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Antiochus V Eupator, roi de Syrie, fils d'Antiochus IV

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19. E. (164-162 av. J.-C.; de l'ère des Séleucides, 149-151). — Tête diadémée d'Antiochus V. Α). ΒΑΣΙΛΕΩΣ ΑΝΤΙΟΧΟΥ ΕΥΠΑΤΟΡΟΣ. Jupiter, assis sur son trône, tient de la main droite une Victoire et s'appuie de la main gauche sur son sceptre (I Mac., ш, 33; vi, 15-63; VII, 1-4; II Mac., xIII).

20. F.

Démétrius Ier Soter, roi de Syrie, fils de Séleucus IV (162-150 av. J.-C.; de l'ère des Séleucides, 151-162). — Tête diadémée de Démétrius Ier. . ΒΑΣΙΛΕΩΣ ΔΗΜΗΤΡΙΟΥ ΣΩΤΗΡΟΣ. La Fortune, assise sur un trône supporté par un monstre ailé, tient un sceptre de la main droite et, de la gauche, une corne d'abondance. Datée ONP ou 159 de l'ère des Séleucides. Frappée à

Apamée ( superposés.) (I Mac., vii, vIII, x; xiv, 1-2).

Timnique, satrape révolté (162 av. J.-C.; 150-151 de l'ère des Séleucides).

21. G.

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Alexandre Ier Bala, roi de Syrie, fils naturel d'Antiochus IV (prétendant au trône, 152 av. J.-C.; de l'ère des Séleucides, 160; roi 150-144 av. J.-C. ; de l'ère des Séleucides, 162–167). — Tête diadémée d'Alexandre. Α. ΒΑΣΙΛΕΩΣ ΑΛΕΞΑΝΔΡΟΥ ΘΕΟΠΑΤΟΡΟΣ EYEPTETOY. Jupiter, assis sur son trône, tient la foudre dans la main droite et s'appuie de la gauche sur son sceptre. Datée EZP ou 165 de l'ère des Séleucides. Frappée à Sidon (EIA). (I Mac., X; XI, 14-17).

22. H. Démétrius II Nicator, roi de Syrie, fils de Démétrius Ier (prétendant au trône, 148 av. J.-C.; de l'ère des Séleucides, 165; roi: premier règne : 146-138 av. J.-C.; de l'ère des Séleucides, 166-175; second règne : 130-125 av. J.-C.; de l'ère des Séleucides, 182-187). - Tête diadémée et barbue de Démétrius II. — Α). ΒΑΣΙΛΕΩΣ ΔΗΜΗΤΡΙΟΥ ΘΕΟΥ ΝΙΚΑΤΟΡΟΣ. Jupiter comme Figure 19, E. Datée EПP ou 185 de l'ère des Séleucides. Frappée à Sidon (21, entre les pieds du trône). (I Mac., x, 67; x1; x111, 34-40; xiv, 1-3).

un compétiteur, Alexandre Bala. L'un et l'autre recherchèrent l'appui de Jonathas. Celui-ci se prononça pour Alexandre et fut reconnu par lui comme grand-prêtre des Juifs. En 146, Démétrius II voulut s'emparer de la couronne des Séleucides; il envoya Apollonius contre les Juifs; Jonathas le battit, et sa victoire lui valut de nouvelles faveurs de la part d'Alexandre, x. 3° Pendant la guerre entre Ptolémée VI Philométor d'Égypte et Alexandre, Jonathas sut, par sa prudence, conserver ses avantages, et, après la mort de ces deux rois, en obtenir de nouveaux de Démétrius II. II en témoigna sa reconnaissance en envoyant à ce dernier un corps de troupes auxiliaires, pour l'aider à réprimer une sédition qui avait éclaté à Antioche, mais il en fut mal récompensé Démétrius II ne tint pas ses promesses. La position devenait critique pour le grand-prêtre juif, lorsque Tryphon opposa à Démétrius le fils d'Alexandre, Antiochus VI. Jonathas se déclara pour le jeune roi et l'aida à triompher de ses adversaires, XI. 40 Il renouvela alors l'alliance avec les Romains, ainsi qu'une alliance ancienne avec les Spartiates (1); il remporta de nouveaux succès contre les généraux de Démétrius et augmenta les fortifications de Jérusalem; mais il périt enfin, victime de la fourberie de Tryphon, qui, aspirant à la couronne, voulait se débarrasser auparavant d'un homme qui pouvait contrarier efficacement ses projets (143 av. J.-C.), XII; cf. XIII, 23.

571. IIIe section: Gouvernement de Simon, XIII-XVI.

1° Il eut pour successeur son frère Simon. Le nouveau grand-prêtre fit enterrer Jonathas à Modin et élever, en ce lieu, à sa famille un monument magnifique (2). Il obtint

(1) Le texte grec, XII, 19, est fautif. Il lit: v néoteiλev · 'Ovíxpns Baotheús xt. L'erreur provient de la scriptio continua et de l'iotacisme ΟΝΙΑΑΡΕΙΟΣ. Il faut lire : ὧν ἀπέστειλεν Ὀνία. Αρεῖος κτλ. La Vulgate porte très exactement: Hoc est rescriptum quod miserat Oniæ. Arius rex Spartiatarum, Oniæ sacerdoti magno salutem.

(2) Modin, dont le site était resté inconnu, a été retrouvé de nos jours par M. Guérin, Découverte du tombeau des Machabées au Khir

de Démétrius divers privilèges et reprit enfin la forteresse de Jérusalem sur les Syriens, XIII. -2° Il employa les années de paix qui suivirent à agrandir ses États, à orner le temple et à faire prospérer le commerce; il renouvela l'alliance avec les Romains et les Lacédémoniens. Le peuple, en reconnaissance de ses bienfaits, le reconnut, lui et sa postérité, comme pontife et prince, donec surgat propheta fidelis, XIV. -3° Quelque temps après, Antiochus VII Sidètes, voulant reconquérir le trône sur Tryphon, chercha à s'assurer l'alliance de Simon et lui renouvela toutes les concessions qui lui avaient été déjà faites par ses prédécesseurs, en y ajoutant le droit de battre monnaie; mais après avoir triomphé de son adversaire, il oublia ses promesses et fit marcher contre la Judée son général Cendébée. Celui-ci fut battu par les fils du grand-prêtre, Judas et Jean. Cependant Ptolémée, gendre de Simon et gouverneur de Jéricho, ne laissa pas son beau-père jouir de la victoire de ses enfants. Il le fit périr par trahison. Simon eut pour successeur son fils Jean Hyrcan, xv-xvi. Le premier livre des Machabées s'arrête à l'avènement de ce prince.

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572. Plan et contenu du second livre des Machabées.

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1o Le second livre des Machabées n'est pas la suite du premier c'est une œuvre complète en soi et indépendante, quoique racontant en partie les mêmes événements. Voir n° 580. Elle se divise en deux parties très distinctes, de nature diverse et d'inégale longueur, mais tendant l'une et l'autre au même but. La première, I-II, 19, est un simple recueil de documents; elle contient deux lettres adressées : bet-el-Medieh, Revue archéologique, novembre 1872, p. 265; Samarie, t. II, p. 55 sq., 393, 404 et 415.

1o par les habitants de Jérusalem aux Juifs d'Égypte, pour les inviter à la fête des Tabernacles, 1, 1-10; 2° par le sanhédrin et par Judas Machabée à Aristobule, précepteur de Ptolémée VI, et aux Juifs d'Égypte pour leur annoncer la mort d'Antiochus III le Grand (no 577) et quelques autres évènements importants; elle se termine par une invitation à participer à la fête des Tabernacles, I, 10°-II, 19.

2o La seconde partie est l'histoire proprement dite. Après une préface, 11, 20-33, dans laquelle il indique qu'il va résumer les cinq livres de Jason de Cyrène, l'auteur raconte en deux sections, cf. II, 21: 1° les événements de l'histoire juive qui se sont accomplis sous le règne d'Antiochus Épiphane et en particulier ses persécutions, 1-x, 9; 2° les événements qui se rapportent au règne d'Antiochus Eupator, x, 10-xv. Chacune des deux sections se termine par la mention de l'institution d'une fête, x, 6; xv, 36-37. Ce livre embrasse uno période de quinze ans, de 175 à 161 av. J.-C., c'est-à-dire de la dernière année ou à peu près de Séleucus IV, mort en 175, à la mort de Nicanor en 161; cf. II Mac., xiv, 4 et xv, 38.

* 573.

- Langue originale du second livre des Machabées.

1o Il a été écrit en grec, comme l'atteste S. Jérôme. A part quelques hébraïsmes (1) que l'on rencontre chez tous les écrivains juifs qui ont rédigé leurs ouvrages en grec, le style est pur et pour le fond semblable à celui des écrivains profanes du dernier siècle av. J.-C. La phrase est arrondie, coulante, et riche en locutions véritablement grecques, καλὸν καὶ ἀγαθόν, XV, 12, etc. (2).

(1) Par exemple, adeλçoí pour compatriotes, orépuz pour proles, etc. Voir aussi XIV, 24; VIII, 27, 15, etc. Ces idiotismes sont encore plus dans la manière de concevoir les choses que dans les mots.

(2) Cf. iv, 37, 40; vi, 12; II, 25; xv, 39. Ce livre contient aussi des mots et des locutions rares, ónλodoyɛïv, VIII, 27. 31; iv, 21; v, 20; II, 25; X, 14; XIV, 6; XIII, 25, etc. Il aime à rapprocher des mots de même nature, ayev ay☎va, IV, 18; cf. 22; XII, 22; xv, 37; à faire des antithèses de mots, εὐμένειαν, dvouévεlav, VI, 29; cf. v, 6, etc. Dans les lettres du commencement, comme dans la partie historique, on trouve la forme grécisée Iepoσóλuμa, I, 1, 10; III, 6, 9; Iv, 9, etc., tandis que

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