Recueil A[-Z, &].

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1760
 

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Popular passages

Page 220 - Roi de France & de Navarre: A tous ceux qui ces préfentes Lettres verront, Salut.
Page 55 - ... bien neantmoins que toutes les fois que je sortiray de mon devoir il ne me bénira plus ; et j'en sortiray quand , sans raison et de gayeté de cœur, je m'attaqueray à mon Roy et troubleray le repos de son royaume.
Page 41 - Messieurs, je ne le puis, jamais mon pays n'ira après moi; son utilité précédera toujours la mienne, et toujours on verra mon mal, mes dommages, mes afflictions courir devant celles de ma patrie. Mais pour le moins je ne me puis...
Page 51 - N'est-ce pas une misère qu'il n'y ait si petit ni si grand en ce royaume, qui ne voie le mal, qui ne crie contre les armes, qui ne les nomme la fièvre continue et mortelle de cet État?
Page 60 - ... qui ne se sont enrichis et augmentés que par la paix , par l'ordre , par l'obéissance à nos roys, par la dévotion, n'iront pas désormais en diminuant par la guerre, les confusions, l'impiété et la mutine désobéissance.
Page 49 - Instruisez-moi , je ne suis point opiniâtre. Prenez le chemin d'instruire, vous y profiterez infiniment. Car, si vous me montrez une autre vérité que celle que je crois, je m'y rendrai et ferai plus; car je pense que je ne laisserai nul de mon parti qui ne s'y rende avec moi. Vous ferez un beau gain à Dieu, une belle conquête de consciences en la mienne seule.
Page 59 - A la vérité, j'ai plus d'occafion de me plaindre de leur Ordre , que de tous les deux autres de la France ; mais n'importe , il ya des gens de bien parmi eux. Quant à leur...
Page 43 - France contera pour une de ses fautes, n'y ayant point de si bon medecin que celuy qui ayme le malade, je veux donc au moins vous faire entendre à ce dernier coup, et ce que je pense estre...
Page 70 - Biron et autres seigneurs, avec plusieurs dez leurs qu'ils avoient ralliez, vindrent joindre Sa Majesté, qui alla avec eux vers le mareschal de Biron, lequel estoit demeuré ferme avec sa troupe, laquelle sans frapper avoit autant ou plus fait de mal aux ennemis que nulle autre. A leur rencontre le mareschal dit au Roy : « Sire, vous avez faict le devoir du mareschal de Biron , et le mareschal de Biron a faict ce que devoit faire le Roy.
Page 58 - Cela est perdu si la monarchie se perd. Qui leur donnera le libre exercice de la marchandise ? Qui leur garantira leurs possessions aux champs ? Qui tiendra l'autorité de leur justice...

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