Histoire des Gaulois, depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'entière soumission de la Gaule à la domination romaine, Volume 2Didier, 1857 |
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Allobroges Alpes Ambiorix Ambrons Arioviste armée armes arriva Arvernes assiégés atque attaquer Auguste avaient bataille Bataves Belges Bell Bellovakes Bibracte Bituriges Bretagne Bretons c'était Cæs Cæsar camp romain Carnutes Cass cavalerie cavaliers Cérialis César chefs Cicer Cicéron cités Civilis cohortes combat consul côté d'Arioviste défaite députés Divitiac Dumnorix Éburons éduenne Édues ennemis envoya Epit Éporédorix firent fleuve Fontéius force Galba Gall Gallia Gaulois Gergovie Germains guerre Helvètes Hirt Hist Hordéonius ibid Idem Indutiomar jour Kimris l'armée l'ennemi l'ile l'Italie Labiénus laissa légionnaires légions lieutenant Lingons Litavic Lugdunum marche Marius Massalie Massaliotes ment mille hommes n'avait Narbonnaise Narbonne nation nerviennes Oros otages passer pays peuple romain Plut proconsul province quæ quod rempart rent reste retraite retranchements Rhin Rhône Rome s'était Sabinus sénat Séquanes seul soldats sort Strab Sueton Tacit territoire tion transalpines Trévires troupes Vercingétorix vergobret Vespasien victoire Vindex Vitellius Vocula δὲ καὶ
Popular passages
Page 488 - Un second cri , mais plus faible , partit des légions ennemies, et décela leur découragement; car leur aile gauche venait d'être mise à découvert par la désertion de la cavalerie batave, qui S'était tournée aussitôt contre elle. Toutefois, en ce péril extrême, le soldat légionnaire gardait ses armes et son rang; mais les auxiliaires ubiens et trévires, se débandant avant le premier choc, se dispersèrent dans la campagne. Les Germains s'acharnèrent sur eux , et les légions eurent...
Page 355 - ... rangs de rameurs. Les plus faibles garnissent le centre. Au milieu de la flotte et au-dessus d'elle s'élève, comme une tour, la poupe du vaisseau prétorien; six rangs de rameurs lui font tracer un large et profond sillon, et ses longues rames s'étendent au loin dans la mer.
Page 340 - Qu'on se représente, dit un historien ancien, un malade pâle, décharné, défiguré par une longue fièvre brûlante qui a tari son sang et abattu ses forces, pour ne lui laisser qu'une soif importune, sans le pouvoir de la satisfaire : voilà l'image...
Page 375 - I)e graves dissensions domestiques s'étaient élevées dans l'enceinte des murs de Vienne , durant les guerres de César et de Pompée ; une partie des habitants avait chassé l'autre ; réfugiés sur les bords du Rhône, près de son confluent avec la Saône, les bannis viennois y vécurent longtemps campés dans des cabanes ou sous des tentes. L'année qui suivit la mort du dictateur , le sénat romain forma le projet de les coloniser et de leur bâtir une demeure : il chargea de ce soin le gouverneur...
Page 114 - Mais, lorsqu'on vit qu'il ne ramenait point en Italie ses légions victorieuses ; que, loin de là, il les organisait sur le territoire affranchi comme sur sa propre conquête; qu'il gardait les otages remis entre ses mains à l'ouverture de la guerre; qu'il levait des contributions et ramassait de toutes parts des vivres, un morne abattement succéda tout à coup à l'élan de la reconnaissance publique.
Page 356 - ... et le flot recule ; de même les vaisseaux ennemis sillonnent l'onde en sens contraire; la masse d'eau que l'un chasse est à l'instant repoussée par l'autre ; et balancée entre deux rames , elle y demeure comme en suspens.
Page 548 - ... plus d'une fois j'ai cru voir passer devant mes yeux l'image d'hommes sortis d'entre nous ; et j'en ai conclu que nos bonnes et nos mauvaises dispositions ne sont point nées d'hier sur cette terre où nous les laisserons.
Page 356 - D'autres sont arrêtés par des grifles d'airain , ou liés par de longues chaînes; les rames se tiennent enlacées, et les deux flottes, couvrant la mer, forment un champ de bataille immobile. Ce n'est plus le javelot, ce n'est plus la flèche qu'on lance; on se joint, on croise les armes, on se bat l'épée à la main.
Page 379 - L'antique société gauloise fut bouleversée dans ses fondements ; les centres d'autorité ou d'influence furent changés ou rattachés à des idées d'un autre ordre ; l'institution de la clientèle , source de la puissance des grandes cités , n'exista plus ; le territoire même de ces...
Page 340 - ... de là l'accroissement du mal, la diminution et la perte enfin de l'espérance même. Ainsi, préférant son malheureux sort au danger...