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vers l'époque de la ruine du royaume des dix tribus. Six str. de 7, 7, 6, 6, 6, et 14 vers; 2-4; 5-7; 8-10; 11-13; 14-16 ; 17-21. « Les deux premières strophes forment l'exorde et expriment un sentiment de tristesse et d'angoisse au sujet des malheurs présents de la nation. Les trois strophes suivantes cherchent la consolation et le secours auprès de Dieu qui a été jadis le libérateur d'Israël. Enfin une brillante description du passage de la mer Rouge, rattachée à cette idée d'une consolation à puiser dans l'histoire, termine le poème (1). »

747.-Psaume LXXVII, hébreu LXXVIII: Attendite, popule meus, legem meam.

Abrégé de l'histoire d'Israël.

« Maskil. D'Asaph. »- Résumé de l'histoire du peuple de Dieu, pour servir d'enseignement à Israël et l'exciter à la fidélité au Seigneur. Dix-huit str. de 9, 9, 9, 10, 10, 11, 8, 9, 8, 8, 8, 8, 8, 9, 8, 10, 8, 9 vers; 1-4; 5-7; 8-11; 12-16; 17-20; 21-25; 26-29; 30-33; 34-37; 38-40; 41-44; 45-48; 49-51; 52-55; 56-59; 60-64; 65-68; 69-72.

748.

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Psaume LXXVIII, hébreu LXXIX: Deus, venerunt gentes. Invocation à Dieu pour qu'il venge ses serviteurs du mal qui leur a été fait. « Mizmór. D'Asaph. » Ce Psaume est de la même époque que le Ps. LXXIII et se rapporte à la prise de Jérusalem par Nabuchodonosor. Quatre strophes de 8 vers 1-4; 5-7; 8-10; 11-13. 1re str., 1-4 : Tableau lamentable de Jérusalem dévastée. - 2 str., 5-7 : Que Dieu ait pitié de son peuple honni et méprisé et qu'il châtie ses ennemis. -3° str., 8-10 : Qu'il lui pardonne ses péchés et manifeste par sa ven

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(1) Reuss, Le Psautier, 1875, p. 258. -. 7b: Exercitabar et scopebam spiritum meum : « Hebraice, ut hodie quidem legitur: Scrutatus est spiritus meus. Sed jam, suo tempore, Hieronymus primam personam prætulit: Scrutabar spiritum meum... Ille metaphoram a sarculo ducit tanquam si sit: sarriebam; plerique a scopis, tanquam : verrebam ; aliqui a scobina, tanquam : scopebam, abradebam limo. Sensu omnes conveniunt: inquirebat animus meus, excutiebam ipse me, perspicere intima mea conabar. » Weitenauer, Lexicon Biblicum, Rome, 1866, p. 451-452,

geance sa divinité aux païens. -4° str., 11-13 : Qu'il ait pitié d'Israël ! qu'il rende à leurs voisins le septuple du mal qu'ils ont fait à ses serviteurs, et ceux-ci le glorifieront.

749. Psaume LXXIX, hébreu LXXX: Qui regis Israel, intende.

Israël implore le secours du Seigneur.

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« Au chef de chœur. 'El Schoschannim. 'E'douth. D'Asaph. Maskil. Les Septante ajoutent : « sur l'Assyrien. » Le royaume d'Israël (ou d'Ephraïm, descendant de Joseph), demande dans un magnifique langage la protection de Dieu contre les Assyriens qui l'oppriment. 5 strophes régulières de 8 vers, dont la 1o, la 2e et la 5o sont terminées par un refrain qui est toujours le même, avec cette seule différence que le nom de Dieu reçoit chaque fois une épithète de plus; 2-4; 5-8; 9-12; 13-16; 17-20.1 str., 2-4 Que le berger d'Israël secoure Ephraïm et Manassé! - 2 str., 5-8: Israël est abreuvé de pleurs et ses ennemis se moquent de lui. 3° str., 9-12: Dieu l'avait transplanté comme un cep de vigne dans les montagnes d'Ephraïm où il avait prospéré. -4 str., 13-16: Pourquoi laisse-t-il ravager sa plantation? 5 str., 17-20. Puisse-t-il la protéger encore! Israël à l'avenir lui sera fidèle et invoquera son nom.

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Psaume LXXX, hébreu LXXXI: Exultate Deo, adjutori nostro.
Cantique pour la fête de Pâques.

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<«< Au chef de choeur. Sur le gittith. D'Asaph. » — Ce psaume a pour objet de célébrer la fête de Pâques, in neomenia tuba, et c'est pour ce motif qu'il parle de la sortie d'Égypte. Trois str., de 10, 12, 12 vers, 2-6b; 6o-11; 12-17. Le Psalmiste rappelle à celui qui observera fidèlement les commandements de Dieu quelle est la récompense qui lui est destinée. La 1re str. exhorte à célébrer Pàques avec allégresse. Dans la 2o et la 3°, c'est Dieu qui parle. (Les verbes de 6o-7 sont à la première personne en hébreu.) Il demande à son peuple la fidélité, en lui rappelant comment il a puni dans le désert ceux qui lui ont été rebelles et en assurant qu'il accordera tous les biens à ceux qui écouteront sa voix.

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35. JOUEURS DE LYRE (en hébreu, nebel) ET DE CYMBALE. Bas-relief assyrien. Musée du Louvre. (Ps. LXXX, 3; CL, 3, 5.)

751 Psaume LXXXI, hébreu LXXXII: Deus stetit in synagoga Deorum, Contre les juges iniques.

« Mizmôr. D'Asaph. » La Psalmiste invoque le secours de Dieu contre des juges iniques, cf. Ps. LVIII. Il appelle les juges des Élohim ou dieux, parce qu'ils tiennent sur la terre la place de Dieu en administrant la justice. Notre-Seigneur a cité ce psaume, Joa., x, 34-36. On en place assez généralement la composition au temps de Josaphat, vers 890 av. J.-C. Le langage est plein de force et d'énergie (1). Deux discours de Dieu forment le fond du poème; dans le premier, il intime aux juges l'ordre d'être justes; dans le deuxième, il les menace de ses châtiments. Cinq strophes

de 4, 4, 3, 4 et 2 vers; 1-2; 3-4; 5; 6-7; 8.

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752. Psaume LXXXII, hébreu LXXXIII: Deus, quis similis erit tibi? Prière à Dieu pour qu'il vienne au secours de son peuple dans la guerre

que lui font plusieurs nations confédérées.

« Schir. Mizmôr. D'Asaph. » Les Iduméens, les Arabes, les Moabites et les autres peuples voisins se sont unis pour attaquer ensemble le royaume de Juda. C'est probablement la ligue dont il est parlé II Par., xx, 1, du temps de Josaphat, vers 895 av. J.-C. Le Psalmiste demande à Dieu de défendre son peuple contre tous ces ennemis. Neuf str.

de 4 vers, 2-3; 4-5; 6-7; 8-9; 10-11; 12-13; 14-15; 16-17; 18-19. La suite des pensées est facile à saisir. Il faut remarquer seulement que dans les deux premiers vers de l'original, le parallélisme est synonymique, et qu'au lieu de: Deus, quis similis erit tibi? il porte :

753.

Ne te tais point, ne reste pas inactif, ô Dieu.

O Dieu, ne garde point le silence!

Psaume LXXXIII, hébreu LXXXIV: Quam dilecta tabernacula.
Combien est digne d'être aimée la demeure de Dieu.

« Au chef de musique. Sur le gitthith. Des enfants de

(1) Sur la beauté littéraire de ce Psaume, voir Bossuet, Dissert. de Psalm., c. II, no 19. Œuvres, éd. Lebel, t. 1, p. 42-43.

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