Oeuvres complètes de Voltaire, Volume 48De L'Imprimerie De La Société Littéraire-Typographique, 1785 - 440 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
affez affure ainfi auffi auteur Boileau c'eft c'eſt cardinal chaffer chofe cœur comparaifons compofée confeil Corneille DIEU difait dire écrit écrivit efprit enfuite eſpèce eſt fage faint fang fans fatire favait fecond fecours fecret fefait feigneur femble fens fentiment ferait Ferney fervir feul fiècle fociété foit fommes fon père font fous fouvent fouverain françaiſe ftyle fuis fuivant fujet furtout gens de lettres gloire goût Henriade homme honnêteté Itis j'ai jamais jéfuites jufqu'à jufte juftice juſtice l'abbé l'ame l'auteur l'efprit l'hiftoire laiffe livre lorfque Louis XIV madame madame de Maintenon madame Denis madame du Châtelet mademoiſelle Mahomet Maintenon maiſon Meffieurs Mélanges littér miférable mille miniftre Monfieur n'eft n'eſt Nonotte ouvrages paffage paffé paffion parle penfées perfonne peuple philofophie plaifir plufieurs poëfie poëte préfent prefque prince princeffe Pruffe raifon refpectable refte réuffi rien rois Rouffeau s'eft ſes ſon St Louis tragédie Voltaire
Popular passages
Page 287 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Page 356 - N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux : L'Éternel est son nom ; le monde est son ouvrage ; II entend les soupirs de l'humble qu'on outrage, Juge tous les mortels avec d'égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois. Des plus fermes états la chute épouvantable, Quand il veut, n'est qu'un jeu de sa main redoutable.
Page 300 - J'approchai par degrés de l'oreille des rois, Et bientôt en oracle on érigea ma voix. J'étudiai leur cœur, je flattai leurs caprices, Je leur semai de fleurs le bord des précipices.
Page 300 - Je suis ambitieux; tout homme l'est, sans doute; Mais jamais roi, pontife, ou chef, ou citoyen Ne conçut un projet aussi grand que le mien. Chaque peuple à son tour a brillé sur la terre, Par les lois, par les arts, et surtout par la guerre; Le temps de l'Arabie est à la fin venu.
Page 320 - Il n'attaqua jamais personne; mais il ne fut pas aussi prudent qu'implacable dans ses vengeances. Il a été le premier qui ait eu l'ambition d'être conquérant, sans avoir l'envie d'agrandir ses états; il voulait gagner des empires pour les donner.
Page 324 - Résiste, en se touchant, aux coups de la tempête ; Ils vivent l'un par l'autre, ils triomphent du temps : Tandis que sous leur ombre on voit de vils serpents Se livrer, en sifflant, des guerres intestines, Et de leur sang impur arroser leurs racines».
Page 301 - Vois l'empire romain tombant de toutes parts, Ce grand corps déchiré, dont les membres épars Languissent dispersés sans honneur et sans vie : Sur ces débris du monde élevons l'Arabie. Il faut un nouveau culte, il faut de nouveaux fers ; II faut un nouveau dieu pour l'aveugle univers.
Page 348 - Samblançay l'ame rendre , A votre avis lequel des deux tenait Meilleur maintien ? Pour vous le faire entendre, Maillard semblait homme que mort va prendre , Et Samblancay fut si ferme vieillard , Que l'on cuidait pour vrai qu'il menât pendre A Montfaucon le lieutenant Maillard.
Page 289 - Qu'un ami véritable est une douce chose! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur; II vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même : Un songe, un rien, tout lui fait peur, Quand il s'agit de ce qu'il aime.
Page 302 - Cette obscure clarté qui tombe des étoiles Enfin avec le flux nous fait voir trente voiles ; L'onde s'enfle dessous, et d'un commun effort Les Maures et la mer montent jusques au port.