| Charles Hubert Millevoye - 1833 - 388 pages
...atteint. Le plaisir, et tous les moyens de gagner pour se le procurer, voilà ce qui devint utile et beau; on n'était retenu ni par la crainte des dieux ni par les lois humaines : il semblait égal de révérer les dieux ou de les négliger, quand on voyait périr indifféremment... | |
| 1845 - 738 pages
...se trouva aucun remède dont l'application fut profitable dans un tel désordre ; on n'était plus retenu ni par la crainte des dieux , ni par les lois des hommes. Dans d'autres termes que Thucydide, Boccace décrit les malheurs de sa patrie. On a cru long-temps,... | |
| Artaud de Montor - 1835 - 810 pages
...se trouva aucun remède dont l'application fut profitable d.ins un tel désordre ; on n'était plus retenu ni par la crainte des dieux, ni par les lois des hommes. Dans d'autres termes que Thucydide, Bpccace décrit les malheurs de sa patrie. On a cru long-temps,... | |
| M. S. Houdart - 1840 - 596 pages
...tirer au moins quelque parti du peu de temps qui leur restait à vivre , n'étant d'ailleurs retenus ni par la crainte des dieux , ni par les lois des hommes , dirigèrent toutes leurs pensées vers la volupté , et se livrèrent sans réserve à toutes sortes... | |
| abbé Pierre Célestin Roux-Lavergne - 1850 - 370 pages
...plaisir , et tous les » moyens de gagner pour se le procurer , voilà ce » qui devint utile et beau. On n'était retenu ni par » la crainte des Dieux , ni par les lois humaines. » Entendez Socrate, disant au fils de Périclès qui s'étonnait de la décadence de la... | |
| Thucydides - 1863 - 612 pages
...savait si on vivrait assez pour y parvenir. Allier le plaisir et le profit, voilà ce qui devint beau et utile. On n'était retenu ni par la crainte des dieux ni par celle des lois. Depuis qu'on voyait tant de monde périr indistinctement, on ne mettait plus aucune... | |
| Charles Anglada - 1869 - 682 pages
...utile, que ce qui flattait, à l'heure présente, les » goûts et les passions; et dans cette voie, on n'était » retenu ni par la crainte des dieux, ni par les rigueurs » de la loi. Car on voyait la mort frapper indistinctement » les personnes religieuses et... | |
| Charles Millevoye - 1880 - 474 pages
...atteint. Le plaisir, et tous les moyens de gagner pour se le procurer, voilà ce qui devint utile et beau; on n'était retenu ni par la crainte des dieux ni par les lois humaines : il semblait égal de révérer les dieux ou de les négliger, quand on voyait périr indifféremment... | |
| E. Burle - 1908 - 664 pages
...l'espace (2), (l)Disc. de Périclèa, II, 64, cf. 111,82, et II, 53 (tableau delà peste d'Athènes): .« On n'était retenu ni par la crainte des dieux ni par les lois des hommvs — ©€UV OS CpOJUOÇ, r( ivOptOICtUV VOUHJÇ Vjfj¡'.- iîrstpys». (2) E. Caro, Le progrès... | |
| Jean Salem - 1990 - 308 pages
...1278: on ne respectait plus, dit Lucrèce, le mos sepulturae, les rites d'ensevelissement. — « Nul n'était retenu ni par la crainte des dieux, ni par les lois (VÔJIcH) humaines », déclarait pareillement Thucydide (II, 53). 3. Voir l'imitation que Sénèque... | |
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