J, l'Eglife de S. Martin étoit defTervie par de...
Page 38 - Image S. Jacques , & qui appartenoit à Jacques Rebours , Procureur de la Ville. Le Duc d'Epernon l'ayant achetée & fait rebâtir , cet Hôtel fut vendu par Bernard de. Nogaret fon fils , à Barthélemi d'Hervart , Contrôleur-Général des Finances , qui le fit reconftruire prefqu'en entier.
Page 23 - C'étoit dans ce lieu apparent de la Seigneurie , que fe punilîoieni les crimes commis fur le territoire ; -on y dreflbit des échafauds & autres inftrumens de fupplice , quelquefois même ils y reftoient à demeure , afin d'intimider ceux qu'un mauvais penchant porte au crime. Tel étoit le pilori des halles , avant même le treizième fiècle.
Page 45 - Je crois que ce nouveau Bâtiment ne fut commencé qu'en 1520. Depuis quelques années , cette Eglife a été réparée, ornée & embellie avec goût. Ce Chapitre eft compofé du Chefcier-Curé, de fix Chanoines & de fix Chapelains en titre. Tous, ces Bénéfices font conférés par deux Chanoines de Notre-Dame: ce droit eft attaché à leurs Canonicats.
Page 38 - Hôtel portoit encore le nom d'Armenonville , lorfqu'en 1757 il a été acheté , réparé & diftribué convenablement pour y placer les Bureaux des Poftes ; & l'on ya conftruit , du côté de la rue Coqhéron , un Hôtel pour l'IntendantGénéral des Poftes.

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