Œuvres inédites, publ. par E. Naville avec la collaboration de M. Debrit, Volume 1 |
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Common terms and phrases
absolue abstrait actes affections analyse analyse réelle Bacon Biran carac caractère cause chose chrétienne conceptions Condillac connaissance conscience considère corps déduit Descartes détermine développement Dieu distinction distingue doctrine effet éléments essentiel existence extérieure fond fondamentale force générale idées immédiate impressions intel intellectuelles Kant l'absolu l'activité l'âme l'analyse l'effort l'esprit humain l'Essai l'être l'existence l'expérience intérieure l'homme l'idée l'imagination l'intelligence l'objet l'origine lative Leibnitz Locke logique lui-même Maine de Biran manière manifeste ment métaphysiciens métaphysique méthode modes moral mouvement nature nécessaire notions objet organes panthéisme passive pensée perception personnelle phénomènes philosophie philosophie de l'esprit physiologique physique premier primitif du sens principe de causalité priori propre psychologie pure question raison rapport réalité réelle réflexion religion résultat rieure science des principes sens externes sens intime sensation sensibles sentiment sépare serait seule signes simple sorte source substance sujet système tence terme théisme théorie tion titre trouve vérité volonté vrai
Popular passages
Page 27 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page cxxxviii - Jetez les yeux sur toutes les nations du monde, parcourez toutes les histoires ; parmi tant de cultes inhumains et bizarres, parmi cette prodigieuse diversité de mœurs et de caractères, vous trouverez partout les mêmes idées de justice et d'honnêteté, partout les mêmes principes de morale, partout les mêmes notions du bien et du mal.
Page cxxxix - Ma doctrine n'est pas de moi, dit-il, mais elle est de celui qui m'a envoyé. Si quelqu'un veut faire la volonté de Dieu, il reconnaîtra si ma doctrine est de Dieu ou si je parle de mon chef.
Page xcviii - Soit que nous nous élevions, pour parler métaphoriquement, jusque dans les cieux , soit que nous descendions dans les abîmes , nous ne sortons point de nousmêmes, et ce n'est jamais que notre propre pensée que nous apercevons.
Page xxxiv - ... auspices par un succès brillant en philosophie, il s'en écarte peu à peu sans aucune influence étrangère ; de jour en jour il s'en sépare davantage, et il arrive enfin à une doctrine diamétralement opposée à celle à laquelle il avait dû ses premiers succès.
Page cxxxii - l'idée panthéiste qui fait du monde une émana« tion, un développement de la substance divine... « La métaphysique chrétienne rencontra ces deux « adversaires, le dualisme et le panthéisme, et les « combattit tous deux avec une égale vigueur. Con« tre le dualisme, elle établit la parfaite unité du « premier principe; contre le panthéisme, elle « maintient la distinction radicale de Dieu et du « monde (1). » C'est-à-dire, en deux mots : le vrai Dieu, dans la plénitude de sa puissance...
Page 24 - ... le sentiment de notre existence individuelle et celui de quelque chose, objet ou modification, qui concourt avec cette existence et est distinct ou séparé d'elle. Sans ce sentiment d'existence individuelle que nous appelons en psychologie conscience (conscium...
Page 73 - Donnez-moi donc un miroir contre lequel vous agissiez en même façon, et je vous assure que venant à réfléchir et renvoyer contre vous votre propre espèce vous pourrez alors vous voir et connaître vous-même, non pas à la vérité par une connaissance directe, mais du moins par une connaissance réfléchie ; autrement je ne vois pas que vous puissiez avoir aucune notion ou idée de vous-même.
Page 171 - ... des termes abstraits réels. Les abstraits réels, ou conçus du moins comme réels, sont ou essences et parties de l'essence, ou accidents, c'est-à-dire Êtres ajoutés à la substance. Les termes abstraits logiques sont les prédications, réduites en termes, comme si je disais : être homme, être animal; et. en ce sens on les peut énoncer l'un de l'autre en disant : être homme, c'est être animal. Mais dans les réalités, cela n'a point de lien.