Chefs-d'œuvre poétiques de Marot, Ronsard, J. Du Bellay, d'Aubigné, et Régnier: Publiés avec une introduction, des notices, et des notesAimé Prosper Lemercier Hachette et cie., 1896 - 392 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
Agrippa d'Aubigné Allusion âme amour Antistrophe Art poétique avecque beau Bellay belle Boileau bras bruit chansons chanter Charles IX chose ciel cieux cœur comédie corps coup courtisan d'Aubigné Daurat dessous Dieu dieux dire Discours divine donne douce doux Épode esprit faisait fils fleurs Franciade François Ier Francus front fureur genre gloire grec haut Henri Henri III heureux Homère hommes honneur j'ai jamais Jean Jean de Meung Joachim du Bellay jour juge Jupiter laissé langue latin livre Lyon Jamet lyre main mainte Malherbe Marguerite Marot mille monde mort mourir Muses nuit odes œuvres passe pauvre pense père Pétrarque pièces Pierre de Ronsard Pindare plaisir Pléiade poème poésie poète premier prince qu'un raison Régnier rien rime rois Rome Ronsard rose s'il Sagon saint sang satire seigneur sent sera seul soleil sonnet Strophe syllabes terre tête Vauquelin vent vertu veut veux vieux Virgile voix yeux Zeus
Popular passages
Page 332 - Cognoistre les humeurs, cognoistre qui demande; Et d'autant que l'on a la liberté plus grande, D'autant plus se garder que l'on ne soit repris: Vivre...
Page 330 - Reverrai-je le clos de ma pauvre maison , Qui m'est une province et beaucoup davantage ! Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux Que des palais romains le front audacieux ; Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine , Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin . Plus mon petit Lire que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la douceur angevine.
Page 330 - Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas ! de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup davantage?
Page 374 - Ne courent plus ici; mais les ondes si claires, Qui eurent les saphirs et les perles contraires, Sont rouges de nos morts; le doux bruit de leurs flots, Leur murmure plaisant, heurte contre des os. Telle est, en écrivant, ma non commune image; Autre fureur qu'amour reluit en mon visage.
Page 330 - Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme celui-là qui conquit la Toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge...
Page 384 - Que ceux qui ont fermé les yeux à nos misères, Que ceux qui n'ont point eu d'oreille à nos prières, De cœur pour secourir, mais bien pour tourmenter, Point de...
Page 321 - Mais nostre courtisan est beaucoup plus gaillard. Pour un vers allonger ses ongles il ne ronge, II ne frappe sa table, il ne resve, il ne songe, Se brouillant le cerveau de pensemens divers Pour tirer de sa teste un miserable vers, Qui ne rapporte, ingrat, qu'une longue risée Par tout ou l'ignorance est plus authorisée.
Page 374 - Mais, par l'affliction plus sage devenu, J'entreprens bien plus haut, car j'apprens à ma plume Un autre feu, auquel la France se consume.
Page 362 - II jette moins d'ardeur, mais autant de lumière. Je change sans regrets lorsque je me repens Des frivoles amours et de leur artifice.
Page 376 - Puis, aux derniers abois de sa proche ruine, Elle dit : « Vous avez, félons, ensanglanté Le sein qui vous nourrit et qui vous a porté ; Or, vivez de venin, sanglante...