La justice répressive en Egypte dans les temps anciens

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Jean Martel Ainé, 1894 - 43 pages
 

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Page 25 - C'est une consolation en mourant de laisser son nom en estime parmi les hommes , et de tous les biens humains c'est le seul que la mort ne nous peut ravir.
Page 25 - Aussitôt qu'un homme était mort, on l'amenait en jugement. L'accusateur public était écouté. S'il prouvait que la conduite du mort eût été mauvaise, on en condamnait la mémoire, et il était privé de la sépulture. Le peuple admirait le pouvoir des lois, qui s'étendait jusqu'après la mort, et chacun, touché de l'exemple, craignait de déshonorer sa mémoire et sa famille. Que si le mort n'était convaincu d'aucune faute, on l'ensevelissait honorablement : on faisait son panégyrique,...
Page 4 - Les autorités occupaient les places et le rang qui leur sont assignés par le Décret du 24 Messidor An XII sur les préséances. L'ordre des avocats et les deux communautés des avoués près la Cour et...
Page 33 - ... étaient en estime; et on ne croyait pas pouvoir sans crime mépriser les citoyens dont les travaux, quels qu'ils fussent, contribuaient au bien public. Par ce moyen tous les arts venaient à leur perfection : l'honneur qui les nourrit s'y mêlait partout : on faisait mieux ce qu'on avait toujours vu faire, et à quoi on s'était uniquement exercé dès son enfance.
Page 43 - Procureur général, déclare reprendre » ses travaux, dit qu'elle tiendra ses audien» ces aux lieux , jours et heures accoutumés , » et admet les Avocats présents à la barre à » renouveler le serment. » La formule du serment ayant été lue à haute voix par le Greffier en chef, qui a fait l'appel des noms de. tous les Avocats présents , chacun d'eux a levé la main droite et dit: Je le jure. Après quoi , l'audience solennelle a été levée.
Page 43 - M. le Premier Président, après avoir pris l'avis de la Cour, a prononcé l'arrêt suivant : « La Cour , disant droit aux réquisitions de » M. le Procureur général, déclare reprendre » ses travaux, dit qu'elle tiendra ses audien» ces aux lieux , jours et heures accoutumés , » et admet les Avocats présents à la barre à
Page 31 - Tout le monde est saisi de commisération à l'aspect de ces malheureux qui se livrent à ces travaux pénibles, sans' avoir autour du corps la moindre étoffe qui cache leur nudité. On ne fait grâce ni à l'infirme, ni à l'estropié, ni au vieillard débile, ni à la femme malade.
Page 37 - Que le coupable, dit-il, rende âme pour âme, dent pour dent, œil pour œil, main pour main , pied pour pied , brûlure pour brûlure , plaie pour plaie, meurtrissure pour meurtrissure.
Page 43 - ... ces aux jours , lieux et heures accoutumés, » et admet les Avocats présents à la barre à » renouveler le serment prescrit par la Loi. » La formule du serment ayant été lue à haute voix par le Greffier en chef, qui a fait l'appel des Avocats présents à la barre, chacun d'eux a levé la main droite et a dit: Je le jure.
Page 42 - Au nom de M. le Président de la République, Pour M. le Procureur Général, nous requérons qu'il plaise à la Cour admettre MM. les Avocats présents à la barre à renouveler leur serment, et nous donner acte de l'accomplissement des formalités prescrites par l'article 34 du décret du 6 juillet 1810.

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