Essai historique et moral sur la pauvreté des nations, la population, la mendicité, les hôpitaux et les enfans trouvésHuzard, 1825 - 615 pages |
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 500 - Peut-être n'est-il rien de plus grand sur la terre que le sacrifice que fait un sexe délicat de la beauté et de la jeunesse, souvent de la haute naissance, pour soulager dans les hôpitaux ce ramas de toutes les misères humaines dont la vue est si humiliante pour l'orgueil humain, et si révoltante pour notre délicatesse.
Page 272 - ... pernicieuses; et si les moulins à eau n'étaient pas partout établis, je ne les croirais pas aussi utiles qu'on le dit , parce qu'ils ont fait reposer une infinité de bras, qu'ils ont privé bien des gens de l'usage des eaux, et ont fait perdre la fécondité à beaucoup de terres.
Page 455 - Dans les pays de commerce, où beaucoup de gens n'ont que leur art, l'état est souvent obligé de pourvoir aux besoins des vieillards, des malades et des orphelins.
Page 444 - Les femmes étaient enchaînées quelquefois « toutes nues dans des loges presques souterraines, et pires que « des cachots. A l'époque des crues de la Seine, ces cachots étaient « envahis par les rats qui se jetaient la nuit sur ces malheureuses « et les rongeaient partout où ils pouvaient les atteindre. A la « visite du matin, on en trouvait dont les pieds étaient dévorés « par ces animaux, elles succombaient souvent.
Page 422 - Faites du bien à ceux même qui ne le méritent pas, afin de ressembler à votre Père céleste qui fait luire son soleil sur les bons, et tomber la rosée sur les justes et les pécheurs.
Page 74 - Un homme n'est pas pauvre parce qu'il n'a rien , mais parce qu'il ne travaille pas. Celui qui n'a aucun bien et qui travaille est aussi à son aise que celui qui a cent écus de revenu sans travailler.
Page 11 - ... postérité. Le renouvellement des lettres grecques et latines, la création de la langue italienne et de la poésie moderne, l'art d'enseigner la politique dans l'histoire, et de présenter aux hommes, par le récit des...
Page 356 - Pasquier rapporte que, en 1427, douze penanciers ou pénitents, qui se qualifiaient de chrétiens de la basse Egypte, chassés par les Sarrasins, vinrent à Rome et se confessèrent au pape, qui leur enjoignit, pour pénitence, d'errer sept ans par le monde, sans coucher dans un lit. Il y avait parmi eux un duc, un comte et dix hommes do cheval; leur suite était de cent vingt personnes.
Page 383 - Arbois, auquel elle faisait volontiers sa demeurance ; puis, les ayant fait enserrer, elle commanda que le feu fût mis en la grange, les faisant ainsi mourir. L'on ajoute qu'elle disait que, par pitié, elle avait fait cela, considérant les peines que ces pauvres devaient endurer en temps de si grande et tant étrange famine.
Page 272 - Ces machines dont l'-objet est d'abréger l'art, ne sont pas toujours utiles. Si un ouvrage est à un prix médiocre , et qui convienne également à celui qui l'achète et à l'ouvrier qui l'a fait , les machines qui en simplifieraient la manufacture, c'est-à-dire, qui diminueraient le nombre des ouvriers, seraient pernicieuses...