Oeuvres complètes: Réunies pour la première fois en collection, classées selon l'ordre logique, Volume 2

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J.-P. Migne, 1857
 

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Popular passages

Page 965 - Ce que nos gens ne sauront pas d'abord, ils auront le loisir de l'apprendre. Donnez-moi de bons cœurs avec un esprit droit, je me charge de vous les mettre en bon chemin. Je vivrai en frère avec eux. Je ne vous demande ni politesse ni talents qui éblouissent : je ne veux que du sens grossier, et une volonté bien gagnée à Dieu.
Page 981 - La soumission de la dévote à la censure est si grande, et elle donne des explications si catholiques aux difficultés qu'on lui propose , qu'il ne sera pas aisé de condamner la personne touchant la doctrine, à moins qu'on ne voie du dérèglement dans les mœurs. Le...
Page 957 - Il faut que je vive en ce pays, comme un homme qui n'a ni yeux ni oreilles sur certaines choses. Ma santé ne fait que croître dans le travail, et j'ai soutenu depuis trois mois, en visites, des fatigues dont je me croyois très-incapable.
Page 257 - Si quis diligit me, sermonem meum servabit, et Pater meus diliget eum, et ad eum veniemus, et mansionem apud eum faciemus: 24 qui non diligit me, sermones meos non servat.
Page 955 - ... et ne le faisant que pour vous supplier de confier à l'ami qui vous rendra cette lettre les papiers que j'ai laissés entre vos mains. Ils passeront de celles de cet ami avec une entière sûreté dans les miennes. Vous n'avez aucun usage à faire de ces paperasses , et Dieu sait avec quelle joie je vous les laisserai plus long-temps si vous le désirez.
Page 925 - L'acte de soumission de Mme Guyon, écril au bas de l'ordonnance de Bossuel accompagnait celte lellre. oaf; demandez, et qui m'est tombée, il ya quelques jours, entre les mains. On avait écrit au dos, d'une autre main, je ne sais si c'est de la main de la dame, les paroles suivantes : Copie de la première justification que M.
Page 925 - L'autre est de prévenir les soupçons qu'on pourroit former contre lui , en faisant connoître d'une manière claire et précise tout ce qu'il pense sur cette matière. Je ne sais quel sort d'ailleurs aura son ouvrage ; mais toujours, quoi qu'on en dise, il doit empêcher, à mon avis, qu'on ne soupçonne l'auteur d'avoir des erreurs qu'il condamne avec tant de force. Voilà mes vues, que je vous expose simplement , et que je soumets de tout mon cœur à ceux qui en ont de plus étendues. Car je...
Page 987 - Cambrai de ne remettre les papiers qu'il m'avait confiés qu'à la personne qui viendrait me les demander de sa part ; mais je crois que ce n'est pas manquer à ma parole, que de les donner à votre secrétaire que vous m'envoyez pour cela. Vous en connaissez l'importance, et de quelle conséquence il est que ces écrits lui soient rendus sûrement, et qu'ils ne tombent pas en d'autres mains que les siennes. Je ne lui en mande pas mes sentiments, parce qu'il ya des endroits qui me passent, et qui...
Page 921 - ... et ne croyant pas, dans ces dispositions, avoir droit de faire d'autre violence à son désir. Voilà, monseigneur, ce que j'ai cru vous devoir mander sur une affaire sur laquelle vous pouvez prononcer plus absolument, mais où j'ai remarqué des résolutions trop bien affermies, pour pouvoir espérer quelque changement. Je ne dis ceci que pour vous rendre compte de sa conduite et de la mienne, pour satisfaire au désir que vous m'avez témoigné par la lettre que vous m'avez fait l'honneur de...
Page 923 - ... difficile. Elle nous ouvre la porte aux dignités de la terre ; mais vous devez craindre qu'elle ne vous la ferme aux solides grandeurs du ciel. Il est vrai que vous pouvez faire de très-grands biens dans la situation ou vous êtes; mais vous pouvez aussi vous y rendre coupable de très-grands maux.

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