Le théâtre français avant la Renaissance, 1450-1550: mystères, moralités et farces

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Laplace, Sanchez et Cie., 1873 - 462 pages
 

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Page 172 - Touteffois de rechief pour aulcunes malles nouvelles de guerre courans en icelle foire ne fut possible de jouer le dit jour; et la sepmaine ensuivant, se commancèrent vendanges de tous costez, pourquoy force fut d'actendre qu'elles fussent faictes, aultrement il y eust heu peu de gens.
Page 112 - Or cuidois-je estre sur tous maistre Des trompeurs d'icy et d'ailleurs, Des forts coureux *, et des bailleurs De parolles en payement, A rendre au jour du Jugement...
Page 94 - Or, n'est-il si fort entendeur, Qui ne treuve plus fort vendeur : Ce trompeur-là est bien bec jaune, Quand, pour vingt et quatre solz l'aulne, A prins drap qui n'en vaut pas vingt ! PATHELIN, rentrant chez lui.
Page 200 - Moralite nouvelle, de Mundus : Caro : Demonia. En laquelle verrez les durs assautz et tentations quilz font au Chevalier Chrestien : Et comme par conseil de son bon esprit, avec la grace de Dieu, les vaincra, et a la fin aura le Royaume de paradis. Et est a cinq personnages. Cest a savoir. Le chavalier chrestien, Lesprit, La chair, Le monde, et le Dyable.
Page 283 - Mais j'ay la teste ung peu trop chaulde : Suportez mes conditions. Mais , sans plus de temptations , Qui l'a prinse? Vous ne l'avez pas? Mais , quant je regarde à mon cas , Où la pourray-je bien avoir mise ! Elle l'a , non a , elle l'a prise : Au fait, elle l'eust cogneu. Ce cas me sera incogneu. Au (grant) dyable puist aller la bource ! Mais pourquoy l'a-el(le) prinse ? Pour ce.
Page 96 - Ha \ parlez bas ; et gémirez , En faisant une chiere fade. Las ! ferez-vous , il est malade Passé deux moys, ou six semaines. Et s'il vous dit, Ce sont trudaines , Il vient d'avec moy tout venant.
Page 95 - Ha ! flst-il, tant as le corps beau, Et ton chant plein de mélodie !
Page 300 - Ne que à la chaire de sainct Pierre Soit assis ung fol ou ung saige ? Que m'en chault il se l'Eglise erre, Mais que paix soit en ceste terre ? Jamais il ne vint bien d'oultraige. Je suis asseur* en mon village ; Quand je vueil je souppe et desjeune ! LE PRINCE.
Page 107 - Dieu et en charité je l'ay nourry en son enfance. 26 et quand je vy qu'il eut puissance d'aler aux champs, pour abregier, je le fis estre mon bergier et le mis a garder mes bestes. mais, aussi vray comme vous estes...
Page 7 - Je ne sais si le Paradis de la Passion jouée à Mons en 1501, eût justifié la boutade de ce peintre décorateur dont parle Guillaume Bouchet dans sa vingt-huitième Serée et qui, « se vantant de son ouvrage », disait à ses admirateurs : « Voilà bien le plus beau Paradis que vous vistes jamais... ne que...

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