Du système de M. Louis Blanc ou le travail, l'association et l'impôt

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Gerdès, 1848 - 284 pages
 

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Popular passages

Page 29 - Les profits que le manufacturier attendait autrefois de la différence entre le prix de revient et le prix de vente, il les calcule aujourd'hui, en nivelant le plus qu'il peut cette différence, sur la masse même des produits.
Page 70 - Il est des communes où le maître d'école fait sa classe dans une salle qui lui sert à la fois de cuisine, de salle à manger et de chambre à coucher.
Page 149 - Pour la première année qui suivrait l'établissement des ateliers sociaux , le gouvernement réglerait la hiérarchie des fonctions. Après la première année, il n'en serait plus de même. Les travailleurs ayant eu le temps de s'apprécier l'un l'autre, et tous étant également intéressés, ainsi qu'on va le voir, au succès de l'association, la hiérarchie sortirait du principe électif. On ferait tous les ans le compte du bénéfice...
Page 68 - ... qu'il n'en est pas de plus haute, de plus digne des préoccupations d'un gouvernement républicain; qu'il appartient surtout à la France d'étudier ardemment et de résoudre un problème posé aujourd'hui chez toutes les nations industrielles de l'Europe; qu'il faut aviser sans le moindre retard à garantir au peuple les fruits légitimes de son travail...
Page 123 - Chaque membre de l'atelier social aurait droit de disposer de son salaire à sa convenance; mais l'évidente économie et l'incontestable excellence de la vie en commun ne tarderaient pas à faire naître, de l'association des travaux, la volontaire association des besoins et des plaisirs. « Les capitalistes seraient appelés dans l'association et toucheraient l'intérêt du capital par eux versé, lequel intérêt leur serait garanti sur le budget; mais ils ne participeraient aux bénéfices qu'en...
Page 73 - La journée de travail est diminuée d'une heure. En conséquence, à Paris, où elle était de onze heures, elle est réduite à dix, et en province, où elle avait été jusqu'ici de douze heures, elle est réduite à onze. 2° L'exploitation des ouvriers par des sous-entrepreneurs ou marchandage est abolie.
Page 167 - La question est posée d'une manière très-confuse dans les lignes qui précèdent. L'écrivain a sans doute voulu nous demander si, d'après notre opinion, il était équitable d'accorder au capitaliste, dans les bénéfices de la production, une part égale à celle du travailleur. Eh bien ! nous répondons sans hésiter que ce serait là, dans une société normale , le comble de l'absurdité et de l'injustice. Comment ! voici un individu qui a trouvé dans la succession paternelle un million...
Page 38 - A moins d'avoir étouffé tout sentiment <fe justice, il n'est personne qui n'ait dû être affligé en voyant l'énorme disproportion qui existe, chez les ouvriers pauvres, entre les joies et les peines ; vivre, pour eux, c'est uniquement ne pas mourir. « Au delà du morceau de pain dont il a besoin pour lui et pour sa Famille, au delà de la bouteille de vin qui doit lui ôter un instant la conscience de ses douleurs, l'ouvrier ne voit plus rien et n'aspire à rien, i , • « Si vous voulez savoir...
Page 46 - ... force à s'éparpiller et à se localiser ; si bien que chaque atelier social pourrait se composer de professions diverses, groupées autour d'une grande industrie , parties différentes d'un même tout, obéissant aux mêmes lois, et participant aux mêmes avantages.
Page 15 - ... consiste à s'emparer, au nom de l'État, de la propriété et de la souveraineté des industries et du travail, à supprimer tout libre arbitre dans les citoyens qui possèdent, qui vendent, qui achètent, qui consomment ; à créer ou à distribuer arbitrairement les produits, à établir des maximum, à régler les salaires, à discipliner le travail , en un mot, à substituer en tout l'État propriétaire et industriel aux citoyens dépossédés?

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